Ne peuvent être prises au niveau de la conscience
Manque de maturité
L'inconscient en décide.
C'est irrévocable
Et en accord profond
D'un bord à l'autre cela tangue
Danse sacrée du vivant.
Merci Anonyme
En
revenir au temps de la modération, à l'élevage traditionnel, alors
le respect de la nourriture, sans elle pas de vie !
Miche
Primo,
le temps de la modération n'a jamais existé. Il y avait ceux qui
faisaient bombance, et ceux qui manquaient et rêvaient de faire à
leur tour banquet (de la viande, du gibier, des civets, le pot au
feu, la poule au pot d'Henri IV). Le processus de consommer et donc
de produire toujours plus, vient de cela en nous, éducation à la
peur du manque, la mort défaite de la vie alors le sacrifice de la
mort pour la vie !
Secundo, nous sommes toujours plus nombreux, à
vouloir toujours plus, évidence de la conséquence.
Tertio, le
changement, jamais, ne se fait par un retour en arrière. Ce n'est
pas une question de moral, encore que ! Élever pour se nourrir est
une solution qui demande à être dépassée, l'homme est destiné à
se nourrir de prana, ou alors il disparaîtra. Il suffit pour le
comprendre de lire le livre ouvert de la vie.
Enfin, pour
aborder sainement tout cela, il faut avoir compris que nous sommes,
et créateur, et créature.
Merci
Mala
Ah
oui, l'illusion qu'avant c’était mieux
Miche
Non
seulement, rien ne permet d'affirmer qu'avant c'était mieux, mais
encore l'évidence qu'aujourd'hui résulte de cet avant !
Le
cynisme...
Seule la raison fait cela
Du haut de sa désespérance
– Ok, mais pourquoi parler des abattoirs, des guerres, de toutes ces horreurs ?
– Parce qu'il nous faut les voir ces crimes de l'humanité contre le vivant pour pouvoir se laisser toucher par la beauté. Si tu feins de les ignorer, si tu passes à côté comme si de rien n'était, si tu te blindes, oh porte blindée ! Comment pourrais-tu voir "au cœur" de "toutes choses" le Beau, le Juste ?
Plutôt
que de la repousser cette masse noire
Il y a tant de façons de le
faire !
S'insurger, se révolter, c'est encore la
refouler
Souffrance de toutes ces créatures
Souffrance
surajoutée à celle qui est utile au vivant
Cruautés et
perversions humaines
Cela semble sans limite...
Tellement,
tellement !
Plutôt
que de la repousser
Je la vois
Tels ces nuages noirs
accroupis sur la ligne d'horizon
Il n'y a plus de distance, c'est
un galop de chevaux sauvages
Ils soulèvent la poussière, toutes
les poussières cachées sous le tapis
Ils s'approchent...
Où
suis-je ?
J'étais là assise...
La
masse m'enveloppe, aucune peur
Il y a encore dedans et
dehors
Alors, inspire par une narine
Passage dans le nadi de ce
flux noir
Au cœur, purification
Retour par l'autre nadi
Expire
par l'autre narine
Un flux blanc, étincelant.
Un
cheval géant
Frappe le sol devant moi
Aucune peur
Ses yeux rouges fixent le vide.
Le
mécontentement gronde un moment
En soi cela n'est pas
content
Pourquoi ?
Rien que des balivernes
A moins que
cela ne soit épidermique
L'écouter gronder...
C'est
un orage au loin
Qui ne viendra pas jusqu'ici
Accroché aux
pentes rocailleuses
Il gronde
Se détendre en ces ondes
sonores
Splendeur des paysages sauvages
Arides.
Ce qui ne peut mentir...
Ils
sont-là accrochés, secoués
Ils sont-là à pleurer au-dessus
d'une dépouille
Mais !
Il n'y a plus rien dans cette
chose inanimée
Enfin... la putréfaction
Opère déjà le
retour à la matière première
Mais !
Il n'y a plus rien
du Vivant qui habitait ce corps.
Alors, je vous le demande que faites-vous là ?