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samedi 22 juin 2024

Ni pitié, ni ressentiment.


Non, je ne veux pas te consoler, je n’ai jamais su faire cela
Je ne fais jamais ce qui est à moi-même, insupportable
Ainsi, j’ai vu naître et mourir
Et quand l’émotion est au rendez-vous
Traverser avec elle.
 
C’est physique, toujours plus
Ce niveau de vibration
Orage magnétique
Ça parle de tempêtes à venir
De vie à bras le corps
Dans naissance et mort.

De quoi pourrions-nous donc nous consoler ?
Ce serait renoncer à l'intensité
De la rencontre où le monde se crée.

 

Nancy Friedland

 

jeudi 13 juin 2024

Le principe


La vibration fait la forme
La théorie des cordes 
Et le verbe créateur
L'onde primordiale.
 
Ils disent la découverte.
 
 


vendredi 3 novembre 2023

Présentement, cela se présente ainsi

 

ll ne s'agit pas de trouver des solutions pour ne pas mourir
Bien que les apparences peuvent donner à penser qu'il en est ainsi 
Que c'est cela le but : ne pas mourir !
En fait prolonger, voilà tout.

Il s'agit, puisque cela se présente ainsi
D'entrer consciemment dans le processus de mourir.





samedi 1 octobre 2022

Précision chirurgicale.

 

Sous ces latitudes
Coup de tonnerre
La terre tremble
Les failles
Les volcans.

Vous pouvez bien
Rêver de douceur
Ces forces ne sont pas douces.

Ni bien, ni mal
Elles s'accomplissent
Précision chirurgicale.




Merci

mardi 19 avril 2022

Attrape

 

L'oiseau attrapé par le chat
Ne crie pas, il se débat un peu...
 
On ne guérit pas de la vie
On expire.



samedi 29 mai 2021

Nous faisons notre malheur c'est sûr.

 

Ils ont mis la mort tellement loin, loin, loin

Que quand elle finit par les rattraper

Elle le fait toujours

C'est un drame !


Toi qui demeure dans la beauté des choses

Ne crains rien...



mercredi 12 mai 2021

Si proche...

 

Celui, celle qui pleure

L'aimé(e) parti(e)

Oui, la mort...


On dirait qu'ils sont entrés en éternité

Mais demain, déjà, toi aussi tu seras mort

Alors pourquoi pleurer ?


Pourquoi gémir

Pourquoi cette tristesse

Ces habits de deuil ?


C'est là déjà....


Anton  Smit

mercredi 5 mai 2021

jeudi 12 mars 2020

Et ce signal

Tout commence et tout finit
Avec cette petite lumière
Qui clignote si doucement
Dans l'obscurité matricielle.

Rien ne semble pouvoir faire que cela cesse
Tout à comprendre dans ce clignotement
Ouverture/fermeture, expansion/concentration.




mardi 24 décembre 2019

De plain-pied


De plain-pied, c'est déjà traverser ce qu'il y a de plus dense
L'ombre dans sa forme absolument opaque
Impossible de confondre avec la lumière noire, si lumineuse, si vibrante
C'est le monde de la plainte, des larmes, des cris, des regrets
Que pleurent-ils ?

Leurs morts, et c'est toujours et uniquement les leurs
Que ceux du voisin, que ceux du cousin ils ne les pleurent jamais
"Ah que la vie est cruelle, quel non-sens que de naître pour mourir ! "
Il y en a qui en font des tonnes, c'est grotesque !

Mais il y en d'autres... Semblant c'est pas exprès
Qui donnent envie de s'arrêter, envie de leur parler
De leur confier le grand secret du vivant qui est naître et mourir
Un instant, ils semblent comprendre, et l'instant d'après ils s'en retournent.

Un autre vous aura entendu et se met à crier :
« Il ne faut pas trop donner à rêver, il ne faut pas donner de faux espoirs »
On aura beau dire qu'il ne s'agit pas d'espoir
Que l'espoir est l'autre face du désespoir, que ces deux-là se tirent la langue
La colère gronde, se propage, il est temps de quitter cette salle.

On reviendra une autre fois, il faut comprendre ce qui se passe-là.


Déjà publié ici



mercredi 14 août 2019

Aimer...

J'aime ce moment où cela s'éloigne
Parce que je sais que cela ne peut pas
Véritablement se séparer.

C'est le temps d'une nouvelle respiration
Et ça, j'aime ! 


mardi 2 avril 2019

De ta puissance !

Être vivant ne met à l'abri de rien du tout
Pourtant ce système si pervers donne à penser
Que cela ne nous concerne pas.

D'autres vont faire pour nous
Il suffit que nous soyons très obéissants
Que nous répétions bien la leçon.

Critiquer est toujours possible
C'est même bien venu, critiquer
Cela renforce l'idée qu'il ne peut pas en être autrement.

Finalement comme des enfants
Des enfants contents ou pas contents
Des enfants qu'on récompense ou qu'on punit.

Force est de constater qu'il y a des punitions
Qu'on ne saurait tout à fait expliquer
Mais ça ne fait rien tant que cela concerne l'autre !

Quand cela nous concerne ?
Alors, soyez en sûr, vous êtes abandonné de tous
C'est le grand plongeon, les camps, les famines, la torture.

Être vivant, ne vous en déplaise
C'est la vie à bras le corps, la responsabilité
La relation en direct sans intermédiaire.

Rencontre de l'autre dans sa propre intimité
Et le manque de courage, l'hypocrisie
La mauvaise foi, le mensonge.

Être vivant, c'est infiniment vivant
Et ne met à l'abri de rien du tout
Mourir et naître et mourir encore... 




 Alex Grey

samedi 16 mars 2019

Paradoxe, la sphère

Dans la coupe de deux mains réunies
Une sphère, éclat de métal argenté
Et soudain, elle s’anime
Comme une toupie tourne
Autour de son axe
S’élève en s’éloignant si vite
Qu’en un instant, elle n’est plus là.
 
Et pourtant je la vois encore… 





jeudi 27 septembre 2018

De l'écoute encore

Et si la mort n'existait pas ?

C'est ridicule de dire les choses ainsi !
La mort existe, le vivant est naissance et mort
Non c'est juste que vous ne comprenez pas la mort
Elle est pour vous le contraire de la vie
Vous pensez devoir lutter contre elle
Pour finalement vous abandonner dans ses bras
Après une si longue lutte.

Si la mort est ça pour vous, vous la vivrez ainsi !
Parfois sur les lit des mourants... le miracle
Avant la perte de conscience, le miracle, lumière !
Mais pour certains la descente aux enfers, alors
Le masque mortuaire raconte cette chose terrible
Des esprits damnés et condamnés par la peur, le refus
L'impossibilité d'écouter... 



Nabolo - Méditation

dimanche 5 août 2018

Tout prendre et pffffffffff

Il y a cette histoire des plages et ces familles en vacances
Qui auront fait la route coûte que coûte
S’arracher un instant à la monotonie laborieuse
Dans la foule, des enfants découvrant l’océan
Le goût du sel, le ciel !
Sur la peau, sur la langue qui vient lécher les lèvres
Asséchées par les embruns
Le soleil qui plombe, l’eau qui saisit.
 
Il y a l'histoire d’une plage qui s’étend dans les terres
Devenues arides, laminées par le manque d’eau
Et les guerres, toutes les guerres
Des enfants dont le ventre gonfle sûrement
Plus rien que de marcher sous le soleil
Et la faim, et la soif.
 
Comment un bonheur parfait pourrait se faire
Dans ces conditions ?
Seule l’indifférence et cela ne fait pas le bonheur.
 
Il y a cette histoire d’une main qui se tend
D’un sourire partagé, de deux enfants en tendresse
Et ce bébé s’émerveillant de la lumière
Un rai
Vient de passer dans la fente des volets
Douceur de l’instant et du temps qui se suspend
Plume d’ange.
 
Il y a l'histoire de ce qui s’accomplit
Dans le lâcher prise, dénoue des nœuds 
Tous finalement...  
Glissement sans fin dans un vide vivant
Là où je ne suis pas, juste Cela.
 
Comment le malheur total pourrait se faire
Dans ces conditions ?
Seule la désespérance, elle finit par céder.

Acceptation ?
Mais de quoi, et par qui ?
C’est déjà fini quand le temps de l’acceptation est venu.
 
Comme une danse…
Tout prendre et pffffffffff 



jeudi 17 mai 2018

Les grandes eaux...

La Joie Paisible prend toutes les nuances.
Comme les eaux des océans se parent de la couleur du ciel, jusqu’à en paraître sales, et pourtant leur nature n’a pas changé.
Que le ciel vacuité soit présent, ouvert sur l’infinité, et les vagues se font cristallines, et pourtant rien n’a véritablement changé.

Mais dans ce ciel, de la première nuit, gris acier, si intense de froideur métallique, elles s’ouvrent en deux pour que le monde soit.



Mount Moran, Grand Tetons, Wyoming

vendredi 13 avril 2018

Naissante métamorphose

Amour
Permanent état amoureux
Voix chaloupée, tanguer
Ouverture à l'inconnu...


Mort du connu en soi
Naissante métamorphose. 

          
                                                         Beeple -art digital                                   

mercredi 28 février 2018

Passer

Elle est assise sur un tabouret, dans la petite cour, devant la maison. Elle vient de perdre sa voisine, son amie, peut être sa sœur. Je le sais pour être passée en voiture, il y a deux jours. Impossible de doubler, la chaussée est si étroite, un fourgon bloquait le passage. L’un des hommes du village s’est empressé de venir me dire, qu’ici, une dame est morte. 
 
Elle est là, assise, sur le petit tabouret
Le chapeau en paille chouchou
Orné d’un ruban bleu
Enfoncé profond jusqu’aux yeux
Les mains croisées sur ses genoux
Le corps prostré
Elle répond à mon salut
Un léger sourire.
 
C’est la petite fille qui est là
Assise sur son tabouret
Et qui pleure silencieuse
Le départ d’un être aimé
Qu’on connaissait depuis toujours
Qui ne sera plus là
Chaque jour.
 
Plus loin, plus loin encore
La ligne d’horizon
Petite fille écoute…
Mais elle n’entend pas
Pas encore
Le jour s’approche
Dans ce monde agissant. 

 Déjà publié ici 




Maria Goelachvili

mardi 18 avril 2017

Puits de lumière

Tressaillement
Intime caresse
Les mots doux s'élèvent
Le seau descend dans le puits
Il touche l'eau, se penche
Il la boit.

lundi 17 avril 2017

De la couvade

Bien sûr, on aimerait bien
Comme la poule rassembler ses petits
Sous ses ailes
Elle sait très exactement quand il lui en manque un
Le cherche, le houspille. C'est qu'elle a du laissé
Le gros de la troupe pour cet imprudent
Enfin voilà, ils sont tous à l'abri
Oui, on aimerait bien …


Enfin, il y a un temps pour ça !
Et laisser les enfants grandir
Et laisser les enfants partir
Ne pas leur voler leur vie pour remplir la sienne
Et là je vous attends, je vous entends, l'histoire du vieux couple
Qui s'aime, qui s'épaule, c'est si beau !
Ok, si c'est votre rêve, courrez après
Assise sous le grand chêne, je souris.