lundi 13 août 2018

De l'émotion...

L'émotion de naître
Émotion de la chair  
A la pointe du jour.

Avant, bien avant 
 
Que le penseur ne se lève.


Déjà publié ici  



Vortex

De l'infiniment vivant

Évidence d’un monde invisible et pourtant audible
Un monde si merveilleux d’ordre et de beauté.
 
Immédiateté, les images qui jaillissent "delà"
Sont si lumineuses
Qu'elles font taire toutes les interprétations   
Une grande bouffée de vivant.
 
Là aucune différence entre l'homme et l'animal   
Tout ce qui vit, même ce que le penseur a défini 
Inerte, inanimé, la matière ! voit cela s'accomplir.
 
Il n'y a que l'homme identifié au penseur en lui 
Qui reste sourd à cet appel de naître et mourir.




Florian Colas

Je ne vois pas de différence ...

Je ne vois pas de différence entre
L’enfant d’homo sapiens
L’enfant de la biche, de la louve
De la baleine, de la sardine
L’enfant graine toujours
L’enfant vivant.

Et voilà qu'après avoir défini la différence comme étant ce qui distingue pour opposer (étymologie : du latin differentia, différence, venant de differre disséminer, disperser, séparer, déchirer), on en a fait une catégorie de la réflexion éthique, philosophique, politique pour parler du respect de la multitude …
Curieuse façon de faire, non ?

Je ne vois pas de différence entre
L’enfant d’homo sapiens
L’enfant de la biche, de la louve
De la baleine, de la sardine
L’enfant graine toujours
L’enfant vivant. 
 
 
 
 
 Thomas Marent. 

Une rose s'épanouit

Celui qui resterait dans l'émerveillement du vivant
Dans son miracle sans cesse renouvelé
Ne saurait jamais se lasser
Ni son cœur s'alourdir
Ni sa main se fermer.
 
Une rose s'ouvre à la pointe. 


 
 
 

dimanche 12 août 2018

En toi, en moi... connexion

Le trou noir, c'est certainement
La tombe, là où l'on tombe
« Je t'aime, je t'aime »
Comme une rengaine
S'étourdir de mots
Comme s'étourdit
Le derviche tourneur
La quête de l'extase
Du divin, de son contraire
Qu'importe !
C'est la même porte
Juste le sel de l'interdit.
 
Mais tout est Là
A un point !
Incommensurable
Incontestable
Extase... 


  Hand Mudra by Tim Gainey

Au coeur de...

La chose exclusive tourne à l'obsession
Alors tourner en rond
En des ronds toujours plus serrés
Damnation des temps reculés
Les énergies ne circulent plus
L'effet de la concentration
En un point tout s'effondre
Trou noir !




Paysage lightfarm-Studiosfinal

Du guerrier et de l'infante

A la quête de son propre plaisir
Tout a déjà été inventé, je crois
J'en suis même certaine
Les subtiles tortures
Faire durer le plus longtemps
Possible, le supplice
Les gémissements, le souffle
Avant qu'il ne s'éteigne
Pour ne jamais revenir
En l'autre, la victime, l'objet de désir.

Cette soif inextricable
Ne peut pas finir, jamais elle ne touche son but
Celui-ci comme l'horizon jamais atteint !
Elle est, et elle n'est pas
Puisqu'elle échappe à sa résolution
Mais pour tout dire !
Son propriétaire ne veut surtout pas la voir finir
Que serait-il sans Elle, c'est ce qu'il se dit
Voulant posséder le feu vivant.

Et moi, qui ne possède rien, qui ne veut rien
Pleinement habitée, nuit et jour
Au cœur de chaque cellule, toujours
En circulation, fluide, sans commencement, ni fin
La source vivante, infiniment vivante.