De la traversée

 
Il y a tant de qualités de "silence"
Ceux qui taisent la souffrance
Lovée sur elle-même
Ceux qui crient le mécontentement
Ceux qui n’ont rien à dire.
 
Les traverser tous.
 
C’est autant de paysages 
Les traverser tous
Et après un "dernier" virage
L’essence même du silence
Accord profond en soi, et donc en l’autre.
 
Une image…  la transparence rayonnante
De ton être.
 
Sourire si doux, indescriptible
Que ce n’est ni le tien, ni le mien
Ni les deux confondus…
 

« Mais c’est une révolte ? — Non, Sire, c’est une révolution ! »

Ça se dit dans mes tripes
Comprends-tu ?
Que si les gens majoritairement
S'éveillaient, s'ouvraient, aimaient
Tout ce qui se passe-là ne serait pas possible.

Et voilà ton couplet sur le fait que ceux-là ne changent pas !
Et que de toute façon nous allons vers la fin d'un cycle
Le chaos social, total, la guerre généralisée.

Alors écoute !
Il est bien possible qu'il en soit ainsi
Bien qu'il suffisse d'une goutte pour faire déborder le vase
Et qui peut dire à quel point le vase est rempli ?
Mais si tu as raison, que tout va s'achever ainsi
Ce travail dans les profondeurs de ceux qui voient
Et ne peuvent se soumettre, est utile !

Il y a quelque chose qui ne se perd jamais
Quelque soit les formes qu'emprunte le vivant
Quelque chose d'invisible et pourtant tellement puissant
Qui se transmet, ce travail que tu penses inutile œuvre
A ce niveau-là aussi.

A lire ici

De l'amour (3)

 

Anonyme : L'amour donne son congé à la lucidité.

Miche : (Rire), la peur et non l'amour donne congé à la lucidité !

Anonyme : C'est sans peur que l'amour donne son congé à la lucidité. L'amour est sans peur.

Miche : L'amour ne s'oppose à rien. Le cœur n'obscurcit pas la faculté de voir et de comprendre les choses avec clarté et justesse, bien au contraire.

Dis, anonyme... après tout, il semble bien qu'en vous ce que vous appelez "amour" donne congé à ce que vous appelez "lucidité", il en est ainsi puisque vous le dites.

Anonyme : L'amour est sans peur. C'est souverainement qu'il congédie la lucidité, qu'il entre dans la nuit.

Excusez ces coms décousus et redondants...beaucoup de monde autour de moi réclame à manger...

Miche : Oh doux chant de mon amour, cette nuit dans laquelle tu entres...

C'est rigolo, je n'ai vu votre dernier com, qu'après avoir posté celui-ci : "Oh doux chant de mon amour, cette nuit dans laquelle tu entres... "
Ne vous excusez pas, ou encore vous êtes tout excusé.

Anonyme : Oui, c'est rigolo et merveilleux: je n'avais pas pris le temps de vous lire...

Merci Anonyme 

De l'amour ? (2)

 

suite... De l'amour ?

– Mais enfin, aimer est-ce être aveugle ou aveuglé ? Ne pas voir les défauts ? Nous avons tous besoin de changer !

– Ne cherche pas à aimer toujours, car alors tu tombes dans le jugement. 

– Juger, n'est-ce pas, n'est pas aimé ? 

– Il te suffit de Voir ces moments où tu n'aimes pas, pour ne pas juger. Alors tu changes, toi, et peut-être que l'autre change aussi, mais cela ne t'appartient pas.

Engagement, mais...

- Mais il n'est pas toujours judicieux de dire les choses, ainsi, à tout le monde... il faut du détachement pour entrer dans ce degré d'engagement...

 

Celui qui se sait en chemin, être ce chemin, ne s’inquiète pas de ce qui peut être entendu.

Conscient de sa limitation, maillon d’une chaîne qui le meut, il est à l’écoute de ce monde en lui.

"Plus grand que lui", qui n’est pas une entité, pas un concept, organise la danse.

 

- Nous sommes à la hauteur de tout ce qui nous arrive, oui...

Ma rienté

 

Le goût de ma rienté
Ne pas sombrer dans la déprime égotique...

Liberté !
Vacuité !

De l'amour ?

 

Elle est venue me voir, elle pleure, se lamente, se tord les mains

Elle me parle de celui qui a quitté, qui ne veut plus faire parti de sa vie

Qu'elle est malheureuse, qu'elle l'aime encore. 

Et puis, la voilà à dire tant de mal de celui-là

Qu'il est ceci et cela, qu'il fait les choses ainsi et comme-ça. 

Silencieuse je l'écoute, puis je la coupe 

« Dis-moi es-tu certaine de l'aimer celui-là ? Hmmm ???? »

Déjà ici