Au sommet de
la montagne, une colère terrible
Elle dévalait la
pente armée d'une puissante épée
Tranchant toutes les
têtes d’un geste précis
Celui du faucheur,
droite, gauche
Les têtes dévalaient
la pente
En bas, la plaine
couverte de sang
Tous les sangs mêlés.
Un rayon caressa,
derrière, là
Où la nuque se fait
si têtue…
Je la vis, tomber à
genoux
En chacun de ces corps
décapités
Reconnaître ses
frères, ses sœurs
Parents, enfants…
Ce n’est pas du
remord, ce n’est pas de la tristesse
Elle a tout traversé,
ne reste plus rien
Touche en elle la
source
Il ne peut plus rien
lui arriver
Tout est déjà
accompli
Libre
Elle aime.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de vos commentaires