mercredi 11 juin 2025

Lève-toi !


Ce feu
J'écoute ta voix.

Elle me parle de là où je ne suis pas
Où jamais je ne serai
Brûlure
Que je ne cherche pas à consoler.

Brasier
Toute entière, je me consume
Phénix lève-toi !

 


Le marché de l'emploi

 

Quand tu perds ton boulot
Tu perds tes moyens de survivre dans cette société
Tu perds, peut-être, tes centres d'intérêts
Tes relations...

Tu n'es plus rien
Enfin, c'est ce qu'ils prétendent !

 


mardi 10 juin 2025

De relation à profondeur


Peu de relation, mais profondes
Si profondes
Jusqu'au respect
Ta vie qui n'est pas la mienne
Là où tu disparais, où je ne suis pas
Je n'existe plus.
 
Voilà la profondeur
Ne plus se trouver
Ne plus se perdre.


 
 

La conscience d'exister et bientôt ...

La conscience d'exister exacerbée par la quête de plaisir
Moi, moi, moi
Enfle, comme le crapaud qui voulait …


 

Yves Becquet 

Cela nous dessert à tous les coups

 

Il faut quand même que quelque part, nous nous soyons égarés pour en arriver-là.
Rien que ces hommes politiques qui nous gouvernent ou prétendent à la gouvernance, pauvres petits hommes, malhonnêtes, menteurs, hypocrites. Et le quidam qui dit que NON, "je ne changerai pas, de la viande je veux en manger, fermez les frontières qu'ils ne viennent pas nous bouffer nos alloc !"

Ce n'est pas que les animaux cela soient gentils, gentils, non !
C'est autant de manque de respect les mémés et leurs chien-chien.
C'est : Que notre espèce prétend à tellement de grandeur, d'intelligence !
Alors je suis d'accord nous sommes "autres" sur cette planète, mais autre quoi  ?
 
Ce n'est même pas une question de souffrance, bien qu'il soit évident que ce que l'homme pratique sur cette planète est cause de beaucoup, énormément de souffrance surajoutée, de celle qui ne sert pas le vivant, mais le dessert.
Alors c'est quoi, ça ?
 
 
 
 

 

lundi 9 juin 2025

Les distances mesurables n'existent pas


Que viens-tu m’apporter, toi la vie, me montrer
Avec cette étrange relation, par delà les océans
Les montagnes et les vallées ?
Et puis le silence...
 
J’ai mangé le fruit, avec passion, gourmandise
Dans la paix et la sérénité
Avec infiniment de plaisir aussi
Rendre les graines au monde.

 



Le magnétiseur

 

Au bout du fil une voix d’homme, mais surtout un vrai silence, une écoute si particulière qui se donne.
Il peut me prendre de suite sans rendez-vous, que je vienne !
 
Plusieurs fois je suis passée devant la porte sans voir que le cabinet est là.
Enfin, je sonne.
Il m’attendait, il attendait quelque chose en moi.
Il m’a précédée dans une petite pièce éclairée par une fenêtre sur la droite. Le soir tombait, il n’allume pas la lumière.
Me suis allongée toute habillée, en face un poster, un paysage des îles, un palmier, la plage…
La détente est totale, tout est étrange mais je ne pose aucune question. En lui je perçois quelque chose qui vibre, à la fois si vivant et retenu, une certaine nervosité...
Il a passé ses mains au dessus de mon corps, sans jamais le toucher.
Totale détente, mon esprit est détaché, témoin… au dessus du pubis une chaleur, si douce, intime. C'est agréable et d’une grande simplicité.
Il a quitté la pièce, assis au bureau a rempli une fiche et me dit : « Vous verrez avec le kiné pour la suite. Ce que j’ai fait, je ne sais si cela aura un effet, ni quand. »
Là d’un coup la panique, ce n’est pas le kiné, mais qui alors ?
 
Plus tard, j’ai appris qu’il remplaçait pour les vacances. Le kiné était furieux, ces patients avaient pris peur de ces curieuses façons, le remplaçant était magnétiseur, travaillant avec les énergies.
J’ai fait quelques séances de rééducation, et comme celui-là tirait sur l’épaule, que ça faisait mal, et que je ne crois pas à la réparation par la souffrance, j’ai tout arrêté.
J’ai décidé de m’en occuper toute seule de cette épaule bloquée.
Je m’allongeais au soleil, et je la laissais descendre, dans la détente, dans la confiance.
Un jour, j’ai pu à nouveau lever le bras droit à la verticale, dans le même temps quel chamboulement dans ma vie !


Art numérique