dimanche 18 mars 2018

De la mise en danger


Il y a bien un moment où on ne laisse pas venir les choses à soi
Ce serait trop de souffrance !
Enfin...

C'est donc qu'il existe des gens dépourvus de toute sensibilité
J'ai toujours du mal à y croire ! 
Ou alors c'est que je ne veux pas le Voir.

Comme se protéger, mais au final
Se mettre en grand danger !























Genezis terminator

Ensemble contre l'intelligence du monde


Ils changent de nom, de raison sociale
Qu’importe.

Les incohérences, les conflits, les massacres
Font les hommes ensemble
Contre l’intelligence du monde. 



samedi 17 mars 2018

Quand ?


Quand le temps s’absente
Qu’il se fait plus léger que l’air
Quand la respiration se fait ample
Que l’on ne sait plus où elle commence
Où elle finit
Que peut être c’est le monde qui respire là

Comme un roulement de tambour
Qui traverse la vaste plaine.




Responsable mais non coupable


En aucune façon l'être humain ne peut être jugé coupable, il n'a pas décidé de ce qu'il est devenu, il le subit et le reproduit, ignorant qu'en lui est la solution.
Là est sa responsabilité parce que ce qu'il est devenu peut lui permettre de franchir le pas d'une condition de conscience à une autre condition de conscience.
Cela ne peut se faire sans un effort consenti, sans un intérêt viscéral pour l'enfant, pour la nature, pour le vivant quelque soit sa forme apparente.

« Grain de sable je suis », cela se dit et cela devient une excuse au laisser aller, car en vérité le grain de sable par l'interconnexion qui le fait, est l'univers tout entier.




Internet

Traverser le concept de la forme...


Il n'y a pas de sécurité dans le vivant mais une attention de chaque instant. 
La raison a le pouvoir de créer un sentiment de sécurité qui fait écran à la perception de la "réalité" qui ne cesse de se transformer, vacuité ; la raison est suffisamment développée chez l'homme pour faire cela durablement. 

Sur quoi repose ce sentiment de sécurité? 
Les habitudes d'un quotidien planifié, aussi l'habitude de penser que l'on comprend. Comprendre en ce qui concerne "créer un sentiment de sécurité" c'est l'explication que la raison propose produisant ainsi une représentation du monde, de la relation, d'une situation, d'une information, d'une émotion, d'un sentiment, de la perception.
Il semble que plus le raisonnement est logique, vérifié maintes et maintes fois, exposé, rédigé, plus il renforce le sentiment de sécurité : « Voilà je sais qui je suis, ce que je fais dans ce monde, je sais d'où je viens ou je vais ». C'est bien le travail de la raison en moi, justifier de mon existence, de l'existence de mon espèce, et même du sens de la vie.


Cette représentation a-t-elle le pouvoir de me procurer un sentiment de sécurité si elle va à l'encontre de la représentation admise par le plus grand nombre ?
Oui avec la maturation de la raison en soi, cela devient possible d'obtenir un sentiment de sécurité avec sa propre représentation. Il faut alors consacrer tout son temps à la conforter, la peaufiner, la défendre, etc. Ne pas la laisser être remise en cause. 


Voyant ce mouvement en soi il est possible de saisir que le problème n'est pas d'adhérer à une représentation consensuelle, ni d'avoir sa propre représentation, mais de se laisser leurrer par l'importance de la représentation et donc de celle de notre compétence à raisonner jusqu'au point d'en oublier qu'elle est limitée.
Voir n'est pas raisonner, la vision ne produit pas une représentation, la vision libère l'esprit de l'abus de pouvoir de la raison.
Sur cette planète seule l'espèce humaine est confrontée à ce défi de la raison, qu'elle trouve sa juste place, ne fermant pas la porte à ce qui n'est pas elle.
Nul doute que l'homme s'est identifié à la partie qu'est la raison, puisqu'auprès de lui aucune autre forme de vie, et même le frère, ne trouve sa place, sauf à devoir la justifier.




Ils ne sont pas venus assez près, de peur de tomber
Dedans ce qui semblait vide
Ils ont approché pensant récolter quelques graines
Ils sont devenus des satellites
Et tournent en rond sur une orbite.




Vanity Fair

vendredi 16 mars 2018

Pour le meilleur et pour le pire !!!

"Pour le meilleur et pour le pire"
Quelle curieuse expression
Qui porte à toujours craindre le pire
Et de fait, le pire survient
Puisqu’il est attendu.
 
Pourtant, c’est toujours, le meilleur
Qui se présente à nous
Toujours !
 
Mais quel est donc cet ensorcellement
En l’esprit humain, qui le porte à tant d’exigences
En même temps, le fait en tant de renoncements ? 
 

Esprit neuf

C'est si rare de voir un esprit aborder la rive
Sans idée préconçue
Le faire neuf vraiment.