Affichage des articles dont le libellé est dans la danse du vivant. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est dans la danse du vivant. Afficher tous les articles

dimanche 5 novembre 2023

Dans la danse du vivant


De nos doigts malhabiles nous aurons repoussé
La couche fine de sable qui dissimulait
Ne sachant pas que ce geste participait
Prenant peur nous nous serons frappés
La poitrine, et cela était aussi utile
Nous croyant perdus nous aurons pleuré
Et ces larmes ont lavé
Des mains se tendaient
Que nous aurons refusé de saisir
Et cela était encore correct.
 
Alors oui
Le dire
La vie est un chemin d’éveil
Pour tous et en tout
 
Il n’y a pas de passage trop étroit
Ni de montagne trop haute
Ni de désert trop aride
Ni de plaine trop fertile.
 
Tout Est, à sa juste place
Qui se fait. 




mercredi 26 juillet 2023

Du processus alchimique

 

Plus une personne faisant fi des interdits
Fréquente les chemins cachés
Plus sa part d'ombre est dense
Comme si une décantation s'effectuait
Ombre et lumière séparées
Comme dans l'histoire de la création.
 
Séparées, distinctes, présentes l'une à l'autre
S'organisant dans le Tao...






samedi 23 juillet 2022

Le vivant se nourrit du vivant

 
Là, sortant les chiens… un ciel, de ceux que je nomme ciel vacuité.
Peu à peu les yeux découvrent l’ampleur du processus, la crête des montagnes si nette, les feuilles, les branches vivantes dans cette profondeur, c’est un bruissement lumineux, chaque brin d’herbe s’anime de l’intérieur.
Le corps se meut, sans effort. Il n’y a plus de réelles frontières entre dedans et dehors, ce n’est que transparence. Lorsqu’on présente à cette lumière la main, elle devient diaphane, la ligne rosée de la peau ébauche une forme.
L’acuité visuelle est grande, elle s’éveille à la vibration, voit ce qui tranche sans séparer. L’air plein de cette énergie qui se déverse en tout.
Absence d’émotions.
Pas de Ho, de Ah, que c’est beau !
 
Ce n’est pas le silence, au plutôt si, le silence est là, au-delà des bruits de la vie qui n’ont pas cessé, au-delà des pensées qui suivent leur train.
Tout est comme à l’habitude, et même l’énervement après ce chien qui n’écoute pas, mais derrière, tout près, le silence en cette intensité.
 
Nous voici sur le chemin du retour, et brusquement Noireau plonge dans le fossé, avec tant de puissance qu’il casse la laisse et là, tout près, un petit chat roux, qu’il tue, en un instant.
Je le vois, qui plonge ses crocs dans le ventre doux du jeune animal…
Hallucinant, dans cette intense lumière qui pénètre tous les corps, ce chien, qui prend sans pitié, la vie en l’autre.
Il s’éloigne avec la victime en sa gueule, puis il revient triomphant déposer à mes pieds cette offrande. Juste, là, dans cette herbe inondée de l’intense lumière.

Un homme arrive qui voit la scène et le chat en la gueule du chien, et le chat déposé à mes pieds. Désignant le chaton inerte : « Celui là était là-bas ce matin, je l’ai vu, mais comment a t-il fait pour venir jusqu’ici ? »



jeudi 21 octobre 2021

Naissance et mort, la danse du vivant.

 

Vous qui pleurez vos chers disparus
Comme si... mourir ne vous concernait pas
Comme si... cette fraction de seconde au temps de mourir
Vous séparait à tout jamais.

Ne voyez-vous pas que ce qui vous a fait rencontrer "ici"
Vient de "là-bas" ?




Monalisa : Comme c'est juste !:
Je me souviens d'avoir été triste, désespérée lors de la disparition de plusieurs de mes proches, jusqu'au moment de réaliser que cette souffrance n'était pas la mienne, mais celle qu'on est sensé éprouver. D'un coup, la souffrance a disparu.


Quichottine : "celle qu'on est censé éprouver"...
Je ne suis pas d'accord.
Il y a des séparations qui sont comme une amputation... La souffrance est là, quelque chose impossible à décrire.
Ce qui est vrai, c'est que le chagrin n'est pas le même pour tous.
On peut essayer de l'effacer, de le mettre de côté, ou dans la poche avec un grand mouchoir par dessus, mais il revient, et c'est chaque fois comme au premier jour...
L'envie de crier que même les larmes ne peuvent compenser.


Miche : Chaque expérience est unique, et je comprends "celle qu'on est censé éprouver" et encore le moment de Voir que cela n'appartient pas ou n'appartient plus, il n'y a rien à effacer.
C'est comme deux mondes !
Ce monde qui vit l'amputation, et le monde où aucune amputation ne peut être. Ce monde du manque passé, présent ou à venir, et ce monde où aucun manque ne peut être. 


Merci Monalisa et Quichottine 


samedi 9 octobre 2021

Vivante matière

 

Ce n'est pas la matière
Ce n'est pas le corps qui limite l'esprit 
Et pourtant c'est bien ce qui se dit le plus souvent
C'est aussi ce qui est perçu
La solidité d'un réel en ses frontières infranchissables. 

Des règles d'habitudes sont décrétées, définies
Comme des lois fondatrices auxquelles rien ne saurait échapper.

Ce n'est pas la matière
Et nous avons plusieurs corps
Chaque représentation de notre relation au monde définit un corps
Le corps définit par la médecine pratiquée dans nos pays
Ce n'est pas le même dans la médecine chinoise
Le corps de souffrance, le corps de plaisirs
Le corps de repentir, le corps du pardon
Le corps énergie, pure lumière.





samedi 11 avril 2020

Vivant !


Naître et mourir...
Et cela ne cesse de s'accomplir
N'est un danger que pour ce qui veux ne jamais finir
Ce qui cherche une vérité comme un point fixe.



samedi 15 février 2020

A la source


La soif d’absolu
Naît à la source
Expression du vivant
Elle ne se satisfait de rien
Cela ne la concerne pas.




jeudi 17 octobre 2019

Sur les ailes de l'oiseau

Il y a un autre jeu qui consiste
A ne plus rien regarder, ne plus rien entendre
Se retirer...

Au début on est sur les bords
Et puis... on s'enfonce semblant
C'est pas exprès...

Une dernière pensée qui dit que
Peut-être on ne reviendra pas
Disparaître à tout jamais.

Et puis... plouf plus rien !
Pourtant plus loin, on sera revenu
Puisqu'on est là.