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dimanche 4 février 2024

De la méprise


Un jour, quelque chose est né là
Un cri, ne pas accepter la fatalité
La dureté de la vie qui ne fait pas cas
De la fragilité, qui fait fi
De l'individu que les forces abandonnent.
 
Un jour, il s'est mis debout et il a crié au ciel
« Tu ne me prendras pas cet enfant
Regarde ! C'est le plus petit, le plus chétif
Envers et contre tout je le sauverais »
Et cela fut fait.
 
Ne pas se méprendre !
Ce n'est pas pour régner
Ce n'est pas pour triompher
Ce n'est pas pour s'installer
C'est pour traverser.



vendredi 27 octobre 2023

Au commencement

 

Se déchirer l'âme à regarder
Ce que le monde des hommes
Produit de plus laid, de plus violent
De plus incohérent...

C'est ainsi que tout a commencé.






vendredi 31 mars 2023

De la convergence

 

Ce moment qui ne manquera pas
Où toutes les forces vont converger
Travailler ensemble
Naissance d'un monde nouveau.





samedi 8 octobre 2022

Lilith

 

Un habitant de l'ombre des bois
Bien plus profond que l'ombre de l'homme.

Il arrive parfois que l'on porte en son sein un enfant mort-né
Il faut alors l'expulser.


mardi 4 octobre 2022

De la naissance ...

 

Je ne comprends pas, je ne comprends plus, cette hantise du deux, qu'il faudrait n'être qu'Un...
Quand j'avais peur de ça, en vérité, j'avais peur d'être niée, qu'on m'efface, qu'on me piétine, qu'on m'ignore. L'autre se revendiquant Autre, je me sentais rejetée. Et l'instant d’après la peur d'être envahie, digérée, phagocytée ... et c'est bien entre ces deux bras que les relations humaines oscillent tant bien que mal, trop près, trop loin... Si, si... il en est ainsi, les mariages, les divorces, les passions, les attachements, les abandons, etc.

Alors ? Ce qui a changé ?
Je me suis mise au monde, moi-même, maintenant j'en suis sûr, je suis bien née.
Mourir ?
Ahhhh, Oui ! Naître encore.
Voilà la vérité de ce qui est né au moins deux fois en conscience.
Ça ne vous fait pas des catégories, des groupes, non, ça vous fait vous, unique, communiquant dans votre unicité, changeant bien sûr, mais... pas pour ressembler, pas pour faire une assemblée, Non.

La puissance de rencontrer l'autre dans sa différence.
C'est quelque chose !
Vous ne cherchez ni à le changer, ni à fusionner, ni à commercer, vous n'avez pas même un projet en commun, c'est quelque chose !
 
Infini, il est là, vous êtes là... personne ne saurait vous confondre.
J'en parlerai encore, ou plutôt, j'essaierai encore... c'est si singulier.





samedi 24 septembre 2022

Double hélice

 

C'est l'ancien qui prend fin
C'est ce qui n'est plus, qui meurt
La naissance d'un toujours nouveau.
 
Pourquoi toujours nouveau ?
Parce qu'il naît de l'interaction incessante
Entre tous les points de l'univers
Quelque soit la grosseur de ce point.



lundi 22 août 2022

De la naissance

 

Le lien... entendre : échanges d'informations
Communication, conscience
Celle qui a éclot dans la séparation 
Eespace entre corps et esprit, la petite conscience.

La nature a horreur du vide, le vide est énergie
Cet espace apparaissant, océan de l'inconscient
Onde et ... particule, la petite conscience.

Onde et particule, ni l'un, ni l'autre, ni les deux à la fois...






dimanche 17 juillet 2022

Les tombés du nid

 

Tu les appelais "les tombés du nid"
Je voyais ces oisillons
Ils n'ont aucune chance de survivre longtemps.

Pourtant pour un qui sera sauvé
C'est le monde qui change à travers lui.


Ota Janeček

lundi 21 juin 2021

De transparence en transparence

 

Je l'ai retrouvée sous la table

Sous la nappe qui recouvre la table

Elle ne pleurait pas, ne criait pas

Elle ne parlait plus.


C'est eux qui l'avaient mise-là

Repoussée petit à petit

Elle, elle ne se défendait plus

L'avait-elle fait un jour ?


Je lui ai tendu la main

Elle n'a pas bougé

Alors sans plus un mot, sans plus un geste

Je suis restée là, à côté d'elle.


Je n'avais pas besoin de la regarder

Je la sentais, en moi, je la sentais si fort !

Combien de temps a passé ?


Je ne saurais le dire

Le temps n'existait plus...


Une naissance

Comme si elle sortait d'un cocon

Tel le papillon

Je l'ai vue s'éloigner.


Grande, belle

Que de lumière !


vendredi 9 avril 2021

De la naissance, du nouveau-né

 

Il y en a pour penser que l'enfant qui vient au monde le fait sans connaissance. Tout au plus on lui reconnaît une hérédité, un devoir d'appartenir à une lignée, et alors on contestera ma formulation première, ce n'est pas l'enfant qui vient au monde, père et mère lui donnent la vie.

J'en témoigne l'enfant qui vient, qui en a décidé donc, est un puits de connaissances, par contre il ne connaît rien de ce monde qu'il découvre.
Ainsi cette enfant malgré une éducation menée de main de maître, et ce fut la mère qui se chargea de ça, le père ? Lui, il aimait cette femme comme son trésor, il n'a jamais cessé de l'aimer ainsi, dévotion... cette enfant n'adhéra jamais aux croyances qu'on lui imposait.
Ce dieu juge suprême, elle le défiait, elle n'aimait pas non plus cette vierge immaculée, qui n'est autre que le pendant féminin assujettie à la figure paternelle toute puissante.
Cette histoire de l'âme se séparant du corps pour monter au ciel, Oh, ça aussi, elle le contestait. Pas seulement pour les conséquences qui faisaient le dressage du corps « Domine, domine ! Le corps est la lie, ce corps est laid, mal foutu ! Il doit être mis au pas !  Et puisque tu ne le fais pas, je le fais pour toi ! ». Mais plus profondément, pour le non-sens de cette représentation. 
Tout est lié, elle était venue avec cette connaissance, tout est lié et c'est amour. Il n'y avait pas d'amour dans le monde qu'elle découvrait, pas seulement celui des parents, mais celui que les hommes font tous ensemble. Et lorsqu'elle les voyait se grouper en des relations au service de ce modèle dans des hiérarchies auxquelles il fallait se soumettre, en elle ce n'était qu'un cri : NON !
Cette enfant savait que matière est lumière, que la lumière est information qui n'appartient à aucun, accessible à tous pour peu qu'on n'ait pas fait des maîtres et des disciples, des initiés et des non-initiés.

Ton enfant savait cela aussi qu'il reconnaissait la terre comme étant sa mère, sa mère qui souffrait en son corps des impositions toujours plus violentes et destructives faites par les hommes. Tu te dressais devant le cercle de famille pour dénoncer le crime et les responsables. 
Tu regardais le ciel, tu attendais qu'ils viennent te chercher. Qui ? Si ce n'est les êtres de lumière de ce "lieu" d'où nous venons, cet espace qui n'est ni au-dehors, ni enfermé dedans, qui n'est pas un point fixe, ni quelque chose à atteindre au bout de... mais qui nous fait là où nous ne sommes pas séparés.
Vivants dans l' intensité de Voir. 




lundi 14 décembre 2020

J'ai marché vers toi.

 

Conscience, esprit, connaissance

Il y a sûrement d'autres mots

Pour évoquer sans rien en dire

Ce qui est né en vérité.


Premier né, toujours

Unique, toujours. 


A reconnaître dans la foule

A découvrir chaque jour sous la pierre

Dans le murmure presqu'imperceptible. 


Déjà publié ici


mardi 18 août 2020

Comme au premier jour

Tout recevoir de toi
Même ce que je ne comprends pas.

Sur la route, les cavaliers s'éloignent
Derrière eux les champs brûlent
Les papangues sont descendus

Dans la plaine.




dimanche 2 août 2020

Un monde en accouchement

Quand ça discute, que ça discute
Une couche, et encore une couche
Que la partie ne peut pas finir
En moi cela se bouche les oreilles.

« Pitié, arrêtez ! »
J'essaie d'intervenir, je coupe
Je dois bien mal le faire, la partie continue.

Se retirer ?
Mais c'est là partout
Cet enfant qui meurt de faim, je le vois
Comme je vois celui vendu à la société de consommation.

Alors agir est, refuser de tomber en indifférence
En confusion
Vivre cette tension entre dire et taire
Voir ce temps de la mutation au cœur de la matière.





jeudi 23 avril 2020

Femmes !


Sûrement que c'est mal exprimé, mais cela parle de si profond
Que la raison ne peut connaître
Elle qui trie, qui classe, et finit toujours par juger
Comme si elle détenait le pouvoir absolu de dire
Le juste et le faux
Et ce faisant elle produit le beau et le laid
Pauvres petites créatures les voici rejetées
Plongées dans les enfers de cette vérité unique !

Que vont-elles faire ?
Se trémousser, crier bien fort, pleurer ?

Femmes, soyez fortes !
Portez plus loin cet enfant en votre sein
Il vous faut encore le garder en vous
Laissez-le encore puiser à votre chair
Marchez, marchez, seules par devant
Et sur les pierres à la porte du désert
Lui donner naissance.




Luo Zhongli

mercredi 18 mars 2020

Au pays des papillons


Ce chant
Ton chant
Vivant en moi.

Il fallait oser
J'ai osé
Et ça fait toute la différence.

Amour qui libère
Ailes de la chrysalide
Qui s'ouvrent au soleil.




vendredi 28 février 2020

De cette vision...

Alors, elle se dit qu’elle n’avait pas assez veillé
Qu’un court instant elle s’était absentée
L’air était si doux
Elle avait plongé dans l’onde claire
Écouté les oiseaux
Laissé le soleil caresser la peau
Et sur le chemin du retour…
Un pressentiment, puissant, terrassant
De ceux qui apportent les images
Qu’on tient loin de soi
Et qui pourtant surgissent là

Elle le vit s’enfoncer dans les marées
Elle poussa un cri
Qu’il n’entendit pas
A terre elle tomba
Comme la vague
Qui claque la roche

Mais déjà elle était debout
Quoi qu’il puisse arriver
Quelques soient les apparences
Elle ne ferait pas, en sa tête
En son cœur
Le non sens, le sans réponse

Et ce n’est pas le vide
Qui répondait
Mais une présence si vaste
De si beaux paysages
Libres sauvages.

Sans voix elle était
Ne connaissant aucun son
Pour dire ce qu’elle voyait là.




Judith Clay

samedi 9 novembre 2019

Tous ces instants présents ...

Conscience...
Présence au monde
Monde en présence
Écoute et être écouté
Voir et être vu.

Le petit chat a ouvert les yeux
- Regarde, il a les yeux bleus
- Oui, tous les bébés chats ont les yeux bleus
- Tu crois qu'il voit ?
- Je ne sais pas, mais il entend et il perçoit les odeurs, ça c'est sûr
- A son âge moi je voyais
- Ah ?
- Oui j'ai vu dès que je suis né. J'ai vu des mains gantées de plastique blanc, et ces mains m'ont emporté dans un espèce d'évier pour me laver, c'était tout blanc. Ces mains, je ne sais pas si c'était des mains de femme ou des mains d'homme.
- C'est une image en toi ?
- Oui, je la vois toujours aussi bien.
- Et comment te sentais-tu ?
- Je ne me sentais pas, je voyais.
- Oui, je te crois. Tu voyais avec ta conscience, comme les personnes qui dans le coma peuvent raconter tout ce qui se passait autour d'elles, et même au-delà des murs. Quand ma grand-mère est morte, alors qu'elle traversait ce qu'on appelle l'agonie, déjà absente à ce monde, toute la nuit sa conscience était là. Elle entendait, elle voyait et en cela elle se souvenait. Je l'ai perçue sans l'ombre d'un doute.
Tu as vu et c'est bien la lumière qui nous fait voir, la lumière est en tout, sais-tu ? Au cœur de la matière, toute matière, la lumière et c'est conscience. Les formes, c'est après, c'est après que ton cerveau a dit : les gants et l'évier et la douche, et c'est juste.



Jürgen Görg

mardi 5 novembre 2019

Un enfant nous est né


Ce besoin de sécurité si grand
Attendue, exigée du monde extérieur
Celui dans lequel je vis, je me déplace
Je grandis
Révèle la problématique de la psyché.

La psyché humaine est née
Il n'y a pas si longtemps
Qu'on a coupé le cordon ombilical.

Qui est ce "on" ?
Je ne pense pas à une entité séparée
Mais au pouvoir intrinsèque de création de la Nature.

On a dit que l'homme n’obéit plus aux lois de la nature
C'est un fait, mais le voudrait-il, qu'il ne le pourrait pas
Quelque chose s'est passé en lui
Quelque chose se tente par lui
Dont il est à la fois le sujet et l'objet
Non pas dans un rapport direct
Bien qu'il agisse comme s'il en était ainsi
Mais par le jeu d'un tiers-caché.

La psyché de l'homme a toutes les caractéristiques
De l'adolescence, ce n'est pas sans lien
Avec l'apparition de cet âge incertain
Qui se prolonge aujourd'hui en une post-adolescence
Qui semble s'enliser dans un fatras de causes à effets.




Mikalojus Konstantinas

lundi 19 août 2019

Le baiser du papillon

Cette attitude si délicate
Vol de papillon
Toute l'intelligence du monde
Dans ce grain de sable.

Léger frôlement
Te voilà, souffle si léger
Raie de lumière
Te voilà !

Moi, je souris
Et c'est le grelot de ton rire.