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lundi 18 mars 2024

Pulsar

 

Cette histoire d'équilibre que nous perdrions
Pour retrouver bientôt, ou qui sait jamais !
Rien de tel, la mort n'est pas l'échec de la vie.

Il n'y a pas de liberté tant que la mort est considérée comme l'échec de la vie.

Avec la mort, la maladie
Enfin tout événement qui apparaît et disparaît 
Durant la traversée d'une rive à l'autre...




Existence

 

Il était lourd avec ses angoisses
Plus il avait peur, plus il existait.





Les yeux, dans les yeux ...

 
Pourquoi les hommes se conforment-ils ainsi à ce qui est dit?
Depuis qu'ils sont petits, il font ça
Pourquoi ?

Révolutionnaire dans les tripes, j'ai néanmoins été conditionnée
Je le sais, j'ai traqué cela et le traque encore.

Quand tu as traversé les couches superficielles 
Peur de ne pas être aimé, de ne pas être reconnu par les pairs
Peur de se retrouver tout seul
Rejeté par l’opprobre publique et privée
Tu trouves les couches plus profondes
Et là... la peur de mourir, tout simplement.

Il n'y a plus qu'elle
Tu peux tranquillement la regarder les yeux, dans les yeux...





dimanche 17 mars 2024

La traversée

 

L'onde... oscillation
N'est point un déséquilibre
Les deux forces sont toujours là.

L'observateur fait la particule, ou l'onde.





Onde et sensations


Des vagues, ce sont des vagues
Le plaisir comme la douleur
Des vagues plus ou moins puissantes
Et même des scélérates.

Si en attention tu perçois l'onde
Plaisir et douleur dans les bras l'un de l'autre.

Non, ce n'est pas confusion !


Merci

De cet abandon


L'enfant,
Les adultes l'oublient pour se consacrer à des choses éminemment sérieuses, rarement ils ont conscience d'être esclave de ces choses éminemment sérieuses, soumis à un ordre, à une condition, à un rôle social.
Ils l'oublient à tel point, qu'ils maltraitent sans conscience ces enfants, leurs progénitures, il faut qu'ils grandissent, qu'ils grandissent vite, qu'ils s'intègrent, qu'ils réussissent. Objet de fierté, s’enorgueillir...

Et puis, parfois, quand ils sont bien vieux, certains se souviennent
Traversant les murs, leur enfant du passé
Celui qu'ils ont été, qu'ils avaient oublié, se présente à eux et se met à leur parler
En fait tout au long de leur vie, le petit, l'innocent, le vivant... 
Oui, ils ne l'entendaient pas.


Debra Bernier

samedi 16 mars 2024

Juste imperceptible...

 
VOIR
Quand "le chemin du retour" se fait
Le corps entre en un processus
Qui autorise le passage.

Creuser ce nouveau sillon
Toujours nouveau
Au socle de la souffrance
De l'ouverture à l'inconnu.

Je vous laisserai la marque
A peine visible
A peine audible
Juste imperceptible...



Des vivants et des morts.

 

Ce qui se nie se prouve en même temps
La pensée notamment
Unicité de l'être
Deux visages d'une même chose
Osciller entre les deux rives d'un fleuve
Elle change d'aspect
Mais reste ce qu'elle est.

Y compris pendant cette lente transformation 
Qu'est la traversée entre les deux rives.





Futiles, sans le souffle !

Grands et petits voleurs ?
Oh peuple Amérindien
Ils t'ont tout volé
Et tes terres
Et les troupeaux de bisons
Et tes mots !

Je vois sur le net, ici et là
Tes paroles de sagesse
Ancestrales, je les vois
Que certains s'approprient
Pour une gloire virtuelle.

Oh Peuple des temps derniers
Tant de futilités !
Il manque le souffle
Il manque la vie
Qui se perd
Dans ce processus mensonger.



vendredi 15 mars 2024

Bois flotté


C'est donc un acte décidé
Pleine conscience
Qui est de signifier que message
A été et n'aura pas été entendu
Aussi l'image de la coque vide
Dérivant sur l'océan.

Le bois flotte ainsi
Un jour sur une plage
Bois flotté.



Debra Bernier

Alchimie et c'est une danse

 

Au bout des innombrables interdits
Des lois érigées par les gardiens du temple
Je t'ai trouvé et rencontré.
 
Plus rien ne peut faire cesser ce jaillissement
Il ne connaît aucune frontière
La danse est innée, la danse est sacrée.
 


A la découverte du laboratoire ou une affaire de spécialistes


C'est inscrit dans les esprits, ça !
Ne rien pouvoir sans faire appel à un spécialiste.

Chez certains c'est même inscrit dans les gênes
La moindre évocation de ce niveau de liberté
Provoque des réactions d'une très grande violence
Ce qui est inscrit dans les gênes fonctionne 
Comme tous les instincts les plus primaires, ceux liés à la survie.



Frédéric Bouche

jeudi 14 mars 2024

mercredi 13 mars 2024

De la liberté


Discussion avec le corps médical
Vous avez le choix, on vous le dit
Mais !

Non, ma fille, je n'appuie pas sur le bouton M,O,R,T
J'appuie sur le bouton Vie, qui est
Naissance et mort.

Ils ont bien failli me couper les ailes
Mais Cela veillait ,,,
Chaque chose participant

De la liberté !



Gary Aagaard


D'un coup de rein

 

Car n'être rien
C'est être tout
Et celui qui 
Dans son développement
Donne à entendre 
Une leçon moralisante
D'un coup de rein
Libère la parole
Qui se fait Verbe.



Steven Kenny 


Tu disais...


Tu disais...
Qu'il est inutile de se retourner, qu'il n'y a personne derrière nous.

Oui, l'attention est la trace du "sans trace"
Jaillissement du présent, de l'instant qui se détache, se sépare de la continuité.

C'est parce que l'homme était avant qu'il ne fut, qu'il est.





mardi 12 mars 2024

De la musique...


Ces chants vibraient l'air d'une manière qui nous était tout à fait inconnue. Non, cela ne faisait pas ces choses bizarres de la modernité s'appliquant à produire du spécial, du remarquable, de l'inécoutable. Ils n'écoutent pas ceux qui s'extasient d'autant d'ingéniosité ! Enfin, il ne se passait là, rien de cette comédie.

Ces voix, ces sons, agissaient au plus profond, vibration rencontrant notre propre vibration. Alors, l'évidence que le son peut guérir, rendre malade, tuer. 






Vacuité


Ils restent là, indécis, imprécis
Et pourtant tellement entêtés
N'ont rien à dire
Pas même à murmurer.

Alors je suis sortie
Sur le pas de la porte, le vent m'attendait.

Vibrante paix, profonde et si légère
Abandon sans laisser aller
Un mot pour souffler, vacuité.