mardi 25 juillet 2017

Sans fumée... sans résidu

Cet amour a été, tellement
Tellement, exclusif
TOI, rien que toi, toujours toi
Folie que cela
Mais quand cela se fait
Pas moyen de résister
Ou alors il faudrait mentir
Se mentir, faire comme si...


Concentration extrême
Totale, un point si dense
Et Bang !
Un soleil
Amour rayonnant
Des milliers de Toi
Une multitude à l'infini
Jamais fini.






10 commentaires:

  1. C'est dieu que l'on aime de cette façon exclusive !

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  2. Nul besoin du concept de dieu pour aimer ainsi, c'est l'ami avec lequel nous marchons qu'on aime, on ne marche pas avec dieu !
    On le craint, on est tout petit et insignifiant, on est fautif, et parfois il pardonne, mais aussi il condamne aux enfers éternels.
    Non !!! Ce n'est pas dieu que l'on aime ainsi...

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  3. Je ne comprends pas comment il est possible d'aimer avec un tel niveau d'exclusivité une personne imparfaite, nous sommes tous imparfaits !

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  4. Et bien moi, je ne comprends pas (qui est prendre en soi) comment aimer pourrait être autrement que dans cette absolu.
    Je ne comprends pas aimer qui se donne et se reprend !
    Non pas que je le refuse, cela n'a aucune réalité en moi.
    Ce qui met en évidence que l'amour n'est autre que l'énergie qui nous meut.

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  5. Anna, c'est au-delà, de ces discussions, au-delà de tout ce que l'on peut en dire, en penser... au-delà...
    Douces pensées vers toi.

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  6. Au-delà, au-delà, c'est quoi ?

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  7. C'est un jeu de cache-cache ?

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  8. Oui, il y a de ça, cache-cache avec l'invisible, avec ce qui se retire pour que le monde soit. Oui, c'est juste ! Bien vu Anna !

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  9. Une Grande d'Âme ...
    Quelques mois avant sa Grande Traversée

    «C’est du fond de mon lit que je vous parle, et si je ne suis pas en mesure de m’adresser à une grande assistance, c’est à chacun de vous que je parle au creux de l’oreille. J’ai toujours partagé tout ce que je vivais. Toute mon œuvre était un partage de mon expérience de vie. J’ai voulu faire de la vie un haut lieu d’expérimentation.
    Ma dernière aventure? Deux mois d’une vertigineuse et assez déchirante descente et traversée. Avec surtout le mystère de la souffrance. J’ai encore beaucoup de peine à en parler de sang froid. Je veux seulement l’évoquer. Parce que c’est cette souffrance qui m’a abrasée, qui m’a rabotée jusqu’à la transparence, calcinée jusqu’à la dernière cellule.
    Il y a eu une nuit surtout où j'ai dérivé dans un espace inconnu. Et ce qui est bouleversant, c’est que quand tout est détruit, quand il n’y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout. Je vous le jure! Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour. Il n’y a plus que l’Amour. Tous les barrages craquent. C’est la noyade, c’est l’immersion. L’Amour n’est pas un sentiment. C’est la substance même de la création. Et c'est pour en témoigner finalement que j'en sors parce qu'il faut sortir pour en parler. Comme le nageur qui émerge de l'océan et ruisselle encore de cette eau. C'est un peu dans cet état d'amphibie que je m'adresse à vous. On ne peut pas à la fois demeurer dans cet état, dans cette unité où toute séparation est abolie et retourner pour en témoigner parmi ses frères humains. Il faut choisir.
    Je croyais jusqu’alors que l’Amour était reliance, qu’il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin! Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres. C’est cela le mystère. C’est cela le plus grand vertige. Au fond, je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle : de l’autre côté du pire t’attend l’Amour. Il n’y a en vérité rien à craindre. Oui c’est la bonne nouvelle que je vous apporte.
    Ma voix va maintenant lentement se taire à votre oreille ; vous me rencontrerez peut-être ces jours errant dans les couloirs car j'ai de la peine à me séparer de vous.
    La main sur le coeur, je m'incline devant chacun de vous.»
    Christiane Singer

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