De l'ouverture

 

C'est une fenêtre qui s'ouvre

Alors c'est un couloir

Un tunnel

Au bout la lumière.

C'est elle qui pénètre.

 

 

Déjà ici 

 

 

 

 

L'ouverture en soi.

 

- Laisser un espace en soi, comme on laisserait à sa table une place pour l’inconnu de passage.

- Oui, c’est tout à fait ça, dans ce brouhaha, toujours laisser pour qu’autre chose soit.

 

Échange avec Ron Uribe

 

Ce n'est pas une technique

- Dans un champ rétréci le mouvement est au rétrécissement toujours plus grand.


- Mais alors, comment faire ?


- S'ouvrir ! quelque soit la densité, quelque soit le niveau où le rétrécissement se fait. C'est bien cela la magie, c'est bien pour cela que rien n'est jamais perdu, c'est bien pour cela qu'il suffit d'un instant, une étincelle... et c'est l'explosion-implosion. 
Mais peut-être que c'est ça qui vous fait peur ? Savoir qu'il n'y a plus moyen de retourner en arrière.





Rémi Lemenicier 

Regarde !

Maintenant, regarde

J'ouvre les bras

Tout est là.

Ici

Michael Eastwell

De l'ouverture

 

S'ouvrir, la pensée romantique se dit :
« Ouahhh, c'est super, oui, ouvrons-nous ! »

Ce qu'elle ne sait pas la pensée romantique
Elle qui ne fait qu'effleurer les choses
« Oh que cela est joli ! »

Ce qu'elle ne sait pas, c'est que s'ouvrir
C'est accoucher sans péridurale
Parce que l'instinct de préservation
De son côté veille à ce que la porte reste fermée.

Merci Anonyme 

Anonyme : Frilosité
Cerbère aux portes de la vie.

Miche : Rentrer à l'intérieur de l'épreuve.

Anonyme : Sans différer jamais.

Miche : Ce mot "jamais", j'ai appris très jeune ses limites, apprenant ainsi mes propres limites, à dépasser toujours. 

Miguel Coimbra

Regrets éternels

 
Ouahhh les regrets !
Des regrets pour un balcon fleuri
Des regrets pour une petite vie étriquée 
En tellement d'arrogance, marque de l'ego.

Parce que ! Sans arrogance rien n'est petit
Rien n'est étriqué, tout est beau
Juste, claire, amour...

Chant des regrets éternels

L'ouverture

Une émotion comme un tremblement de terre

Vient des profondeurs secouer les édifices

Les tours, comme les fondations

Bien structuré, bien sous contrôle

On le disait

Parfaitement bien construit

Et cela l'était.

Cette émotion venue des profondeurs

Balaie tout sur son passage.

Déjà ici 

De l'ouverture qui est espace

 

Si tu ne laisses pas d'espace
Jamais il ne se passe quelque chose de nouveau
Et la répétition loin des promesses qu'elle fait
Est la cause de la dé-génération.

Oui, ouvre-toi, laisse mourir la peur
Ouvre-toi encore et encore
Circulation, espace
Tout est si beau...

20 nuits et un jour de pluie 

Coup de vent dans la pinède

 

Pour cet esprit qui s'est auto-produit 

Dans l'idée qu'en dehors de lui

Lui qui dit La réalité

Ce n'est que chaos ; pour cet esprit 

Il sera impossible de s'ouvrir à la beauté du monde.

C'est aussi simple que ça

Aussi irrémédiable

Aussi tragique.

Par la bouche d'un autre, un semblable

Le souffle du vent dans la pinède

Qu'est-ce cela ? 

L'esprit vacille, temporise, raisonne, questionne. 

Ce ne sont pas de véritables questions

Le questionnement vise à nier le souffle 

Dans la bouche de celui-là.

Déjà publié ici

Revisiter l'Imbrication - C'est en toi.

La symétrie, le concept de symétrie

Invention humaine

Faute d'avoir compris la beauté du vivant

A plat, disséqué, il faut à cet esprit du concret

Gauche, droite, cela doit être le même

Il veut du même, toujours du même

Qui se répète, se multiplie à l'infini

La copie !

Ce qu'il n'a pas compris cet esprit conditionné

C'est que ce processus condamne le vivant

Alors même que c'est le vivant qu'il cherche

Avec tant de rage et de hargne.

Donc gauche, droite, s'il y a deux côtés

Si ces deux côtés sont fait pour travailler ensemble

Ni s'opposant, ni se confondant

C'est qu'ils sont différents

Profondément, radicalement différents.

L'un fait la fermeture, l'autre l'ouverture

Ces deux mouvements contraires

Mâle et femelle, les prises

Accomplissent en tout les deux pôles

Dans l'infiniment petit, dans l'infiniment grand.

Infini … ce qui n'est pas fini, qui ne finit jamais

Ouverture et fermeture, l'un entraînant l'autre

Naissance et mort, l'une entraînant l'autre

Et au centre, l'immuable, l'inchangé

Ni dedans, ni dehors, ils ont dit l’innommable.

C'est en toi.

André RONSMAC - imbrication n°22

De ta liberté !

Ne cherche pas à ouvrir ce qui est fermé

N'attends pas que la porte fermée s'ouvre enfin

Ouvre-toi !

Dans cette ouverture

La page s'ouvre sur une musique

Et la musique s'engouffre

A petits pas dansés, virevoltes

Et ça tourne et ça tourne

Et voilà que je m'envole...

Extase en suspension

Intensité d'un plaisir si doux

Ça s'ouvre, ça s'ouvre encore

Frôlements vaporeux

Caresses de soie.

Ce qui s'ouvre-là...

Et cela ne gâte rien à la joie que j'ai eu à t'écouter

Elle est là tout entière

Mais vrai s'il n'y avait que les mots

Ce serait une histoire un peu triste

Ce qui s'ouvre là, est si beau !

Je parle de ce qui s'ouvre là où les mots finissent

Qui n'aurait jamais été sans les mots

"Là", quelque chose qui parle de "l'utilité" du langage.

Il commence à faire Nuit ici...  je vais y aller...

Mikhail Nesterov

On n'est jamais à la bonne hauteur

Nous n'avions pas été à la bonne hauteur

Longtemps parce que nous n'avions pas osé

Et puis le temps s'en est allé.

Et l'alité de se plaindre...

Moi je ne plains de rien, tout, je prends tout !

Vincent Desiderio

... sans objet

Cet état d'ouverture, en confiance, toujours en confiance

Donc dans un accord profond, est sans objet. 

Cherchant à sortir de la prison qu'il est à lui-même

Le penseur comprend bien qu'il n'est question que de s'ouvrir

Mais pour se faire il lui faut reconnaître un objet

Objet d'amour pour lequel cela vaut le coup de s'ouvrir

Dans lequel on met toute sa confiance

Et le faire d'une manière absolue.

Alors Voir qu'il n'y a pas moi et l'autre, l'autre et moi

Il n'y a que l'ouverture, que l'attention

Et son refus dans cette curieuse cécité qui fait l'espèce humaine.

Déjà publié ici 

Source 

Dans ta propre relation au monde

Peu importe l’outil de communication

Une fois qu’un lien particulier s’est révélé

Plus rien ne peut l’effacer.

Il était là avant, sans que nous en ayons conscience

Il sera là encore, même si nous décidons, par tous les moyens

Que nous croyons posséder, de le rompre.

Retrouver la sensation du lien profond à toutes choses

C’est là en chaque instant relié

Cette ouverture ne pourra plus jamais se refermer.

Dominique Fortin

Voilà !!!

Comme une claque
Quelque chose fend l'air jusqu’à mon corps
Alors, faisant taire en moi ce qui crie
« Que c’est pas juste, que c’est pas ça ! »
Je m’en retourne à la distance qui s'impose.

Ça fait fermeture, et là je comprends…
S’ouvrir encore, sans bouger
Sans chercher à approcher
S'ouvrir. 
 
Voilà !!!

Tout en douceur te toucher
Sans avoir fait un seul pas vers toi
Ça tu ne peux l’empêcher, personne ne le peut.

 Internet

Même si finalement ce n'est qu'un rai...

La porte s'ouvre  
C'est physique.

– Un peu, beaucoup ?

C'est toujours beaucoup ! 
Même si finalement ce n'est qu'un rai 
Sous la porte encore fermée.

 Le musée Juif  

La porte des vents

La porte des vents s'est ouverte

Gorges profondes

Effilés

Coups de buttoir

Assauts ponctués de silence

Attente.

L'attente est longue

A qui ne pénètre pas le silence

Au cœur du silence

Plus d'écoulement du temps.

 

 

Déjà publié ici

 

 

 Taroko Falaise dragon.

Apogée

Ce poing fermé, concentration, traverse
Créant l'autre côté
Où la main s'ouvre, paume offerte à l'infini
Dans ce creux, le feu.

 Tatouage