mercredi 10 septembre 2014

Il y a.... et pfffffffffff

Il y a cette histoire des plages et ces familles en vacances
Qui auront fait la route coûte que coûte
S’arracher un instant à la monotonie laborieuse
Dans la foule, des enfants découvrant l’océan
Le goût du sel
Sur la peau, sur la langue qui vient lécher des lèvres
Asséchées par les embruns
Le soleil qui plombe, l’eau qui saisit.
 
Il y a cette histoire d’une plage qui s’étend dans les terres
Devenues arides, laminées par le manque d’eau
Et les guerres, toutes les guerres
Des enfants dont le ventre gonfle sûrement
Plus rien que de marcher sous le soleil
Et la faim, et la soif.
 
Comment un bonheur parfait pourrait se faire
Dans ces conditions ?
Seule l’indifférence et cela ne fait pas le bonheur.
 
Il y a cette histoire d’une main qui se tend
D’un sourire partagé, de deux enfants en tendresse
Et ce bébé s’émerveillant de la lumière
Un rai
Vient de passer dans la fente des volets
Douceur de l’instant et du temps qui se suspend
Plume d’ange.
 
Il y a cette histoire de ce qui s’accomplit
Dans le lâcher prise, dénoue les nœuds 
Tous finalement...  
Glissement sans fin dans un vide vivant
Là où je ne suis pas, juste Cela.
 
Comment le malheur total pourrait se faire
Dans ces conditions ?
Seule la désespérance, elle a fini par céder.

Acceptation ?
Mais de quoi, et par qui ?
C’est déjà fini quand le temps de l’acceptation vient.
 
Comme une danse…
Tout prendre et pffffffffff 

 

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