L'amour,
on en parle tant, et comment ne pas sentir au-delà du mot, toutes
ces attentes, ces peurs déguisées en espoir, et encore le désir de
retenir, de posséder, de s'assurer longue vie et prospérité.
L'intelligence,
on parle si mal, l'assujettissant à cette chose que l'on nomme
l'amour, cela n'est plus qu'outil pour le marchandage : tu me
donnes ceci, je te donne cela. Et les disputes ne tardent pas,
celui-là prétend ne pas avoir reçu son quota.
Hé
bien, de ces deux mots, je préfère retenir "intelligence", il est
bien moins perverti. Le son à son énonciation vocale s'élève, là
où "amour" produit un bruit de succion.
Intelligence,
la tige se redresse
Lumière
des inter-connexions
Des
prairies, des déserts, des océans
Infinité
de calculs sur un mode
Qui
échappe à cette forme larvée
Qui
plutôt que de naître
Préfère
durer.
Un même sac, tant de formes, tant de poids, selon ce qui le remplit...et puis ce même sac pareillement rempli, certains jours nous peinons à le soulever, d'autres jours, comme une aile, c'est lui qui nous soulève.
RépondreSupprimer… entre toutes ces étapes, plus que du ménage qui ne fait que soulever la poussière, jeter par dessus bord les encombrants, ce n'est jamais le même, sac, ou état, ou monde. Illusion du "même".
RépondreSupprimerJe crois en l'éternité en nous des instants.
RépondreSupprimerAh, "l'éternité en nous des instants"
RépondreSupprimerCela doit-il éclairer ces autres mots : "Un même sac, tant de formes, tant de poids, selon ce qui le remplit...et puis ce même sac pareillement rempli, certains jours nous peinons à le soulever, d'autres jours, comme une aile, c'est lui qui nous soulève." ?
Alors, c'est anonyme n'est pas toujours le même...
Oui, nous changeons sans cesse...
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