Du silence

 

Ce qui est beau, vraiment beau
Réduit au silence le vacarme
Le Vacarme de ce qui est laid.

Au cœur, la vulnérabilité

 

Si c'est le beau qui te fait pleurer

Ne crains rien, la force est avec toi

La force au cœur de la vulnérabilité.

Diane

A Sarah

Quand tu vois, quelque chose de beau, vraiment beau

Aussitôt envie de partager

Que la balle que tu as reçue quelqu'un d'autre puisse la recevoir à son tour

Que cela multiplie encore, encore !

Lumière, lumière !

Mon enfant...

"Cela"

On ne convoque pas le beau
Il surgit, vous éblouit
Peut-être l'aurez-vous senti
Venir, 

Peut-être...

Chris Hytha 

Etincelles au fond des yeux...

Il y avait des étincelles

Oh joie !

Au fond de ses yeux !

Elle écoutait ce drôle de pianiste

Dans le hall de l'aéroport

Elle n'écoutait que lui.

Tout encapuchonné le gars

Frappait les touches, fort ! et c'était beau 

Contre toute attente c'était beau !

Éphémère et éternel, ton sourire

Le Beau est là, non pas dehors, ni dedans d'ailleurs

Dehors et dedans ne cessent de s'opposer

Comme si le langage en mots était le produit

De cet état de séparation pour le justifier ou le condamner.

Alors on parlera de juste position

Mais cela laisse encore supposer qu'il y en a une autre

Qui ne cesserait pas juste

Pourtant...

Au-delà des mots, au-delà de cet effort pour les arracher

A cet état de confusion mentale qui enserre même les cœurs

Il est possible d'entendre, de voir

Que nous ne sommes pas ces entités séparées.

Tout communique d'un tout

Dans une harmonie vivante.

Cela n'est pas de ma volonté

Ma volonté je la connais, elle tord, vrille, projette

Elle ne cesse de déformer et c'est si dissonant

Cela Est.

Déjà publié ici 

 

 

Clin.F.Barton

De l'intensité !

Il était beau ! Si beau !!!

L'émotion était belle, si belle !!!

J'ai pleuré

C'était trop !

J'ai pleuré, pas moyen de retenir les larmes

Et les sanglots, tressaillement du cœur

Quand ton âme déborde

Que plus rien, plus rien ne retient.

On ne revient pas intact de cette intensité

Plus rien ne saurait être pareil

L'échancrure chaque jour, s'ouvre un peu plus

Le moment approche... il est si près...

Odilon Redon

Il n'est déjà plus là...

- Mots inutiles ? 

Mais non voyons, rien ne peut véritablement l’être
On aura parlé du bruit
On aura endossé tous les vilains rôles
Mais comme les habits que l’on ôte le soir
Avant que de se glisser dans les draps
Cela n’était que pour donner le change.


- N'es-tu pas entrain de justifier, de te justifier ?


La justification appartient à celui qui s'est arrêté en chemin, pour le marcheur, véritable chercheur, c'est acte de sincérité. Il n'est déjà plus là. 

 Abbey Panda Richards

Il y a toujours une image pour l'esprit

Car celui qui a une belle image de lui

Chantante, dansante, souple

Si bien qu'elle ne s'identifie pas

Plus longtemps que l'instant

Celui-là rayonne

Son sourire transparent

Glisse d'un nuage à l'autre.

Alors nul besoin de demander à l'autre de changer

Que lorsqu'il aura changer, on verra !

Et l'on échappe à cette méprise qui fait

Que l'on se croit malade

Alors que c'est l'autre qui est malade.