mercredi 17 septembre 2014

Au bord du précipice, VOIR

Ce que je sens ? C'est que c'est cette voix venue des profondeurs, qui fait se mettre debout. Pourquoi avoir été aussi arrogant dans cette posture, en tant de peur en vérité ! C'est que les flancs vulnérables se trouvent ainsi mis à découverts, comme s'ils s'offraient à la dent de la prédation. Alors fuir en des chimères, des cuirasses dedans, et des armures dehors, et la peur grandir d'autant, et le bruit, et les incohérences.


La cohérence n'est pas au bout d'un raisonnement, elle est dans l'être qui accomplit ce pourquoi il est fait.

Il n'y a pas d'autres raisons à la beauté de la nature sauvage que celle de la cohérence. Et l'incohérence ne fait pas de l'homme un super prédateur, le prédateur participe toujours d'un écosystème (tout à sa juste place), l'incohérence fait de l'homme l'objet de sa propre destruction.


L'univers tout entier tremble devant cette chose insensée.


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