Le soir venu, c'est en
toi que je m'endors
Nos respirations côte
à côte
S'écoutent un instant
S'unissent dans cette
attention
Ne font plus qu'une
Jusqu'à n'être plus
qu'un fil ténu
Qui s'étire,
s'étire...
Au matin...
Il vient de loin
Frais, jeune, vif
Il vient des
profondeurs
C'est un point dans
l'obscurité
Qui grandit, rayonne
toujours plus
Pousse les parois
jusqu'à ce qu'elles ne soient plus
Dans ce mouvement
d'expansion les oiseaux s'éveillent
Doucement
je me glisse hors de toi.
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