jeudi 18 juillet 2019

Ce sourire... frémissement... si doucement.

Ainsi lorsqu'est venu se dire :
« L'être m'a dit que c'est toi que je t'attendais »
Cela parlait d'une expérience d'intense communication
Cette expérience est là, toujours, si près
Où je ne suis pas, où l'idée de toi n'est pas
Juste une présence, un sourire, un frémissement
A ne pas chercher à saisir
Vivre !

Parce qu'ils ont saisi, et ne veulent pas le voir
Les voilà, en des explications compliquées, tellement !
Où chacun prétend avoir raison de l'autre.




Franz Sedlacek, Abendlied, 1938

Pourtant, marcher...

Et de Voir que derrière le masque de l'homme civilisé
Se cache un animal féroce dans sa forme dénaturée
Et de Voir que derrière le masque de la spiritualité
Se cache l'abjection tyrannique de la bonne façon de penser
Celle qui induit la bonne façon de marcher, au pas cadencé
Pourtant, marcher …
 
Habiter son corps
Habiter le rythme
Habiter le son
Les distances s'effacent
Être la montagne
Être ce ciel vacuité
L'oiseau et la branche
Et le vent
Et le chant
Et le silence
Être... qui n'est que la communion des corps
En tout point
C'est le sujet qui disparaît.



Déjà publié ici



Virginia Gálvez

mercredi 17 juillet 2019

Du fond des âges

Quelque chose fout le camp par ce trou béant
Quelque chose de chaud comme le sang
C’est dans un moment comme celui-là... 
 
Sans nom, du fond de ses tripes
Un appel déchirant l’espace
Personne pour en comprendre le sens.




 Rose noire... 

Touché-coulé

Toucher
Avec son esprit, toucher !

En ton esprit...
C'est sans limite !



Sous la pluie

Toutes voiles dehors ...

Une forme...
Une forme bien pensante
Conforme aux attentes.

Une forme...
Une forme de mort
Une forme délirante.

Et les bras m'en tombent
Sur les cuisses jusqu'au sol
Une forme coincée !

Une forme libérée
Non ! Elle a toujours été libre
En vérité. 
 


Toutes voiles dehors

mardi 16 juillet 2019

Du fond des tripes

L'homme grandissant en raison
Aura bien essayé de raccommoder
Ce qui ne peut l’être
Préférant l'ignorance
Oublier
S'habituer.


Remontée des profondeurs
La force, dans un grand calme.


Déjà publié ici 



Du fond du bois

Dans un effort soutenu de clarté...
Seule la clarté est sans effort.

Sans bruit, le rayon de soleil
Pénètre  le sous-bois, caresse la mousse
Échange avec l’humidité parfumée
Transporte plus loin
Quelques gouttes de rosée. 


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