Les deux forces

Ah ! la fausse sagesse qui liquéfie la matière neuronale 

Vide le corps de toute énergie

Impuissance par conditionnement

Ils finissent par avoir peur de leur ombre

Alors ils l'effacent et du coup se privent de la lumière

Se font tout petit.

Les deux forces !

Où es-tu ?

Je ne suis ni l'une, ni l'autre

Depuis le premier instant elles sont

Alliées si puissantes

Ne privilégiant ni l'une, ni l'autre

Par moi, elles se rencontrent et se marient.

Déjà ici

Créateurs

Nous créons toutes les conditions. 

Nous pouvons voir cela ; nous pouvons nous voir, faire cela

Les conditions où l'on se fait esclave, grain de sable 

Parmi tous les autres grains de sable sous le godet de l’excavatrice.

A la condition « Unique », où j'habite ma maison

Une grotte, une embarcation, une ouverture sur l'autre monde

C'est une question de densité, de structure, de solidité.

Toi, je t'ai reconnu.

Unique, le seul. 

Déjà ici

Effet lumière, ou, au coeur

La loi de causes à effets implique un développement linéaire, avec un début et une fin. Les plus malins, ont raccordé les deux bouts pour en faire un cercle, ils parlent de cycles, naissance et mort, l'un meurt pour que l'autre naisse.

Tout ça à plat, le monde en 2D. Sur le sol plat de la planète dessiner des cercles qui se croisent, parallèles, des cercles bien à plat.

Aussitôt que l'on rajoute une dimension ce modèle de la loi de cause à effet ne tient plus la route.

Et me direz-vous pourquoi rajouter une dimension ?

Tout simplement parce que dans certains états de conscience, ils sont !

L'esprit médusé par la beauté du spectacle, peu à peu apprend à se repérer, à en dire quelque chose, même si ce n'est pas grand chose.

Aussi, c'est bien dans cette condition de connexion à sa propre relation au monde, que la parole, que les mots peuvent transporter quelque chose de cette perception plus profonde d'un réel infini (jamais fini).

Le vigile

 

Si tu te fais vigile, il te faut savoir sur quoi tu veilles ainsi, nuits et jours...

Si tu ne l'ignores encore, c'est tout juste jalonner ton chemin d'interdits.

Quel est ce bien si précieux 

Qu'il te faille le porter jusqu'à l'autre rive ?

N'as-tu pas, ainsi, pris en charge, la charge d'autrui 

Le condamnant à ne point vivre sa vie ?

Se tromper à ce croisement des chemins

C'est se perdre tout à fait.

Tu reconnaîtras la justesse, à la paix intérieure

Qui précède, accompagne et ferme la marche.

Merci Anonyme

Anonyme : Au plus haut du mât
Ouvert à ce qui vient
Le vigile.

Miche : Pas sûr que ce soit la meilleure position, le haut du mât ...
Noé envoya la colombe.

Anonyme : Ah, ces capitaines!

Miche : Capitaine et vigile travaillent de pair, non ?

Anonyme : Ce serait préférable, l'un n'étant pas l'autre...

Miche : Le navigateur solitaire fait tout ça, tout seul ! Même briquer le pont..

Anonyme : Certes: Il est son seul équipage.

Miche : De fait !

Du chemin qui n'est pas

C'est un bain chimique
On est en mesure d'agir sans se poser de question
Et aussi bien ne rien faire sans que cela pose problème.

Cela ne fait pas une définition de ce qu'est, ou serait la liberté
Et la question : est-ce possible d'être libre ?
N'a pas de place dans cette expérience.

La première fois qu'on arrive-là, on ne sait pas bien ce qui s'est passé
Et puis ça s'en va et ça revient...
Comme dans la chanson.

Et finalement on est en mesure d'y retourner volontairement
Cela ne s'oppose à rien, c'est marcher seul dans une montagne escarpée
L'air y est vif et rare, le ciel limpide, vacuité.

 

Gerald Brom

"Où vont-ils ainsi ?"

Des photos

Des visages, des regards...

Instant, instant, dis-moi

Où vont-ils ainsi ?

Chemin lacté

Si beau chemin...
De petits cailloux
Et de vents

Ce chemin du coeur

 
Avoir traversé
La ravine encombrée de roches
De végétaux et des immondices
Que les gens jettent partout.
 
Grimper, redescendre
Graffiner cuisses et mollets
En cet effort naturel
Atteindre le plus haut point.
 
Découvrir le plateau
Il touche le ciel
Lumière.
 
La brume descend doucement
Berce la terre sèche
L’âme de la petite plaine sourit
Lumière.
 
Tu m’as pris la main
Si doucement, serrée contre ton cœur
Je l’ai entendu battre, si doucement
Lumière.

James Picture.

Alors tout est là ...

Quoi que tu invites dans ta maison
Cela finira par se présenter conforme à tes attentes
Mais si tu tiens ta maison claire, ouverte
Paisible
Alors, tout est déjà là…

Ça change tout !

 

La croyance change tout
Un esprit attaché à l'idée 

D'un chemin d'ici à là-bas
En séparation toujours
Ne connaît jamais la vérité
Qui est chose vivante.

Ce monde... que je suis

 

Je me demande encore
S'il suffit de se sauver soi
Ça je sais le faire !
Tirer les rideaux
Le corps allongé
Entendre le chant
Et chanter avec la vibration
Ça je sais le faire !

Et puis …
Ouvrir les yeux
Et ce monde qui agonise
En tellement d'incohérences
Tant de haine !
Qu'on me dit utopique
Que c'est se battre contre des moulins à vents
Que je ferai mieux de me taire.

Pas grave
Je continue
Un pas et un autre pas...

Déjà publié ici

Uni-vers

Et le mot
Et le silence
Et la présence
Et l'absence
Tout, oui, tout
Est vibration.

Quelle direction ?
Toutes les directions !
 
Impossible
D'en faire une pratique
Une méthode
Une discipline
Une morale
C'est amour.

Déjà ici 

Claudia & Wynand du Plessis

Ce refus en nous... question de choix

 
La seule chose qui fasse vraiment barrière, c’est le refus en nous
Quelqu'un pense qu’il y a quelque chose à défendre.

Qui ?

Personne en vérité…   
Contre quoi ?

C’est toujours contre soi, même où cela se veut contre l’autre
Une tension physique qui fait entêtement
Abrutissement au sens large du terme.
 
Dès que cela cesse de s’arc-bouter
Ce n’est plus que communication.

Merci Triskèle

Triskèle : Très juste vision, mais certains ont beaucoup de mal à cesser de s'arc bouter, s'aggripant à leurs convictions, alors qu'elles sont fausses, mais ils ne le sauront pas tant qu'ils ne tenteront pas la communication.

Des Mots : Il me semble qu'au cours d'une journée tout se présente, la résistance et le lâcher prise, l'ouverture et la fermeture...

Les chemins cachés

 

Tout demande à être dépassé parce que si non

Tout nous enferme.

La parole nous enferme

Mais aussi le silence

La souffrance

Mais aussi l'indifférence

Absolument tout

Là où il n'y a pas de dépassement.

Qui ou quoi permet le dépassement ?

La réponse la plus simple est le "je"

Et pourtant le "je" est si souvent cause d'enfermement !

Déjà publié ici

Cela a quitté...

Le sentiment de culpabilité a quitté
Laissant un espace pour un autre regard
Un autre questionnement.

Ainsi donc les sentiments négatifs
Peur, remord, culpabilité, haine, jalousie, etc.
Sont à l'origine du conditionnement.
Un ingrédient de la formatation des cerveaux.

Mémoire vive

 

Je sais d'où nous venons, où nous allons
Il n'y a aucun doute là-dessus.

Je ne dis pas que je connais le chemin
Il n'y a pas de chemin, dans le sens
Qu'il serait tracé, qu'il suffirait de le suivre
Parce que d'autre en ont décidé.

Il n'y a pas de retour en arrière

 

Cette personne parlait d'étapes, d'une progression bien définie en ses termes et résultats, je l'avais jusque-là écoutée et le charme agissait. C'est donc l'insistance : des étapes, des définitions, qui me fit réagir. 

 

-- Mais enfin, il faut bien penser le chemin du retour, le chemin pour rentrer chez le père !

-- Ouahhh, tu fais tout ça pour rentrer chez le père ? Qu'est-ce que c'est que cette idée ? Il eut été plus simple de rester chez ton père.

-- Non, je rentrerai fort, et sage, grandi, je pourrai prendre sa place.

-- Hé ben, bon voyage à toi, moi je ne rentre nulle part. 

Déjà publié ici

Anonyme : Le père symbolique, peut être ? Comme rentrer chez soi.

Miche : Oui le sens de la famille peut-être très étendu ou très rétréci, c'est même chose.
Cela ne change rien, il est toujours question d'un retour, vers un "lieu" qui attendrait ce retour comme "on" attend le messie.
Soit tout change à chaque instant
Soit rien ne change
Dans les deux cas, le retour n'a aucun sens.

Quichottine : J'aime la réponse.
Faut-il vraiment devoir "rentrer" quand l'important est le chemin parcouru ?

Miche : Pour le Petit Poucet, le devoir "rentrer" était important, un peu comme si cela faisait parti du chemin, mais voilà...

Mikko Lagerstedt

Ténu

Tout quitte et c'est bien 
Tout quitte ne reste qu'un fil
Que je tire encore
Toujours plus ténu.

Il ne casse pas
Ne cassera pas
Toujours plus fin
Il disparaît.

Ejaz Khan

Du chemin caché

 

Un même mouvement de la pensée
Fait le crédule et le raisonneur.

Il n'y a rien de plus vrai que le merveilleux
Ni le même, ni tout à fait autre, le chemin caché...

Merci

Intimité

C'est à l'heure des ombres allongées
Une rue
Destins de femmes croisés
Solitudes et amitiés
Une rue, une ville, des ombres
Couleurs dorées
Non pas des blés
Larges allées, circulation
Sans bruit
Une femme titube
Elle avance
Elle s'accroche
Elle sanglote.
 
La peine est immense
Belle, si belle
Jeune, si jeune
Mince, si mince
Elle titube mais ne tombe pas.

Thibaut Grevet