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mardi 12 novembre 2024

Glissement

 

Une goutte de rosée glisse sur le dos de la feuille songe
Une autre garde en son creux, une perle argentée
Le soleil passe la montagne
Instants fugaces …

Regardant la chenille s’enfoncer dans la terre
Le papillon voler de fleurs en fleurs
Le retrouvant au sol dévoré par les fourmis
Quel moment fait la vérité de cette existence ?




lundi 4 novembre 2024

Sentez-vous ?

 

La pluie aura battu ciel et terre durant …
Oui, dans les moments de glissement
Comme si cette pluie était de tout temps
Sans fin, ni commencement.
 
Sentez-vous ?
Le jour s’est levé et le soleil est là
Un premier matin du monde
Tout vibre à l’unisson
Tout est propre et neuf.
 
Sentez-vous ?
La petite rivière de montagne, elle chante
Des pierres posées là, pour un moment
Par le mouvement des choses…




dimanche 3 novembre 2024

De l'intention

 

Le pouvoir de l'intention
Quelle puissance !
 
L'intention dans la fourmi...
 
 


Mémoire du silence
sauf que la fourmi va au-delà de l'intention ... elle porte.

Miche
Elle incarne l'intention, oui.

Eva
Mais de quoi parlez-vous, entre mes doigts, sous mes pieds j'écrase la fourmi sans même m'en rendre compte !

Miche
Et avec nos produits chimiques nous tentons de les éradiquer !
L'intention sert le vivant, la fourmi morte y participe tout autant.


samedi 26 octobre 2024

Bébé margouillat  


Sur le carrelage… ce pourrait être une brindille, toute petite brindille…
 
Mais cela voit, et la main s’approche doucement… bébé margouillat, immobilisé dans le danger qu'il aura perçu, si vulnérable  et tellement vivant.
 
C’est la grande traversée, dans l’océan de tous les possibles.
Ça respire, ça grandit, ça pense … en silence de mots.

 

 
Christian Borrego
 
 

lundi 30 septembre 2024

Au niveau des énergies tout est simple.

 

Ce qui sous-tend
Ce qui n'est que changement
"Armature" d'une si grande
Et si belle simplicité
Qui est simple, connaît le complexe
Tranche ce qui est compliqué.

Ainsi l'esprit ne peut se perdre dans les tentations
Qui font les démoniaques hallucinations
Quand le désir ne peut finir
Que l'exaltation s'amplifie en de monstrueuses formes
Et la voilà qui aboie, qui beugle, qui gronde
Ne pouvant se reconnaître dans son propre objet.

Le vivant est sensuel, infiniment sensuel.
 
 
 
 
 
Andrew Gifford
 
 

vendredi 27 septembre 2024

Et cela se fait …

 

Et pourtant quelque chose à changer…
Je sais que tu remues les lèvres, de l’autre côté
Et cela agit en moi, comme cela agit dans le monde.

Ce qui est important, est que cela se fasse.


 
Antoine Chintreuil

 

mardi 3 septembre 2024

Tellement vivant…

 

Peut-être que je n'ai pas assez pleuré
Retenu, retenu, ne pas se laisser aller
Peut-être...

 


vendredi 23 août 2024

Entre sol et terre


Réapprendre la terre, réapprendre la nature
La semelle de l'amour, devenue tellement dure !

 

 
 

 
 

mercredi 21 août 2024

La souffrance qui accomplit la vie

 

L'enfant se construit, mais ces adultes !

Quelle drôle d'idée que de penser que l'on puisse cesser de se construire, cesser de changer. Je sais bien qu'il en est le plus souvent ainsi, les gens s'installent et surtout, surtout, ne veulent pas être dérangés (question de confort, de sécurité). C'est leur droit, c'est peut-être même leur chemin. Mais cela ne fait pas une loi, cela n'établit pas des limites en moi. Le consensus n'est autre qu'un obstacle à passer.
Se construire, mourir et naître, c'est pour toute la vie, de la naissance à la mort, la mort n'est pas une fin en soi, cela continue... à se construire. Seulement voilà, il faut pour cela comprendre (prendre en soi) que naître c'est aussi mourir, construire c'est aussi déconstruire, ce n'est pas un entassement comme certains entassent ce qu'ils prennent pour des richesses. C'est comme la sécurité, la quête de sécurité entraîne beaucoup d'insécurité. Attention, je ne dis pas qu'il n'y a pas de danger !
 
 
 
Maja Lindberg 


mercredi 7 août 2024

Ressac

 

La marée monte et descend
Et les vagues aussi
C'est là que j'entends
Naissance et mort
Sans pitié, pour l'éternité
Prédation du petit par le grand
Et les mères les défendent.

 

 


 

mardi 6 août 2024

Au cœur de la matière

 

Il n’y a pas d’échec pour celui qui se baigne
Dans la substance même de la vie
Sa transformation est matière
Dans la naissance comme dans la mort.



 
Pierre Dillon


mercredi 29 mai 2024

Dessous le drap


Entre la mort et nous ?
 
Plus loin que je vois, voile léger
Dans les fibres de la lumière.
 
 
 
 

 

Au-delà

Il est possible que le changement qui opère
Dépasse de loin, de très loin
Nos compétences intellectuelles qui cherchent
Encore ! A interpréter les perceptions
Comme des phénomènes fixes.

La stabilité du milieu est illusoire
Et c'est l'illusion qui la maintient.

 


samedi 11 mai 2024

Et quant à l'essentiel, il est tellement silencieux...


Une chance qu'ils n'aient pas réussi à se mettre d'accord
Tous ces grands doctors des grandes religions monothéistes !
Une chance, je te le dis !
Déjà qu'avec un dieu unique, tout puissant, là-haut dans le ciel
Qui confie sa loi à quelques uns de ses soi-disant érudits, on était mal parti !
Alors imagine s'ils s'étaient, tous les croyants, rangés derrière la même bannière
Foutus, je le dis, nous serions foutus !
Mais les choses sont bien faites, que même au sein d'une même église
De multiples mouvances, voir des oppositions, et des conflits
Chez les chrétiens, les musulmans, les juifs, des dissidents, des extrémistes, etc.

Tu vois, les hommes ne pourront jamais s'accorder autour des croyances
Et quant à l'essentiel, il est tellement silencieux...
Pas de vérité comme un point fixe
Pas de dieu séparé de sa créature, pas de quoi s'opposer
Vivant, l'infini vivant ne peut être saisi
Et bien sûr ne dicte aucune loi. 




vendredi 10 mai 2024

Les apparences


Les eaux des océans se parent de la couleur du ciel
Jusqu’à en paraître sales, et pourtant leur nature n’a pas changé.

Que le ciel vacuité soit présent, ouvert sur l’infinité
Et les vagues se font cristallines, et pourtant rien n’a véritablement changé.
 
Mais dans ce ciel, de la première nuit, gris acier, si intense de froideur métallique
Cela s’ouvre en deux pour que le monde soit.




mercredi 8 mai 2024

La caresse du vent..


Et pourtant, tous parlent de la même chose
De la terre nue caressée par le vent
Emportant en son souffle la graine
Elle se raidit dans ce contact
Mais aussi s’enfonce inexorablement
Jusqu’à trouver le nid douillet
Là, où la transformation se fait
Dans le silence, en toute sécurité
Et puis, les douleurs de l’enfantement
A la pointe du plaisir
Pour que naissance soit.





mardi 7 mai 2024

Tout autant...

 

Chaque pas
Chaque mot
Chaque tressaillement
Intacts.

Non comme ces choses mortes
En esprit, mort tout autant
Mais, infiniment vivants
En esprit, vivant tout autant.







lundi 29 avril 2024

In-fini

 

Il n'y a pas "d'après" la mort.

Justement c'est ça la mort
La fin de l'après
La fin de la continuité
La fin de toutes illusions mentales.



dimanche 21 avril 2024

En nous aussi


Les forces "destructives" travaillent avec les forces "constructives"
Dualité originelle, pour peu qu'il y ait eu origine.

Le Grand Tout qui serait tout amour ?
Projection de nos espérances 
Alimentées par nos peurs.

Il y a bien au centre, un silence 
Immobile
En ce centre le repos éternel.

Ni conscience, ni inconscience.






samedi 20 avril 2024