Dans
la nuit un coq a chanté
Le
chat roux est rentré
Nous
voici pour le deuxième jour
A
l'accostage de cette rive
Comme
hier, j'irai chercher du bois mort.
Ma
mère m'a dit, qu'ainsi je renoue avec cette grand-mère
Qui
n'ayant pas d'argent pour acheter du bois...
Ce
n'était pas un compliment, cela parlait de déchéance
Elle
qui vit dans sa petite maison proprette, toute neuve ou presque
Dans
sa résidence pavillonnaire, avec tout le confort moderne
Le
docteur qui vient tous les mois pour sa visite de contrôle
Ça
contrôle, ça se contrôle.
Le
coq chante encore, cette fois, c'est bien le matin.
mercredi 16 août 2017
mardi 15 août 2017
Parler sacré, toujours...
Je
me hâte dans la cour, chercher la vieille cocotte
J'y égoutte les pâtes, cette eau bouillante est désherbant
Refroidie, c'est la base d'un bon engrais naturel.
Elle m’interpelle, c'est l'heure où elle a mangé
Elle s’ennuie
Je n'ai ni le temps, ni l'envie.
Elle me parle du soleil revenu en ce jour
« Nous en avons besoin ! » C'est ce qu'elle dit.
Et là, ça sort comme ça
« Oui, les poules aussi on besoin de soleil ! »
Elle blêmit, elle frémit, va-t-elle se trouver mal ?
Ses poules qu'elle tient enfermées dans une cage
Ses poules qui assistent au sacrifice
Qui de toute leur vie ne connaîtront pas la bonté du soleil
Sous les tôles, le froid ou la chaleur étouffante
Salut la voisine !
J'y égoutte les pâtes, cette eau bouillante est désherbant
Refroidie, c'est la base d'un bon engrais naturel.
Elle m’interpelle, c'est l'heure où elle a mangé
Elle s’ennuie
Je n'ai ni le temps, ni l'envie.
Elle me parle du soleil revenu en ce jour
« Nous en avons besoin ! » C'est ce qu'elle dit.
Et là, ça sort comme ça
« Oui, les poules aussi on besoin de soleil ! »
Elle blêmit, elle frémit, va-t-elle se trouver mal ?
Ses poules qu'elle tient enfermées dans une cage
Ses poules qui assistent au sacrifice
Qui de toute leur vie ne connaîtront pas la bonté du soleil
Sous les tôles, le froid ou la chaleur étouffante
Salut la voisine !
Lieu saint parmi les saints
Il
n'y a pas lieu de se justifier
C'est un piège
Qui nous prive de notre souveraineté.
C'est un piège
Qui nous prive de notre souveraineté.
Ne pas en faire une question de personne...
Ce
qui est juste ne saurait rester fâché, car après tout ce sont
toujours des incompréhensions qui séparent les gens.
Il
y a des incompréhensions qui semblent irréductibles, mais ce n'est
pas vrai, toutes finiront par s'effacer.
Il
y a des incompréhensions que certains ou certaines
dressent comme des vérités absolues. Il n'y a pas de vérités
absolues là où le vivant agit.
Il
y a des incompréhensions qui de générations en générations ont
creusé des précipices... mais là encore cela pousse, cela tire,
des ponts, des passages, des circulations...
Tiens,
aujourd'hui le soleil sera de la partie.
lundi 14 août 2017
"Ton corps parle à mon corps"
Incommensurable
rapport entre
L'infiniment petit et l'infiniment grand
L'infiniment petit et l'infiniment grand
De
quoi chambouler la raison
Qui voudrait bien aplatir tout ça !
Dans
la conscience de "ton corps parle à mon corps"
Le
champ de perception s'ouvre à l'infini.
La graine dans l'ombre
Ce
n'est pas sur la place du village que je te retrouve
Non ! Sur cette place je te vois passer
C'est au fond du bois
Dans cette ombre dont tu me parlais
« Je ne dis pas ce que cela n'est pas, mais bien ce que cela est. »
Tu vois, il y a des mots qui n'ont pas besoin de changer
Ils sont là de toute éternité
Les ramener encore et encore à la surface
A chaque fois quelques uns les entendent
Et la graine est plantée.
Non ! Sur cette place je te vois passer
C'est au fond du bois
Dans cette ombre dont tu me parlais
« Je ne dis pas ce que cela n'est pas, mais bien ce que cela est. »
Tu vois, il y a des mots qui n'ont pas besoin de changer
Ils sont là de toute éternité
Les ramener encore et encore à la surface
A chaque fois quelques uns les entendent
Et la graine est plantée.
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