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samedi 29 mars 2025

La toile

 

Autre manière …
Lancer des fils, ils traversent le connu
Tissent une toile.

Légère et lumineuse
Au murmure du vent
Invisible, elle chante






L'amoureuse

 

Et c'est bien dans cette tension
Entre dire et taire
Nommer et ne pas le faire
Que le mariage s'accomplit. 

 


Le souffleur de mots

 

Il y a toujours eu la difficulté des mots
L'enfant avait eu tant de mal à parler correctement
Ce n'est pas qu'elle ne s'exprimait pas
Elle le faisait en une langue méconnue de tous.
 
Et puis découvrir que quoi qu'il en soit
Malgré l'apparence d'un code commun
Les mots ne s'entendent pas
Chacun en ayant sa propre définition.
 
Et même qu'au-delà des mots
C'est chacun en soi, chacun pour soi
Sans réelle communication
Celle que l'enfant cherchait sans jamais trouver.
 
Et voilà qu' elle a rencontré le souffleur de mots
Dans son corps athanor
Ils prennent forme
Leur souffle d'au-delà du voile.
 
Les entendre dans leur haut niveau vibratoire
Ne fait pas savoir en parler
Peut être même que cela est impossible
Et dans le silence, se faire reproche.
 
Alors, descendre plus profond
Laisser agir, être le témoin qui s'efface
Revient avec une poignée de sable fin
Chaque grain qui glisse de la main
Délivre son message de lumière.

 

 



vendredi 28 mars 2025

Caresse

 

 Ce qui est solide, indestructible
 Ce qui est si fragile, toujours entrain de mourir
 Ce qui est, qui ne ne cesse de naître.


 

Aleksandr Jero 


De la complétude en soi, joie !

 

Parce qu'enfin, où les choses pourraient-elles se faire
Si ce n'est en toi ?
Que tu en sois conscient ou pas !
En ta chair, en ton sang, en tes cellules
Connexions entre ces différents corps
Et d'autres corps encore en résonance.

Cela peut-il ne pas être ?
Non,  la conscience ne connaît pas de limite
En chacun elle cherche à accomplir
Se souvenir de la complétude de l'Être
Et le semeur, et la graine, et la terre nourricière et la tige
Et au ciel ouvrir les bras, prolongement sans fin
Infinitude en la complétude s'accomplissant, et le vide, et l'immobile.

Où cela pourrait-il se faire, si ce n'est en toi ?
Mettant un terme à tous les "ils ont dit" en tant d’impossibles.
 
 
 
 

 
 

Des constructions mentales

 

En dehors de ce cercle
Le cercle du connu
Rien n'existe pour le plus grand nombre.

Chaque jour en parcourir la circonférence
En vérifier l'imperméabilité
Que rien de l'inconnu puisse franchir.

Cercles, familial, amical, des admis à entrer
Parfois pour un temps mesuré, à des conditions
Bien définies.

Certains parviennent à oublier
Qu'au-delà de ce cercle par eux décidé
L'inconnu sans fin, ni commencement.

Il n'y a que la mort physique, pour les confronter
Ou encore l'usure de leur corps et de l'esprit
A force d'effort pour maintenir l'illusion de ce cercle.

Plus ils sont vieux, plus ils se ratatinent
Blottis dans un coin, là où ils pensent être hors d'atteinte
Toujours plus près, en vérité...



 

jeudi 27 mars 2025

Le mot


Les mots peuvent broder
Ils vont ça si bien
Arranger le décorum
Que la vie soit moins, moins...
Et du coup elle est moins.
 
Pourtant le mot en lui
Toute la puissance du sens
Rencontre.
 
Dans mon corps, ce qui est perçu
Comme ma chair, ma sensation
Ma perception avant d'être compréhension
Tu Es.
 
Si singulier
Sans confusion.
 
Un avant
Et cela ne fait pas un après.

 

 

Aleksandr Jero
 
 

Le feu, alchimie

 

Parce que l'amour s'est trouvé enfermé
Pour ne pas dire confisqué par la raison bourgeoise
Amour marital, amour familial
Femmes et enfants et le chef suprême
Il a perdu son pouvoir alchimique
Ce n'est plus un feu
C'est la justification d'une morale économiste.

Dans la main, pulsations
Battement d'un cœur
Un tempo tout à fait particulier.

 
Fermer sa bouche sur sa propre souffrance !
 
Miche :
Oh oui, c'est ça...  


 

 

De la loi du plus fort

 

Cette exigence qui fait l'intolérance
Lorsqu'elle prétend s'imposer à autrui.

On ne peut rien contre la bêtise humaine
Elle est chevillée par un si grand sentiment de supériorité
Qui est ce qui la différencie de l'ignorance.

 


 

mardi 25 mars 2025

De cet amour

 

Renouer avec le silence de la maison
Silence habité en vérité
Dans la traversée, cette ligne qui traverse
C'est toujours, un ciel clair, ouvert
Un chemin de lumière qui joint terre et ciel
Une brise légère, en des tissus colorés
Loin, loin, là-bas vers les cimes lointaines
J'aime.
 
 

 
 
 

Sur le chemin qui n'est pas...

 

Un jour il s'est passé quelque chose
Plus marquant que les autres fois
Où cela s'était laissé entendre.

Nous avons appelé cela la musique du monde
C'était si improbable
Qu'aussitôt la peur que cela cesse
Et la peur ne manquait pas de séparer
Encore, et ne plus percevoir.
 
Pourtant, c'est la peur qui a fini par quitter
Et le chant s'imposer
Tous les sens concernés
Et d'autres sens s'éveiller
A cette relation.


Claude Monet


dimanche 23 mars 2025

Ondine

 

 « C'est ton esprit qui fait cela »

Oui, oui, c'est bien lui
Qui chante ainsi
En ondes vibratoires
Rejoignant d'autres ondes
Dans le grand océan.





La montagne vibre de tout instant


C'était si beau. Je m'en foutais pas mal de savoir si c'était réel ou pas. D'ailleurs la question du réel ne surgit que là, où l'on veut retenir, saisir, que cela ne finisse jamais, et incroyable ! aussitôt cette peur surgit-elle que tout fout le camp. Alors dire, l'illusion, le fantasme.

 
C'est si beau, tu es là et j'y suis aussi
De toute éternité
C'est à peine si nous sommes nés
Morts un nombre incroyable de fois.

Tu es si beau dans cette transparence
Où rien ne se retient
Tout se donne dans ce partage.


 


De l'injustice

 

Il y a là quelque chose d'injuste
Mais la folie efface l'injustice
Ouvre encore
Et c'est amour
En soi...
Rayonnement
Entre qui veut
N'entre pas.
 



Porte du Jerzual-Dinan
 
 

samedi 22 mars 2025

Histoire de ...

 

Il y avait Peau d’Âne
Voici Peau Neuve !

 


 

De la douceur du jour

 

C'est simple !
Voir le mensonge
Ni en justifier, ni le condamner
Alors, c'est lui qui tombe
Pierre au fond de l'eau
Plouf !
Une onde
Et c'est fini...

Une nouvelle page s'ouvre...
 
 
 


 

 

Avant le grand saut... il n'y a pas d'après.


Je connais toutes les ruses
Non que j'en tienne un catalogue
Encore qu'avec mon grand âge...
 
Et je me souviens si bien d'avoir été
Une femelle ourse, solitaire, dévouée, intraitable
Je hume encore par ses narines les parfums de ma montagne
En moi, sa force sauvage.

Je me souviens de mon peuple nomade
En leurs pas libres sur cette terre
Leurs chants, leurs danses sous les étoiles. 

Je me souviens d'un lieu qui n'est pas définissable
Êtres de lumière si beaux tout communicant
Ondes de couleurs vivantes...
 
Je connais toutes les ruses
Voir les fils qui sont tirés
Utiliser l'autre comme une marionnette
Un pas ici, un pas là, un pas droit
Un pas de travers, etc.

Il m'a fallu beaucoup de temps pour ne pas en vouloir
Ne pas être triste de cela.
 
Voir la nécessité de l'apprentissage
Avant que s'accomplisse le grand lâcher prise
Le saut dans le vide qui est toute énergie.




vendredi 21 mars 2025

Dans les anthuriums

 

Un rayon, sans raison
Un instant
Allumer le feu.
 

 



"Tu étais là"

 

Longtemps qui n'est pas
Longtemps,
Mais le temps n’est pas
Je t’ai attendu
J’ai pleuré, imploré
Tu ne venais pas.
 
Et pourtant tu étais si près
J’ai failli t’étouffer.
 
Et puis, je n’ai plus attendu
Dans une grande fatigue
Me suis allongée-là
Sans plus rien en moi.

J’ai ouvert les yeux
Tu étais là.



 

Du "parfum"

 

Elle cherche une explication rationnelle
A ce phénomène incroyable 
Du chat qui a fait 500 km
Pour la retrouver, rentrer chez lui ?
Cinq-cents km en 5 ans !
 
Alors elle parle des sens courants
Mais là du coup c'est encore plus invraisemblable
L'odorat, elle dit, que c'est avec son odorat 
Que ce chat a fait ce chemin.
 
Et là du coup elle touche, sans le voir
Ce qui est ignoré par la raison
Qui est la perception des "parfums" 
Évanescences tellement subtiles ...
 
 

 

Umran Inceoglu