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dimanche 4 août 2024

L'enfant.

 

L’enfant, les yeux au plafond
Souriait, babillait, il riait aux éclats
Absorbé dans une vision
Connecté à un jeu d’ombres et de lumières
Une présence peut être…

Lorsque je l’ai pris dans mes bras
Il a lâché la tétine
M’a regardée…
Son regard n’accrochait rien
Transparence de l’enveloppe
Tout son petit être émerveillé
Resplendissait. 

 


Petit cabri


Le petit cabri, à quelques encablures
Appelle sa mère
Pauvre petit, si tu savais...
Le sais-tu ?
Ils vont te faire grandir un peu, enfermé entre 4 tôles
Et puis, un matin te tirer de ton cagibi
Moi, je crois que nous naissons pour l'éveil
Et l'homme s'éveillant ne peut plus cette cruauté
Il marche vers sortir du vivant se nourrit du vivant
Pour certains, rares, un bond magique
Pour d'autres une progression
Pour d'autres, comme il semble nombreux !
Un blocage dans les rouages
Les énergies ne circulent pas
Captation par une forme obscure
Qui se nourrit des cruautés, des souffrances
Du non-sens, de l'ignorance
Inconscience.

 

Déjà publié ici

 

 


samedi 6 juillet 2024

De la "sensation"

 

La sensation
Dissout la frontière
Entre plaisir et souffrance
Jusqu'à ce que le mental
Pense clairement
"Tous les temps en même temps".

 

 


 

jeudi 6 juin 2024

Une pensée qui ne serait pas enfermée


Non ce n'est pas un renoncement à comprendre
C'est comprendre vraiment, qui est prendre en soi
Mais voilà, qui sait cela en cette expérience si spontanée 
Qu'aucun doute ne peut s’immiscer
Une expérience sans saisie, totale, absolue ? 
 
Qui ? 
 
Peu nombreux, c'est évident. 
Et pourtant tous sont portés vers cela
En conscience ou en inconscience
Tous absolument.
 
 
 
 

 

mercredi 7 février 2024

Entrer en convalescence


La nuit n’a pas porté bien loin
Ce n’est pas encore l’aube
Juste que depuis quelques heures
Le mouvement est ascendant
Comme celui de ce printemps au cœur de l’hiver.

Redécouvrir, le parfum, la chaleur douce de la nuit
Intense le jour, la présence dans ce retour en soi.

Prendre le temps, se poser vraiment
Pas seulement pour une seconde
Une seule fesse sur le bord de la chaise, prête à bondir.

Tout lâcher des émotions, des tensions, absolument tout
Entrer en ce silence
C'est bain de jouvence
Chaque cellule rencontre, s’ouvre, vibre, s’apaise.



Merci

lundi 27 novembre 2023

De l'éveil

 L'illusion de l'éveil ?


Vrai, s'il s'agit d'envisager un état, atteint, retour, immuable, aboutissement final, dans lequel l'esprit serait et se saurait parfaitement heureux, c'est illusion ! Ce n'est pas que cela n'existe pas, cela se fait, mais cela ne dure pas. Hors du temps cet état cède à l'écoulement du temps, et si certains y sont restés, ils ne sont plus là pour en témoigner.
Ainsi dans mon vocabulaire "éveil" désigne le processus qui approche l'au-delà de la description, de la définition, du jugement, de la morale, qui danse avec cette dimension. Dans cette dynamique, la circulation des énergies génère beaucoup de joie, intensité vivante, clarté en esprit, légèreté en le corps, souplesse, toutes les qualités des danseurs intemporels. Il n'y a pas de chute, pas d'arrêt, tant que l'on reste dans la danse, qui elle ne cesse jamais. 






lundi 6 novembre 2023

Dans l'entre-deux


Ce qui en nous sait d'où l'on vient, où l'on va
Et puis ce qui en nous est dans l'ignorance
Des signes viennent renseigner ce double idiot.

Entre ces deux là, le monde se tisse, prend racine
S'élève, s'éveille... 



dimanche 5 novembre 2023

Dans la danse du vivant


De nos doigts malhabiles nous aurons repoussé
La couche fine de sable qui dissimulait
Ne sachant pas que ce geste participait
Prenant peur nous nous serons frappés
La poitrine, et cela était aussi utile
Nous croyant perdus nous aurons pleuré
Et ces larmes ont lavé
Des mains se tendaient
Que nous aurons refusé de saisir
Et cela était encore correct.
 
Alors oui
Le dire
La vie est un chemin d’éveil
Pour tous et en tout
 
Il n’y a pas de passage trop étroit
Ni de montagne trop haute
Ni de désert trop aride
Ni de plaine trop fertile.
 
Tout Est, à sa juste place
Qui se fait. 




dimanche 30 avril 2023

samedi 29 avril 2023

De l'attention

 
L’esprit "apaisé" est au repos
A moins qu’il ne soit endormi.
 
Le repos, nécessaire, est proportionnel
Aux tensions des désirs,  de l’esprit toujours
Le corps ne fait que suivre le mouvement.
 
L'esprit "éveillé" ne se repose jamais
Il traverse les rapides, les déserts
Dans un même état d’attention.





jeudi 27 avril 2023

mardi 11 avril 2023

Une histoire d'éveil et de maîtrise

 

S’éveiller
On pourrait dire aussi
Toucher sa limitation
Son arrogante satisfaction
Son incommensurable ignorance
Sa faiblesse et son laisser-aller.
 
S’éveiller
On pourrait sentir là
Au creux de son ventre la souffrance
La peur...
 
Ne pas chercher à s’en échapper
Alors, découvrir la racine
Le germe de cette errance :

"Prétendre la maîtrise"


Merci Kattelm, Mai 2014 


Kattelm  : "Prétendre la maîtrise" . Parfois par orgueil et souvent parce que l'on croit que cela nous  procurera un sentiment de sécurité. Le doute, au contraire, n'est-il pas source d'angoisse... alors que le mouvement de la vie est imprévisible ? Nos besoins de sécurité nous aliènent et lorsque nous en sommes las, nous nous extrayons provisoirement et superficiellement  de notre engourdissement. Vivre vraiment impose bien peu de répit !!!
Mais la vie, c'est juste une fois. Le jeu semble donc en valoir la chandelle.
Merci.

Des MotsRien n'est plus insécurisant (c'est mon expérience) que prétendre la maîtrise, quelque chose en nous sait le mensonge et vient semer le doute...
Merci de ta présence Kattlelm, que ta journée soit belle.



mercredi 28 décembre 2022

... sans bruit


Plus fort que tout qui pourtant résiste
Non, à la manière de l'arbre dans le vent
Non, à la manière de la côte sous la vague
Mais à la manière des tours raides, arrogantes
A l'assaut du ciel.
 
Elles se sont écroulées sans bruit
L'illusion s'efface tout simplement
L'illusion du désamour, de la séparation
L'illusion du repli en soi
A chaque fois, gagner en ouverture.
 
Mais on ne saurait parler de victoire
Le vivant ne participe pas de cette dualité
Toujours nouveau, frais, disponible
Dans ces infinités de calcul
C'est joie pour les créatures vivantes.


samedi 12 novembre 2022

A la façon des ronds dans l'eau

 

Ce qui ne cesse de s'élargir
En ronds communiquant
Toujours plus grand.

Qui ne retient rien
Qui ne rejette rien
Qui ne cache rien.

Toujours moins. 



Frantisek Kupka

mercredi 14 septembre 2022

Fulgurance


Conscience d’être
Sensation de vide
Aspiré par le bruissement
Du vivant
Mort et vie en-lacées.



Merci

dimanche 11 septembre 2022

En résonance

 

Hier et demain...
Quelque chose se fixe
Un point d'équilibre
Un cristal
Aux milliers de facettes
En reflets plus encore
Couleurs visibles
Et invisibles à l’œil humain
Entrent en résonance.





Samir  Mohanty.

Retenir captif

 

Mouvements d'oiseau qui n'arrive pas à s'envoler
Coup de poing dans l’estomac
Pénétration profonde et violente.


samedi 10 septembre 2022

Au coeur de la matière

 

Y-a-t-il, un avant, un après ?
La raison dira que oui
Illusion de ce découpage.
 
Percevoir les racines s’enfoncer
C’est sans commencement
Percevoir la couronne s’ouvrir
C’est sans fin

Kahlil Gibran

vendredi 9 septembre 2022

L'un, l'autre et puis...

 

Je ne vois pas les musiciens
Je ne vois que le chef d'orchestre
Et je n'entends que la musique.

Lui, c'est une silhouette
Une gestuelle
Elle, l'onde qui l'anime.

Et puis, je vois la musique
J'entends le chef d'orchestre
L'un, l'autre
L'un après l'autre.

Et puis...
Les deux dans le même instant.



Anonyme :Tous les sens en même temps ...

Miche : Un balancement, droite gauche, gauche droite, la vue, l’ouïe, le mouvement, le son... et puis... oui cela doit être ça "tous les sens en même temps"



Merci