Ce qui n'a pas de fondement

 

Plus le bruit grandit, rires gras
Plus le silence s'approfondit en soi
Il n'y a pas de superposition.

Au-delà du raffut
Le silence, perceptible
Il échange avec le silence du dedans.

Évidence ! toute cette agitation humaine
N'a pas de fondement
Ni du haut, ni du bas. 

 

 

 

Envolée silencieuse

 

Vrai,
Parfois on voudrait l'envolée des mots
Comme des notes de musique, mais...

Il n'y a que le silence qui puisse pénétrer
L'antre où le mariage a lieu.

 

De cet amour

 

Renouer avec le silence de la maison

Silence habité en vérité

Dans la traversée, cette ligne qui traverse

C'est toujours, un ciel clair, ouvert

Un chemin de lumière qui joint terre et ciel

Une brise légère, en des tissus colorés

Loin, loin, là-bas vers les cimes lointaines

J'aime.

 

 

Déjà ici 

 

 

 

 

La course du soleil

 

Me suis hissée
Juste entendre ma voix
Haranguer les arbres
Et le soir venu
Écouter au loin
Le silence de l'aimé...

 

 

 

Plus douce de jour en jour

 

Le surgissement du monde

C'est chaque matin

Pour peu que l'on est plongé

Dans le sommeil profond

Le trou noir

Le sans nom.

C'est parfaitement silencieux...

 

 

 Déjà ici

 

 

 

Sur le fil... ton silence

 

Ton silence...
Une écoute si profonde
Que l'arbre frémit. 

 

 

Dans cette agitation

 

Dans toute cette agitation
Habiter ce centre immobile
Presque, presque...

Si près qu'il est possible
De percevoir que tout jaillit
De ce silence, et y retourne.

 

 

Le tableau vivant

Au centre de toutes choses

Le silence.

Si bien que … un seul centre

Immobile, en toutes choses.

Ici

Debra Bernier

Le silence…

Celui de la maison, au-delà les bruits du voisinage…

Il est des maisons qui accueillent le silence, j’en ai connues, il a fallu les quitter. Ces maisons sont de vieilles pierres, entourées d’un grand jardin où la végétation est dense, de cachettes pour les enfants, de coins frais pour l’été. On s’y promène volontiers, regarder les arbres pousser et les fleurs s’ouvrir au petit matin, s’asseoir près de la margelle, se pencher au-dessus du puits. Le soir, le soleil vient caresser de ses longs cheveux, puis la nuit y murmure son chant profond.

En cette maison, le silence s’est fait absence, il sonne comme du métal qui tombe sur le carrelage. Il parle d’un vide qui ne peut jamais se remplir. Alors, le laisser sortir de la maison, c’est facile, les fenêtres sont toujours ouvertes. Là il se remplit du chant des grillons et du parfum du jasmin, parfois des nuits torrides des crapauds, mais il ne devient pas encore familier.

Il est des endroits particuliers, des endroits qui bruissent, j’en ai connus, il a fallu les quitter. Ils parlaient de ventres chauds, de sous-bois parfumés et habités, de rivières vivantes, de la plaine qui tremble sous le soleil de Juillet, et aussi au cœur de l’hiver, des embruns de l’océan. Ils parlaient de gothique, de roman, de ruelles aux pavés décousus, de vieux bistrots, de caves voûtées.

C’est le ciel, vacuité, qui enfin l’accueille ce silence, il s’ouvre sur l’infini,  plus loin, plus définitif, sans désir de retour sur la douceur du souvenir.

De la parole rayonnante

 

Bon, c'est bien gentil !

Mais quand on ne sait pas 

De quoi

Ça parle

On se tait.

Cela ne fait pas le silence

Le silence est la demeure

De la parole rayonnante.

Déjà publié ici

Question / réponse

 
Tout changement de niveau vibratoire
Se communique de points en points
Le mental demandera des explications
« Qu’est-ce donc qu’un niveau vibratoire ? »
 
C’est à tord, qu’on refuserait  la question
L’être tout entier est convoqué au changement.
 
Qui va répondre à la question  ?
Le mental peut-il cela ?
Être le questionneur et ce qui apporte la réponse ?
Je dis que Non
Si la question est sincère
Le mental est "ce qui ne sait pas".
 
La juste réponse, à la question
« Qu’est-ce donc qu’un niveau vibratoire ? »
Ne peut venir que du silence, là où le mental se tait.
Dépassé et englobé par le processus de la question
L’être tout entier écoute
La réponse vient alors d’un autre point, en résonance.

Sans bruit...

Dans l'écoulement silencieux
Du jour et de la nuit
Dans la respiration de la terre
Le sens se dévoile.
 
En dehors de la cité de l’homme égaré
Être touché par quelque chose d’infiniment essentiel…
 
Ne plus se reconnaître dans aucune espèce particulière
Marcher et le paysage de lumière se traverse.

Merci Sérénita : Quand on ressent cela une fois, on n'a de cesse de revivre un tel moment.

Des Mots : c'est le piège de vouloir "le" revivre, parce qu'alors on s'en coupe.

Silence...

 

Le silence, 

Le plus souvent considéré comme la qualité d'un moment

D'une atmosphère, d'un état.

Le silence... il aura été dit qu'il y a différents niveaux de silence

Pourtant !

Le silence

Qui ne s'oppose à rien

Comme la paix ne s'oppose pas à la guerre

Ou l'amour à la haine

Le silence au coeur. 

Déjà publié ici

En silence

 

L'agitation du mental

Est aussi l'agitation du corps

Brouillage, brouillon

Tumulte des émotions.

Tout se fond dans le silence

Le silence de sa raison.

Déjà publié ici

Dans la tête...

Tu as arrêté de courir
Tu ne savais même pas que tu courrais
C'est dans cet arrêt qui s'est fait...
 
Tu n'étais même pas essoufflée.

Source

Cette qualité de silence en ton esprit.

 

Le silence qui ne tait pas

Qui ne juge pas

Qui ne défend rien et ne cache rien.

C'est information

Ce niveau de communication

Lumière intérieure.

David Ambarzumjan

Passage...

 

Il y a l'encre qui a coulé sur le mot
Et puis, plus rien... le silence
Et c'est bien...

La petite fille

 

Nous sommes passés près de l’école
Où la récréation bat son plein
L’enfant m’a fait un petit signe de la main
« Ben oui, quoi ! Que les copains ne se moquent
Et que toi, tu saches que je t’aime bien ! ».

Une petite fille assise contre un mur
Silencieuse vraiment.

Se pencher au-dessus du vide

 

Bien sûr qu’il existe cet état de n’avoir rien à dire
Cela ne fait pas fermeture, non, ouverture sur le sans fond.

Je m’approche de ce puits, me penche au-dessus
Lance un appel
Pas le plus petit frémissement...

Un monde minéral, des montagnes, océans de sable
Je souris encore, c’est plein d’espace ...
 
Là, je sais que la conscience précéda toutes formes.

Source

Dans ton silence ...

 

Quand je te parle… parfois ton silence
Mes yeux te cherchent, et s’affolent
Jusqu’à sentir que c’est ton écoute
Qui fleurit là.

F. Lamy