vendredi 26 avril 2024

"Celui-là"


Il ne nourrit plus, au-delà de ce qui est nécessaire
Le mensonge d'un avenir meilleur, de conditions à améliorer
Il a vu une myriade de soleils rouges
Se lever et se coucher à l'horizon
Des événements.

Il a habité tant de corps
De la jeunesse, à la vieillesse
Dans la force et dans la faiblesse
Dans la joie, dans la souffrance
Il a intégré à sa matière
Le fleuve incandescent de tous ces soleils.
 
Il appartient au monde
Le monde qui ne cesse de se connaître
A travers toutes ses créatures éphémères.





... quand la variable a changé.


Ils avaient peur, angoissés, affolés
Is ne savaient plus si cela était la réalité, ou pas
Alors ils se demandaient s'ils étaient encore vivants
S'ils n'étaient pas de simples répliques.
Quelle chose étrange !

Comme l'histoire du sauveur qui se révèle le grand exterminateur
Puisqu'ils vivaient dans une réalité virtuelle
Mais ils ne s'en apercevaient pas, sauf quand la variable a changé...

Toutes ces révélations, suspension du temps, éternel présent
Interpénétrations des espaces-temps, glissements... 
Ils sombraient dans le vide qui s'ouvrait sous leurs pieds.



Angel Boligan

Que tal ?

 

Parce que, quoi !
Vous avez peur de quoi ?
Qu'ils vous le piquent votre si beau modèle
Métro, boulot, dodo ?
Pour finir par courir après le boulot
Et se sustenter des allocs et des minimas
Et pleurer et pleurer misère ?

Pauvre d'eux 
De n'avoir pas compris la galère
S'être laissé prendre au mirage de cet opulent occident
Pieds et poings liés par ce système qui régit
Maintenant toute la planète
Et de prétendre que c'est la quête identitaire
La fermeture qui fera barrage à ce monstre
Qui dévore de l'intérieur !

 


jeudi 25 avril 2024

Dans ce regard

 
Tu sais ces gens qui sont sur la fin certaine
Qui le savent, ne s'en débattent pas
Mais accompagnent le mouvement en eux
Ces gens-là, sont effrayants 

Tellement !




Le mariage

 

Qu'elles se marient !
Oh puissante alchimie...

Alors cesseront instantanément
Toutes les atrocités, élevage et culture
En chacun de nous.






A mes frères et mes sœurs, de cœur Oh Fatou !  

 

Un texte qui date, mais comme c'est toujours d'actualité, je parle du racisme.



Oh toi ma sœur Fatou, pétillante, intelligente
Tous mes frères et mes sœurs que nos guerres jettent sur les routes
Avec vos enfants aussi
Pardon, puisque je suis d'ici
De ce pays de nantis quoi qu'on en dise
Où le peuple invité à se rendre aux urnes
Se prêtant à cette comédie de la démocratie représentative
Au moment de choisir celui ou celle qui les représenteront
En ces décisions politiques, en ces décisions géo-politiques
Car il peut celui-ci décider de la guerre, de toute les guerres
Au nom de...

Pardon, puisque je suis d'ici
Ils ont voté massivement pour le discours de la haine
Manifestant ainsi de leur propre détestation justifiée par leur peur
Renonçant à leur propre souveraineté décidant
D’élire cette autre femme qui fait honte à toutes les femmes
Oh Fatou si pétillante et intelligente.




mercredi 24 avril 2024

Le petit moteur ronronne toujours...

 
La douleur s'apaise
Le manque s'absente
Le souvenir aussi doux
Qu'un doudou
Ce n'est pas que l'on se raisonne
Non !

Cela résonne ailleurs
Au cœur du vivant.


Kay Nielsen