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jeudi 11 mai 2023

Sans pitié

 

On l'appelle le lieu sans pitié
Ce n'est que force et droiture
Non pas la morale qui réclame
Pour celui-ci la peine, la grande peine
Et pleure sur celui-là, oh plainte infinie.

Droite et franche
La force.




mercredi 1 février 2023

"Le lieu sans pitié"

Tous ces gens  qui disent ce qui n’est pas possible
Ne voient  pas qu’ainsi ils produisent l’impossible
Encore que, une certaine animosité, un regard trahit  
Leur volonté qu’il en soit ainsi. 
Méchanceté ? 

On pourrait le penser, à cause de l’agressivité
Mais ce n’est que de la peur, la peur de l’inconnu
La peur de perdre le connu…
La différence ? 
Avant cela me faisait pleurer, maintenant cela me fait rire

Serais-tu sans pitié ? 
Tout à fait !  
La pitié est une calamité, sentiment de supériorité 
Par le jugement de valeur, violence sournoise 
Qui s’insinue dans les relations humaines vouées au mensonge.  

Libérer les relations, toutes les relations, du mensonge !





mardi 7 décembre 2021

"Le lieu sans pitié"

 
Il n'y a pas de lieu où cela serait mieux
S'il existe, déjà te voilà prisonnier, à défendre
Ce que tu considères être ton bien.

Il n'y a pas de personne avec laquelle cela serait mieux
Si elle existe, te voilà dépendant, attaché, gémissant
Dans la peur de perdre ton bienfaiteur.

Tout passe et c'est bien
C'est dans ce mouvement que se révèle
L'absolue sécurité.



OVNI

samedi 13 février 2021

Juste l'intensité

Il y a dans cet état, ici nommé désespérance

Quelque chose d'absolument définitif

Dont on ne cherche ni à guérir, ni à se consoler

Surtout ne pas se plaindre.


Une solitude d'une grande austérité qui ne retient rien. 
Être au bout, après, il n'y a plus d'après. 
Alors dans ce mariage noir auquel on ne résiste pas, il se passe autre chose...

Une forme de détachement qui n'est pas indifférence
Juste qu'il n'y a plus de différence entre ceci et cela
Juste l'intensité.




mercredi 10 février 2021

Des portes

 

Dans ce parcours, ce que j'en comprends (c'est forcément subjectif), il y a des portes, des passages vers d'autres « niveaux de conscience » ou encore d'autres états d'être.
Il n'y a pas d'état permanent, je n'en connais pas, un moment y être, un moment n'y être pas.
Une progression ? Non, le vivant Est, en tous points, en tous temps, en toutes circonstances, Etat de perfection. 
Chaque passage laisse une trace dans le corps/esprit. Si bien qu'après plusieurs traversées, il suffit d'un instant pour y être. On sait ce que l'on vient chercher là, on le trouve, on s'en nourrit, et quelque chose d'autre s'accomplit.
Plusieurs portes, c'est mon expérience.

Hier, la "porte du désespoir"... première expérience consciente du « lieu sans pitié ».
Elle avait été envoyée en colonie, elle avait une dizaines d'année, cela se passait mal. La maison, les parents lui manquaient et l'endroit était sinistre. Tout lui était hostile, à un point ! Elle avait même été accusée d'un vol qu'elle n'avait pas commis. Elle avait décidé (croyait-elle) de ne pas se plaindre dans ses courriers aux parents. Donc, elle était là dans cette souffrance tue,  ne s'en défendant pas,  n'appelant pas au secours, ne demandant pas d'aide, ne pleurant pas, faisant face à cette situation...  les choses s'immobilisaient  en elle. 
Et puis d'un coup, après des jours et des jours de cette tension, un basculement. Le temps n'existait plus, elle était là, elle y avait toujours été, y resterait à tout jamais. Ce n'est pas qu'elle avait perdu la raison, elle savait que le jour de rentrer à la maison viendrait, mais à un autre niveau, tout aussi déterminant, plus déterminant que ce que la raison aurait pu argumenter, elle était là, au-delà du temps, de la désespérance, sans attente, sans peur. 

Cet état de conscience est d'une clarté incomparable, l'esprit y est vif et tranchant, en des compétences nouvelles, neuves ! Tout ce qu'il touche il le rend clair, évident, sans l'ombre d'un doute. Position du témoin, qui voit toutes les ficelles, qui voit venir alors le geste précis. La question de l'illusion, de la subjectivité, n'a pas sa place en ce lieu parce qu'il y a action. 

Hier la "porte du désespoir" qui guérit de  la désespérance.  




mercredi 22 août 2018

Face à face

Tranchant sur tranchant

Dans le face à face, il n'y a pas de pitié
Parce qu'il n'y a pas de peur.
  
 

Stéphanie Ransser

mercredi 4 janvier 2017

Elle s'en balance

Assise sur sa branche petite lutine
Ses petites jambes se balancent
Dans le vide
Regarde ce drôle de monde
Qu'ils disent réel
Si sombre malgré les lumières
Artificielles
Si triste malgré les cris des joueurs
Petite lutine, sur sa branche
Se balance...

mercredi 7 décembre 2016

De la grotte

Savoir avec une acuité déchirante
Savoir qu'il n'y a nul endroit en cette terre devenue
Nul endroit, si ce n'est en soi.