dimanche 17 juin 2018

Et le choix, dis ?

Si c'était sans choix
Il n'y aurait aucune raison d'en parler
La question n'aurait pas d'existence.



 Source internet

De la rose...

La rose du petit prince pourrait bien nous égarer
Et nous condamner à ce penchant si fort aux attachements morbides
Ceux qui font les regrets, les carences, les ressentiments
Alors considérons la question dans son entièreté.

« Retourne voir ta rose, elle est unique »
Le petit prince va retrouver sa rose et pour cela mourir
Mourir aux attachements, quel paradoxe !
Pour la raison seulement.

L'attachement Vivant, ne connaît ni l'amertume, ni le manque
L'autre est là, partout, en toi, surtout en toi
Si doux, si caressant, fluide d'informations
Circulation des énergies, quel bonheur !

Un bonheur sans fin, et Voir, il est aussi sans commencement
Sans cause, sans objet, il EST. 



 Internet 

Et voilà !!!

Une parole pleine qui ne cesse de naître
Un amour qui se donne sans attente de retour
Et c'est tout. 



Nikolay Reznichenko Николай Резниченко 

samedi 16 juin 2018

De l'amnésie

Je ne veux rien oublier
Non à la manière des ressentiments
Ne rien oublier vraiment !

Je ne veux rien oublier
Je ne veux pas avoir à revenir
Chaque jour, chaque nuit récapitulation.

Car celui qui oublie, s'oublie
Et sans cesse se trouve dans l'obligation de revenir
Dans cette dimension de l'incarnation.

Revenir chercher ce qu'il a oublié
Il ne sait plus l'oubli, il est devenu la quête.



Edward Hopper "Sunlights in café"

A toi ma petite amie M.

A l'ami bien sûr, je souhaite le meilleur
Toujours le meilleur, même si c'est sans moi
Loin de moi, dans l'oubli de moi...

Il n'y a pas d'autres façons d'aimer
Cet autre, tout autre, qui finit toujours
Je dis bien « toujours » à manquer.

Alors tu ne sais plus désespérer de l'amour
Tu es l'amour dans la clarté
Devant toi, en toi..
 
Bien sûr c'est en chemin
Que le pur amour n'a pas de forme...




 Internet modèle coiffure 

Ce qui est vraiment horrible...

Quand les yeux te sortent des orbites
A force d'avoir vu tant d'horreurs !
Non je ne parle pas de coulées pyroclastiques
Ni de la vague du tsunami
Et dieu sait que c'est effrayant
Mais ce n'est pas cela qui est horrible !

Ai-je besoin de préciser ,
Préciser ce qui est vraiment horrible !



Internet 

vendredi 15 juin 2018

Tu n'avais pas de nom...

Laisser venir dans le silence
Celui qui se présente déjà
Comme une absence, un vide
Un manque, un cri inaudible !

Oser l'expérience de cette souffrance
Oser ce face à face sans pitié
Et voilà …

Tu es là, douce vibration...