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dimanche 6 août 2023

Le temps est venu, le temps de la douceur

 
En chaque personne son propre rythme
A laisser être, et pourtant !

Nous aurons tout fait à l'arraché !
Brut de décoffrage
Dans cette urgence des situations extrêmes.

Le temps est venu, le temps de la douceur

De la douceur
Non pas de la peur
De la douceur
Non pas des regrets
De la douceur
Non pas des attentes
De la douceur.




lundi 24 janvier 2022

Douceur vers toi... du bout des doigts

 
Et prétendre que le parler sec
Tranchant, voir méprisant
Serait plus juste.


C'est comme une blessure
Celle d'être née dans cette dimension
Où l'hostilité est moteur des relations.

Compétition, être le meilleur
Durer, durer encore
Va savoir, peut-être durer toujours.

Envers et contre tout !

C'est comme une blessure à la terre
A la nature, à cet ordre sans injonction
Qui sans cesse émane de toutes les interactions.

Où chacun, où toutes choses est d'égales importances
Et les rôles changent, c'est sans importance
Dans cette danse.

Je m'en vais par le chemin
Cueillir le plantin.


samedi 7 septembre 2019

De la douceur...


La lumière était si douce
Un vent léger caressait les tissus
Sur la corde à linge.

La lumière allait, venait
Son mouvement aussi était doux
Et la musique, et la vague.

Ce n'était que douceur...



Elfi Cella

dimanche 21 octobre 2018

Si douce ...

Mon inquiétude est douce …
Quand je vivais seule à Paris avec les deux petits, j’avais 20 ans, et beaucoup de soucis…. ma grand-mère m’écrivait de longues lettres parlant de tout et de rien, tous les mois elle y glissait un billet, encore une fleur séchée, et je me souviens de l’une d’elle, où elle me disait :
« Je suis près du poêle, avec mon chat sur les genoux, l’autre est près du feu, je pense à toi, et je t’espère avec tes deux petits bien au chaud aussi »



samedi 28 juillet 2018

Si doucement...

Devant l’eau si limpide, si claire
Qu’on ne peut la dire
Juste sentir
Entendre
L’onde fraîche s’écouler
Lumière

Avoir traversé
La ravine encombrée de roches
De végétaux et des immondices
Que les gens jettent partout
Grimper, redescendre
Graffiner cuisses et mollets
En un effort naturel
Atteindre le plus haut point
Découvrir le plateau
Il touche le ciel
Lumière

La brume descend doucement
Berce la terre sèche
Apaisement de toutes les tensions
L’âme de la petite plaine sourit
Lumière

Tu m’as pris la main
Si doucement, serrée contre ton cœur
Je l’ai entendu battre, si doucement
Lumière.



 Ryan Deboodt  beauty in this subterranean realm

mardi 20 février 2018

Nourrir

La brume descend, s'élève
Caresse la peau sèche de la terre
Apaise toutes les tensions
L’âme de la petite plaine sourit
Lumière !
 
Comment cela peut-il  être, aussi doux
Aussi beau, vaste et vivant ? 



lundi 19 juin 2017

Oh très saine vierge, écoute-moi... intercède pour moi

Quand je fus enfant, aînée de la fratrie de 4, nous étions tous les soirs, à genoux au pied de notre lit, à faire la prière. Un " Je vous salue Marie", un "Notre Père", pas de jaloux !
Je ne me souviens pas d'une première fois, juste que je n'aimais pas ça, cela ne communiait en rien, enfin pour moi.
Je me souviens de la dernière fois, celle où j'ai refusé de psalmodier. Quelle histoire, qu'elle fut grande la colère parentale !

Oh très sainte Vierge, la blanche et la noire dans le ventre profond de la cathédrale de ma ville natale
Oh toi et tes apparitions mariales, toi introduite par la très grande catholique, immaculée conception, sacré concept
Humblement, je m'adresse à toi...

Console les cœurs malheureux
Efface les incompréhensions
Les mots de trop, les mots pas assez
Que le souvenir soit doux
Comme un loukoum... 




vendredi 5 mai 2017

La vieillesse n'est pas gage de sagesse

« Quand on est vieux on se sent vulnérable ».
Je me souviens le petit enfant que nous avions accueilli un soir au foyer, et qui suppliait : « S'il vous plaît monsieur, s'il vous plaît madame, ne me faites pas de mal ! »

Pour cet enfant que les services sociaux venaient de séparer de sa mère sdf comme on dit, je comprends... et puis cet enfant était si doux, tellement gentil, et prévenant, comme ça, sans le faire exprès, sans manigance, sans calcul. Si, si, cela existe sans calcul, dans une ouverture totale, au cœur de laquelle on rencontre le petit jésus, qui n'est autre que l'absolue vulnérabilité indestructible du vivant, en chacun de nous. Non, non ce n'est pas un sophisme ! Je dis bien « absolue vulnérabilité indestructible ».

Mais pour les vieux, je ne comprends pas, ont-ils passé leur vie durant à se croire les plus forts, les plus justes, les plus riches, les plussss quoi ? Qu'ont-ils perdu ? 
Pas même leur suffisance puisque les voilà à se découvrir tellement démunis... en vérité la peur, imminence, que toute leur vie, ils ont repoussé, loin, loin, là-bas et qui est là, tout près... 
 
Voilà, il n'est jamais trop tard, tout à sa juste place. 

vendredi 31 mars 2017

Je t'écris

Je t'écris à toi
Que je ne connaîtrais jamais
Si loin, là-bas
Si loin...

Je t'écris, alors que ton sourire si doux
Flotte dans cette atmosphère brumeuse
Il pleut, tous les jours il pleut
Je prends, tout, je prends
C'est si doux...