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vendredi 14 août 2020

Comprendre la différence


Rien n'existerait qui serait semblable

A l'identique, et pourtant la modernité porte ce rêve

Du clone, du robot, de l'un à l'infini.

Qui s'élève, la tour de Babel.


La différence ne fait pas la séparation

Tout au contraire.


Marek Przybyla.jpg

lundi 29 juin 2020

Outre-tombe


Des sons étranges soulevaient le cœur
Et tous ceux qui avaient renié la part d'ombre
Hurlaient de peur, terreur !
Les masques tombaient.

Le vivant se nourrit du vivant,
Voilà la belle aventure.



DorotheaTanning

dimanche 10 mai 2020

Au-delà de toute dualité


- En effet le feu de l'amour n'apporte rien: il purifie infiniment.

- Comme le feu des enfers... et "ils ont dit" l'enfer et le paradis, et encore ce qui se mérite et ce qui démérite.


Echange avec Anonyme ici



mercredi 22 avril 2020

"Cela"


L'intensité des couleurs
Qu'aucune palette ne peut imiter
Que l'esprit ne peut pas nommer
Devant l'évidence, il y aura renoncé.

Couleurs, j'ai dit : couleur
Mais c'est son et lumière
Musique et danse
L'esprit renonce à ses repères.

Cela Voit.






mardi 10 mars 2020

De la marche


Magie de la brume qui lentement avance
En transparence la falaise abrupte
Le ciel s’obscurcit
Trouées éphémères
Azur.

Ainsi va la marche douce
Nuages dans ce creux de verdure
En accélérations impromptues
Voici que le ciel resplendit.




Michal Voros

jeudi 30 janvier 2020

Il n'y a pas de hasard

Parlons-en du petit oiseau et du papillon
A chaque instant, la mort aux trousses
Mus par des forces que les humains ne connaissent plus
A force d'anesthésies chimiques, psychologiques.

Sans hésiter cette chenille s'enfonce dans la terre
Et l'oiseau refait son nid que la pluie a battu
Les oisillons sont morts, il les jette par-dessus bord
Une armée de fourmis déjà prêtes à les dévorer
Dans une danse orgasmique.

S'il chante après la pluie
Le petit oiseau
Ce n'est pas pour s'enchanter de ses vocalises
Celle qu'il appelle, il l'appelle réellement
Jamais il ne sème ses graines au hasard.

Et voici le sens véritable du hasard
Mensonge de ce qui prétend ne pas appartenir
Au monde.




vendredi 13 décembre 2019

Sans appel

L'amour, on en parle tant
Et comment ne pas sentir au-delà du mot
Toutes ces attentes, ces peurs déguisées en espoir
Et encore le désir de retenir, de posséder
De s'assurer longue vie et prospérité.

L'intelligence on en parle si mal
L'assujettissant à cette chose que l'on nomme l'amour
Cela n'est plus qu'outil pour le marchandage
Tu me donnes ceci, je te donne cela
Et les disputes ne tardent pas, celui-là prétend ne pas avoir reçu son quota.

Hé bien de ces deux mots, je préfère retenir "intelligence"
Il est bien moins perverti
Le son à son énonciation vocale s'élève
Là où "amour" produit un bruit de succion.

Intelligence, la tige se redresse
Lumières des inter-connexions
Des prairies, des déserts, des océans
Infinité de calculs sur un mode
Qui échappe à cette forme larvée
Qui plutôt que de naître
Préfère durer.


jeudi 12 décembre 2019

Extraction

Les plus honnêtes ont renoncé à prétendre pouvoir connaître le Réel. Ce que pressentaient certains courants philosophiques, la physique quantique en témoigne, l'observateur et son objet d'observation ne sont pas séparés. "Entre" ces deux-là, bien plus qu'une inter-action superficielle, bien plus que ces relations faites d'attentes, de compensations, de marchandages, de subordinations, bien plus qu'un raisonnement appliqué à un problème prédéterminé, rien de ce que produit l'esprit de l'homme.

A ce stade toutes les compromissions possibles et imaginables. Si nous ne pouvons connaître le Réel, alors attachons-nous à décrire comment il nous apparaît ! Peut-être même qu'il n'est autre que notre production mentale. A moins qu'il ne soit tout autre, en dehors de nous ses créatures. Implorer ce très haut ce très grand qu'il nous accorde sa miséricorde !

Pourtant, c'est au moment, où il n'y a plus aucune branche à laquelle se raccrocher, dans ce silence de l'esprit qui expire en un « je ne sais pas » absolu... être extrait de cette plainte infinie et morne. 




 

dimanche 17 novembre 2019

samedi 9 novembre 2019

La cerise sur le gâteau

Il y a en a même pour t'expliquer comment lâcher prise 
Ça c'est la cerise sur le gâteau !

Il n'y a pas de « comment » au lâcher prise
Il n'y a aucun intermédiaire dans le lâcher prise.

C'est que qui caractérise le lâcher prise.


lundi 23 septembre 2019

D'instant en instant ...


L'évidence de la raison, par l'explication rationnelle
L'évidence de l'émotion, par la submersion de l'être
Il existe un autre niveau d'évidence
Où ni la raison, ni l'émotion ne participent.

Où peut être le font-elles à leur juste place
Pièces d'un puzzle qui dans l'instant s'assemblent
Et l'instant d'après, une autre image.


Déjà publié ici


D'après une photo de Maria Austria 

Nous étions libres


Et nous sommes devenus des esclaves.

Manger de la viande
Pourquoi ?
Les fermes usines
Pourquoi ?
A qui profite le crime ?


Déjà publié ici



Quint Buchholz 

samedi 21 septembre 2019

C'est si fort !


Je n'étais pas radicale, je n'aurai pas osé
Je me suis radicalisée
En même temps qu'il est devenu possible
De lâcher prise sur toute la ligne.



Bill Gekas

vendredi 13 septembre 2019

Le grand passage

La nuit étend son manteau protecteur
Sur toute chose, en toute équité
L'aube déchire, chaque jour
Ce manteau si doux.

Le passage est froid, toujours plus froid.



jeudi 5 septembre 2019

Echange avec l'Anonyme


- Quel est ce problème avec les mots qu'il semble que cela fasse reproche ?

- Le reproche n'est que pour l'agacement, en moi les mots ne font pas problème.
Et en toi anonyme qui me questionne ?

- Une exigence

- Sourire

- En amont des mots, des silences, des parcours, une exigence souveraine à épouser selon.

- Ah, le mot exigence se suffit à lui-même, il me semble.
Bon, tu dis : exigence à épouser, au-delà, en-deçà, etc. selon.
Ça me fait penser à mes voisins au-dessus de ma tête qui ne cessent de faire tant de bruits. Terrible ce qui pousse en moi comme envie de hurler, de taper, envie retenue et puis... les interpellant : 
« Ce qu'il faut comme amour, vous aimez vous, pour vous supporter ! »
Ils en sont restés baba, et moi aussi.
Que ta journée, cher anonyme, soit douce et belle, tout plein.




dimanche 1 septembre 2019

Enfanter

Car la femme qui enfanta
Bien avant la confiscation de l'acte de naissance par le corps médical
Bien avant la promesse de sécurité et celle de ne pas souffrir
Cette femme ayant surfer la vague
Sait que dans tout acte créateur l'univers tout entier participe. 
 
Elle a fait Un avec l'enfant à naître
Elle a fait Un avec son corps en transformation
Et cette danse est danse cosmique.

Voyage si proche de la mort
Où la raison n'a plus rien à dire, le doute et les certitudes sont fuites d'énergie
Où fleurit la confiance qui n'est ni de l'un, ni de l'autre
Confiance portée par la lumière qu'est la conscience, intelligence oui. 
 
L'intelligence est bien au cœur de la relation
Celle qui ne cesse d'être
Au-delà de nos peurs et de nos arrogances.





lundi 26 août 2019

Dans cette transparence ...

La matière est énergie
L'énergie est conscience
En conscience la question de l'amour
N'a pas d'existence.

Plus besoin de se consoler d'un état si beau. 




Bence Maté

samedi 24 août 2019

Par le fil...

C'est bien dans cette "transparence" que se manifeste
Le lien au tout ; l'autre qui est autre
Sans être séparé de mon corps, d'aucun corps
Et par le fil de cette sensibilité, l'intelligence du monde agit.