Il n'y a de réalité
Il
n'y a de perte que pour celui qui s'accroche
Dans le lâcher
prise, il n'y a pas de perte
Lumière !
La paix intérieure ne peut être gagnée
Ce qui est gagné aujourd'hui sera perdu demain
Participe du temps produit par l'effort.
La paix qui ne s'oppose à rien ne peut être trouvée
Elle est là, et ce "la" fait toute la mesure.
En ce ciel vacuité, si lipide, cristallin
L’océan resplendissait d’un bleu profond, indéfinissable.
Et dans le calme qui l’habitait en clapotis légers
On pouvait l’observer dans son infinité
Comme si l’œil pouvait loin, très loin, se projeter
Entre cette fine couche où se rencontre l’eau et l’air.
La ligne d’horizon avait disparu
Et pourtant ne se confondait ni avec l’un, ni avec l’autre.
Les baleines étaient là, c’est sûr, en ces eaux profondes
Inutile de les chercher du regard, elles y étaient de passage
En cette beauté éclatante
Pas un souffle, pas un bruissement, seul le soleil vibrait l’air.
Et là, c’était perceptible comme l’était la communion de toutes choses
La feuille avec le ciel, et même le ruban de goudron
Et même les autos, et tous ceux qui ne le savaient pas.