Assumer ses doutes et ses mystères

Ce moment où feuille au vent

Touche le vent en elle

Mais est-ce un moment ?

Fétu de paille dans la tornade

Bouteille que l’on secoue

Le champagne pousse sur les parois…

La parole doit non pas expliquer

Ni même décrire, ni témoigner

Mais s’expulser ou je ne sais quoi d'autre.  

 

Ni contenant, ni contenu

Conscience est toute petite

Dans les bras d'un inconscient si grand

Cet océan sans fond

Sans commencement, ni fin.

Nos consciences ?

Frêles embarcations à la surface vivante

De petites flammes sur un bain d'huile

Qui s'allument et s'éteignent.

Mais aussi parlant de conscience...

Cet espace si lumineux qui s'ouvre, s'ouvre

Se détache de toutes attaches

Ne peut plus se perdre, éternel.

 Internet

Dans nos résistances

Qu’est-ce qu'une chose difficile ?

Ce qui travaille le corps et l’esprit

Ça bouscule !

Le changement, celui que nous attendons

Bien sûr que nous l'attendons !

Ne peut pas se faire dans le confort

Mais ne peut se faire sans confiance, patience.

 Internet

Des baisers

Les pensées silencieuses touchent en douceur

Embrasser le monde de là

Le monde prend toujours les baisers.

  

A la pointe...

A la pointe du cœur

Tressaillement de l’âme

Une goutte de sang

Comme une larme

Une seule.

Böhringer Friedrich

Grand sourire de mon chemin.

C'est alors que les incompréhensions se faisaient

Alors qu'elles dessinaient des paysages

Élevaient des montagnes et creusaient des vallées

Qu'on pouvait voir au-travers des filtres des remises en cause

Des reproches, du manque d'attention, de rigueur

Du désamour, tous les filtres !

On pouvait voir le but ultime

Se trouver devant le fait

Être seule, seule par devant

 

Alors dans cet apaisement, VOIR

Seule et reliée.

De la grande traversée

Les phénomènes de synchronicité indiquent des  passages

Pour la grande traversée.