Le chemin descend
doucement
Jusqu'à la maison
jaune
Passe devant, il ne
s'arrête pas
J’appelais ça, se
retrouver
Partir, marcher seule,
toujours
La tête vide,
traversée parfois par une pensée
Éphémère, comme
rien ne la retenait.
Dans le jardin, un
bouton
Promesse de rose
Mais voilà que la
pluie
Le vent viennent à
passer
Et le bouton fait
grise mine.
Qui jugera de ce
destin ?
L’esprit qui ne sait
se réjouir
De la complétude de
l’instant
Prisonnier de sa
volonté de durée
L’esprit qui ne sait
s’ouvrir
Au don qu’est la
vie.
Le bouton se
défait doucement
Tombe au sol
mollement.
Volonté en
identification
Qui décide de la
forme
Par le jeu des
comparaisons
Alors que s’offre la
vague
Naître et mourir, en
tout.
Ainsi la mémoire
rendue stérile
Par le mouvement à
sens unique
Tirer à soi
Alors qu’elle
s’ouvre sur l’infini.
L’éternel voyageur
Se nourrit
d’émerveillement
Toucher son manteau
Dessous la peau
La main traverse la
voûte céleste.
L'orage monte de
l'océan
Les éclairs à
l’horizon jamais atteint
Il s'approche en
grondements sourds
Il prend son temps, il
sait où il va
Comme les vagues d'un
océan noir
Roulent de gros galets
,,,
Il pleut des hallebardes.
D'abord
avoir été pénétrée, percée à jour, habitée
L'esprit en
accord, ce fut donc dans l'ouverture
S'ouvrir est
jouissance, corps et esprit.
Témoin de ce
travail en soi
Écrasement des
pensées récurrentes
De vieux
programmes émotionnels effacés.
Encore et
encore, être emportée si loin
Revenir...
A chaque fois un
premier matin.
Et puis …
Assez d'énergie,
la source est là
Être de la source
De toi, de moi, de
tous, de tout.