Vous
qui pleurez vos chers disparus
Comme
si... mourir ne vous concernait pas
Comme
si... cette fraction de seconde au temps de mourir
Vous
séparait à tout jamais.
Ne
voyez-vous pas que ce qui vous a fait rencontrer "ici"
Vient
de "là-bas" ?
Monalisa :
Comme
c'est juste !:
Je
me souviens d'avoir été triste, désespérée lors de la
disparition de plusieurs de mes proches, jusqu'au moment de réaliser
que cette souffrance n'était pas la mienne, mais celle qu'on est
sensé éprouver. D'un coup, la souffrance a disparu.
Quichottine :
"celle qu'on est censé éprouver"...
Je
ne suis pas d'accord.
Il
y a des séparations qui sont comme une amputation... La souffrance
est là, quelque chose impossible à décrire.
Ce
qui est vrai, c'est que le chagrin n'est pas le même pour tous.
On
peut essayer de l'effacer, de le mettre de côté, ou dans la poche
avec un grand mouchoir par dessus, mais il revient, et c'est chaque
fois comme au premier jour...
L'envie de crier que même les
larmes ne peuvent compenser.
Miche :
Chaque expérience est unique, et je comprends "celle qu'on est
censé éprouver" et encore le moment de Voir que cela
n'appartient pas ou n'appartient plus, il n'y a rien à effacer.
C'est
comme deux mondes !
Ce
monde qui vit l'amputation, et le monde où aucune amputation ne peut
être. Ce monde du manque passé, présent ou à venir, et ce monde
où aucun manque ne peut être.
Merci Monalisa et Quichottine
La mort de l'un, semble nous dispenser de mourir aussi, alors nos peines inconsolables !
RépondreSupprimeroui, Mala !
SupprimerMasanobu Fukuoka :
RépondreSupprimer"Dans la nature il y a la vie et la mort, et la nature est pleine de joie. Dans la société humaine il y a la vie et la mort et les gens vivent dans la tristesse."
olol merci Mala
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