Il
y a ces promesses faites aux gueux
Gens
du peuple qu'il faut asservir
Pour
des tâches utiles à enrichir
Les
déjà riches, les puissants de ce monde.
Parmi
ces promesses, celle du paradis
A
l'évidence on ne va pas au paradis
Avec
son corps, poussière tu retourneras
A
la poussière, ont-ils dit.
La
promesse ce n'est pas ça bien sûr
L'espoir
fait vivre !
Alors
l'âme quitte le corps, à la mort
Pour
s'en aller au paradis, au purgatoire, etc.
Ça
c'est ce qu'ils ont dit, qui a conditionné
Les
esprits d'un grand nombre d’adhérents
Aux
religions patriarcales et monothéistes
Les
croyants des textes dits sacrés.
Ce
scénario, rien ne t'oblige à y adhérer
Tu
peux même Voir en toi, ces conditionnements
A
la punition et à la récompense, à la génuflexion
A
la soumission au plus grand, quel qu'il soit.
Et
puis, aussi, tu peux permettre
Dans
ce mouvement d'ouverture qui ne cesse
De
s'amplifier, que d'autres informations jaillissent
En
toi, changeant ta relation au monde.
Alors
dans ce processus évolutif, incessant
Dans
ce travail en toi, que tu as décidé librement
La
graine, l'enfant nouveau, une petite âme
Tous
ces mots sont imparfaits, pour dire cet éveil.
Beaucoup
de matière première, inconscience
Pour
permettre l’émergence de la conscience habitée
De
la conscience individualisée, la seule qui donne
Naissance à l'âme en tant qu'entité.
Louis Janmot