Margimond : Pourquoi chercher ces états de consciences... Ils sont, n'est-ce pas suffisant ?
Miche : Chacun dans sa relation au monde fait ce qu'il a à faire.
Margimond : Et, fait, également ce qu'il peut. Oui, tu as raison. On a tendance parfois à ramener tout à soi.
Nous sommes inconscients des dangers
Une fois que l'on est conscient du danger
C'est fini !
L'adolescente avait été le visiter
Lui le grand père à l’hôpital
Il avait fait une chute
Lui le silencieux il parlait.
Déjà il se plaignit des nuits bruyantes
Les infirmières faisaient la java
C'est ce qu'il disait
Et puis, d'un coup, comme ça
Bien en face :
« Tu vois ma petite fille, dans ma tête
J'étais toujours jeune ! »
Elle le regardait cet homme qui pour elle
Avait toujours été vieux, et le découvrait dans sa jeunesse
Alors que lui, pour la première fois, se voyait vieux
D'un coup ! Basculement !
Avant on ne sait pas, après on ne peut plus ne pas savoir
Le fait s'impose, on parlera de réalité.
Comme avec la gestion de la crise du covid
Ce qui était là, prêt à émerger comme causes et conséquences
De notre relation au monde si pervertie
Comme une bulle, ce qu'on ne voulait pas Voir
Que Voir nous engage dans la voie d'un changement profond
Sans possibilité de retour.
« Je suis avec toi »
