samedi 13 décembre 2025
"Le temps n'a pas de rive... "
vendredi 12 décembre 2025
Terres libérées de la propriété
Une
terre sans frontière, si vaste
Qu'on
n'en finit jamais de poser le pied
En
de nouvelles contrées.
Une
terre de rigueur qui chante la liberté
Une
terre de beauté qu'aucune créature n'a altéré
Parce
que tout y est infini respect.
Une
terre de silence parce que l'ordre y règne
Et
par la bouche de l'homme, en chaque mot choisi
Dans
sa juste définition, l'art de rêver.
Ils avançaient sans peur...
Nous
avancions avec précautions mais sans peur
De
ces longs tunnels s'enfonçant toujours plus profondément
Des
sons étranges, certains sourds en des vibrations telluriques
Parfois
métalliques et proches
Des
bruissements d'ailes gigantesques, nous frôlant
Des
voix en des langages inconnus plaintes et menaces confondues
Se
confondant, et les cris, des cris de victimes sombrant dans l'effroi.
Nous
avancions... bruits de serrures et de portes s'ouvrant, se refermant
Des
ascenseurs en des moteurs démarrant, s'arrêtant
Mais
nous ne voyons toujours rien, ce bruitage ne faisait que se
rapprocher
Et
s'éloigner et enfin céder devant un bruit de fond plus régulier,
plus ordonné
Trouvant
son apothéose dans des glougloutements, en ronds s'élargissant
S’élargissant
encore, et là, brusquement plus aucun son, plus aucune vibration
Le
silence, un silence à couper au couteau.
Nous avancions encore, sans peur.
jeudi 11 décembre 2025
On peut aussi pleurer de gratitude...
Un
visage quand ça s'éclaire
Du
dedans toujours
Et
cette lumière, le regard
Extérieur
la voit
Et
comprend instantanément
Le
pourquoi de ce visage qui s'éclaire
C'est
sans question, cela communique
Lumière !
Mais
lorsque cela se ferme
On
voit sans rien y comprendre
On
se gratte la tête, on cherche des indices
On
interprète, on enquête
On
désigne des coupables, on juge
On
punit
Mais
en vérité...
On
ne sait jamais le pourquoi de la fermeture.
Alors,
il vaut mieux ne rien supputer
Lâcher
prise, aller aux cerises
Vaquer
à ses occupations
Et
voici qu'un visage s'éclaire...
Claire berge...
Ce
matin, nous avions accosté
Sur
une berge claire
Des
oiseaux chantaient, sifflaient
Haut,
haut, là-haut.
mercredi 10 décembre 2025
Dans la nuit ...
Tremblements
Dans
la pensée des crapauds
Conversant
d'un point mouvant
Dans
la plaine jusque dans l'abrupt.
Onde, onde, c'est une onde qui rampe.
mardi 9 décembre 2025
Opposition
Les
incohérences, les conflits, les massacres
Font
les hommes ensemble
Contre
l’intelligence du monde.
lundi 8 décembre 2025
Le point
L'intensité
des couleurs renseignent
Efficacement,
directement
Des
strates lumineuses
Des
phosphorescences communiquent.
Alors
s'aventurer, entrer dans le décor
S'incarner
et tomber.
Dans l'antichambre
- Pourquoi
les gens ont-ils peur de la folie ?
Parce
qu'ils préfèrent les chemins balisés
Se
conformer, ressembler, aller ensemble
Ensemble,
c'est mieux disent-ils, on est plus fort.
Alors
on peut dire qu'ils ont peur de la folie
Parce
qu'ils ont peur de se connaître, se rencontrer
Peur de
marcher avec l'inconnu, le vivant en eux.
dimanche 7 décembre 2025
De l'amour
L'amour
ne combat pas la haine
Parce
qu'alors c'est encore de la haine
L'amour n'est pas un combat.
De la marche finale
La
lumière blanchit toujours plus
Comme
vidée de sa substance
Toutes
les activités humaines
Artifices
Le
mouvement de la modernité
Est
entré dans son processus
Final
Non
ce n'est pas triste.
Dans
les centres commerciaux
Les
gens s'affairent, consomment
Ils
ignorent tout de cette fin imminente
Tant
qu'ils peuvent consommer...
Ils
se pensent vivants.
samedi 6 décembre 2025
Le respect ?
-Le respect est une preuve de bonne éducation.
vendredi 5 décembre 2025
De la mémoire, du vent
jeudi 4 décembre 2025
mercredi 3 décembre 2025
De la naissance
Du
chant et du silence
De
la trahison et de l'amour
De
l'oubli et de la mémoire.
Seule par devant
De cette énergie qui ne connaît pas les frontières.
Le
temps et l'espace appartiennent à la raison
La
raison ne connaît rien de l'amour
Elle
le craint tout en l'appelant de ses vœux.
mardi 2 décembre 2025
Où pourrais-tu aller ?
Je
ne crains plus que tu t'en ailles
Où
pourrais-tu aller ?
Effacer
tes traces ?
Où
pourrais-tu les effacer ?
Elles
ne t'appartiennent pas
Tu
ne peux les atteindre en moi
Et
je comprends enfin
Les
gardiens du temple.
Sourire
Ils
sont mes amis, alors que...
La
morale, l'interdit, le conditionnement
En
ont fait des ennemis.













