Vous
qui pleurez vos chers disparus
Comme
si... mourir ne vous concernait pas
Comme
si... cette fraction de seconde au temps de mourir
Vous
séparait à tout jamais.
Ne
voyez-vous pas que ce qui vous a fait rencontrer "ici"
Vient
de "là-bas" ?
Comme c'est juste !:)
RépondreSupprimerJe me souviens d'avoir été triste, désespérée lors de la disparition de plusieurs de mes proches, jusqu'au moment de réaliser que cette souffrance n'était pas la mienne, mais celle qu'on est sensé éprouver. D'un coup, la souffrance a disparu.
C'est ça !
RépondreSupprimerHeureuse de vous lire Monalisa.
"celle qu'on est censé éprouver"...
RépondreSupprimerJe ne suis pas d'accord.
Il y a des séparations qui sont comme une amputation... La souffrance est là, quelque chose impossible à décrire.
Ce qui est vrai, c'est que le chagrin n'est pas le même pour tous.
On peut essayer de l'effacer, de le mettre de côté, ou dans la poche avec un grand mouchoir par dessus, mais il revient, et c'est chaque fois comme au premier jour...
L'envie de crier que même les larmes ne peuvent compenser.
Chaque expérience est unique, et je comprends "celle qu'on est censé éprouver" et encore le moment de Voir que cela n'appartient pas ou n'appartient plus, il n'y a rien à effacer.
SupprimerC'est comme deux mondes !
Ce monde qui vit l'amputation, et le monde où aucune amputation ne peut être.
Ce monde du manque passé, présent ou à venir, et ce monde où aucun manque ne peut être.