Il
y a cette histoire des plages et ces familles en vacances
Qui
auront fait la route coûte que coûte
S’arracher
un instant à la monotonie laborieuse
Dans
la foule, des enfants découvrant l’océan
Le
goût du sel
Sur
la peau, sur la langue qui vient lécher des lèvres
Asséchées
par les embruns
Le
soleil qui plombe, l’eau qui saisit.
Il
y a cette histoire d’une plage qui s’étend dans les terres
Devenues
arides, laminées par le manque d’eau
Et
les guerres, toutes les guerres
Des
enfants dont le ventre gonfle sûrement
Plus
rien que de marcher sous le soleil
Et
la faim, et la soif.
Comment
un bonheur parfait pourrait se faire
Dans
ces conditions ?
Seule
l’indifférence et cela ne fait pas le bonheur.
Il
y a cette histoire d’une main qui se tend
D’un
sourire partagé, de deux enfants en tendresse
Et
ce bébé s’émerveillant de la lumière
Un
rai
Vient
de passer dans la fente des volets
Douceur
de l’instant et du temps qui se suspend
Plume d’ange.
Il
y a cette histoire de ce qui s’accomplit
Dans
le lâcher prise, dénoue les nœuds
Tous finalement...
Glissement
sans fin dans un vide vivant
Là
où je ne suis pas, juste Cela.
Comment
le malheur total pourrait se faire
Dans
ces conditions ?
Seule
la désespérance, elle a fini par céder.
Acceptation ?
Mais
de quoi, et par qui ?
C’est
déjà fini quand le temps de l’acceptation vient.
Comme
une danse…
Tout
prendre et pffffffffff
Merci Miche !
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