jeudi 21 octobre 2021

Naissance et mort, la danse du vivant.

 

Vous qui pleurez vos chers disparus
Comme si... mourir ne vous concernait pas
Comme si... cette fraction de seconde au temps de mourir
Vous séparait à tout jamais.

Ne voyez-vous pas que ce qui vous a fait rencontrer "ici"
Vient de "là-bas" ?




Monalisa : Comme c'est juste !:
Je me souviens d'avoir été triste, désespérée lors de la disparition de plusieurs de mes proches, jusqu'au moment de réaliser que cette souffrance n'était pas la mienne, mais celle qu'on est sensé éprouver. D'un coup, la souffrance a disparu.


Quichottine : "celle qu'on est censé éprouver"...
Je ne suis pas d'accord.
Il y a des séparations qui sont comme une amputation... La souffrance est là, quelque chose impossible à décrire.
Ce qui est vrai, c'est que le chagrin n'est pas le même pour tous.
On peut essayer de l'effacer, de le mettre de côté, ou dans la poche avec un grand mouchoir par dessus, mais il revient, et c'est chaque fois comme au premier jour...
L'envie de crier que même les larmes ne peuvent compenser.


Miche : Chaque expérience est unique, et je comprends "celle qu'on est censé éprouver" et encore le moment de Voir que cela n'appartient pas ou n'appartient plus, il n'y a rien à effacer.
C'est comme deux mondes !
Ce monde qui vit l'amputation, et le monde où aucune amputation ne peut être. Ce monde du manque passé, présent ou à venir, et ce monde où aucun manque ne peut être. 


Merci Monalisa et Quichottine 


4 commentaires:

  1. La mort de l'un, semble nous dispenser de mourir aussi, alors nos peines inconsolables !

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  2. Masanobu Fukuoka :
    "Dans la nature il y a la vie et la mort, et la nature est pleine de joie. Dans la société humaine il y a la vie et la mort et les gens vivent dans la tristesse."

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