De plain-pied, c'est déjà traverser ce qu'il y a de plus dense
L'ombre dans sa forme absolument opaque
Impossible de confondre avec la lumière noire, si lumineuse, si vibrante
C'est
le monde de la plainte, des larmes, des cris, des regrets
Que
pleurent-ils ?
Leurs
morts, et c'est toujours et uniquement les leurs
Que
ceux du voisin, que ceux du cousin ils ne les pleurent jamais
"Ah
que la vie est cruelle, quel non-sens que de naître pour mourir ! "
Il
y en a qui en font des tonnes, c'est grotesque !
Mais
il y en d'autres... Semblant c'est pas exprès
Qui
donnent envie de s'arrêter, envie de leur parler
De
leur confier le grand secret du vivant qui est naître et mourir
Un
instant, ils semblent comprendre, et l'instant d'après ils s'en
retournent.
Un
autre vous aura entendu et se met à crier :
« Il
ne faut pas trop donner à rêver, il ne faut pas donner de faux
espoirs »
On
aura beau dire qu'il ne s'agit pas d'espoir
Que
l'espoir est l'autre face du désespoir, que ces deux-là se tirent
la langue
La
colère gronde, se propage, il est temps de quitter cette salle.
On
reviendra une autre fois, il faut comprendre ce qui se passe-là.
Déjà publié ici
Oui, mais revenir ce n'est pas obligé !
RépondreSupprimerOlllol,
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