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mardi 9 avril 2024

Une nuit...

 
Elle a fait quelques pas
Hors de la cour
Enivrée par ces parfums
Qu'elle ne connaissait pas.

Pas besoin de baluchon
Elle est partie
Sans même se retourner
Dans la connaissance de ce lien.

Qui ne fait pas les attachements mortifers
Mais l'amour libre
Oh Bouboubette
Je t'aime.


Magalie Bucher.


vendredi 15 décembre 2023

Bien sûr !

 

Bien sûr que le désir de détruire existe
Le désir de faire mal, de se faire mal
D'effacer, de se punir
De ne plus être
De n'avoir jamais été
Qu'aucune joie puisse être !

Oui, le mal veut triompher
Impossible de l'ignorer
Cela est une force, ma force
Au-delà de l'espérance
Au-delà de la désespérance
Que chacun prenne soin !




Merci Anonyme
Vigile de soi-même.

Miche
Gracias à la vie !
Le vigile de soi-même est vigile du monde.


lundi 9 octobre 2023

De la matière à l'holomatière

 

Il y en a, c'est vraiment tragique, qui se soignent avec ce qui les empoisonne, c'est quelque chose !

Ils ne voient pas, n'entendent pas, et si vous leur dites, ils vous pointent fort de leurs doigts.

Et puis tu sais, en vérité il n'y a pas d'issue. Il va falloir que tout cela s'écroule, si cela se peut... 
 
Évidemment que cela va s'écrouler ! Ils se soignent avec ce qui les empoisonne ! Le pouvoir d’adaptation a ses limites, la matière ne se suffit pas à elle-même, souviens-toi !

Oui, la matière n'est pas à elle-même sa propre fermeture, oui. En elle des contradictions latentes qui ne pouvant plus être ignorées, clac ! Boum ! Splash ! 
Un saut, quantique toujours ! Ouahhhh, c'est ainsi que le cerveau (et le corps tout entier est cerveau) réveille les potentialités (conscience) latentes dans la matière. 
Il sera dit holomatière.







lundi 22 mai 2023

mercredi 17 mai 2023

Plus profond

 

C'est plus profond, toujours plus profond
L'esprit n'aime pas les profondeurs
Abysses, chaos, magma
Tous ces mots pour s’interdire
Le grand plongeon
Là où l'on ne se souvient de rien.

Mémoire du monde
En ses infinités de calcul.




mercredi 21 décembre 2022

Il n'y a pas de retour en arrière

 

Cette personne parlait d'étapes, d'une progression bien définie en ses termes et résultats, je l'avais jusque-là écoutée et le charme agissait. C'est donc l'insistance : des étapes, des définitions, qui me fit réagir. 
 
-- Mais enfin, il faut bien penser le chemin du retour, le chemin pour rentrer chez le père !
-- Ouahhh, tu fais tout ça pour rentrer chez le père ? Qu'est-ce que c'est que cette idée ? Il eut été plus simple de rester chez ton père.
-- Non, je rentrerai fort, et sage, grandi, je pourrai prendre sa place.

-- Hé ben, bon voyage à toi, moi je ne rentre nulle part. 



Anonyme : Le père symbolique, peut être ? Comme rentrer chez soi.

Miche : Oui le sens de la famille peut-être très étendu ou très rétréci, c'est même chose.
Cela ne change rien, il est toujours question d'un retour, vers un "lieu" qui attendrait ce retour comme "on" attend le messie.
Soit tout change à chaque instant
Soit rien ne change
Dans les deux cas, le retour n'a aucun sens.

Quichottine : J'aime la réponse.
Faut-il vraiment devoir "rentrer" quand l'important est le chemin parcouru ?

Miche : Pour le Petit Poucet, le devoir "rentrer" était important, un peu comme si cela faisait parti du chemin, mais voilà...



dimanche 18 décembre 2022

Des champs de conscience

 

Je ne suis pas intéressée par les batailles autour des étiquetages, c'est un champ de bataille où le plus rusé finit toujours pas gagner, la bataille ne finit jamais, elle nourrit le système et se nourrit de lui.
Je ne me battrais pas plus pour l'amélioration des conditions d'élevage, d'abattage, pour la suppression de la douleur chez l'animal dans ce contexte de l'exploitation humaine. Supprimer la souffrance de l'enfermement, de l'élevage dans le but de tuer, de tondre, d'utiliser ? Rendre humain, l'inhumain ? 
Quel mensonge ! Haut niveau de voltige du mensonge, de l'hypocrisie !

Il n'y a pour moi, qu'une voie, une seule, radicale, sans compromis, du même niveau que de descendre en son intériorité sans lampe, et voici la lumière intérieure. 
Les forces invisibles dans le champ quantique, magnétique.





samedi 17 décembre 2022

Des nuisances

 

Non, cela n’est pas nuire à autrui
Il n’y a aucune volonté en ce sens
Ne pas vouloir dépendre d’un système
Mettrait-il en danger ceux qui y adhérent ?



jeudi 8 décembre 2022

Du travail des larmes

 

Pleurer, cela m'est complètement étranger
Et pourtant, ce que j'ai pu pleurer !

Bien avant je ne pleurais pas, il fallait tenir
Et elle a tenu : l'enfant, la jeune femme
La jeune mère, droite, dure.

Et puis, bien plus tard… 
Tout redevenait vivant en elle, tout
Y compris les couleurs
La musique, la terre sous les pas
Les paysages s'ourlant à l'horizon
Et là elle a beaucoup pleuré. 

Elle se cachait pour le faire
Aucun témoin de cette rivière de larmes 
Traçant le chemin du vivant en recouvrance. 

Peut être, un seul témoin de ces pleurs, et c'était la fin
La fin de ce travail, le commencement d'autre chose 
Où les larmes, la plainte n'ont aucune place. 



Anonyme : Débâcle, Prémices du printemps.

Miche : Il n'y a pas de printemps sous les latitudes où je vis...

Anonyme : L'intériorité a ses saisons, sous toutes latitudes..

Miche : L'intériorité est un travail qui libère de l'illusion du temps, des saisons qui passent, "tous les vents en même temps" (R.U). 




MaNu Polanco Diaz

mercredi 30 novembre 2022

L'âge de pierre et sa surdité

 

Sur quoi pleures-tu ainsi ?
Pourquoi pleures-tu sur ce qui ne meurt pas ?

Une présence plus grande ? 
Là où présence Est, il n'y a pas plus grand.



Merci...

samedi 23 juillet 2022

Le vivant se nourrit du vivant

 
Là, sortant les chiens… un ciel, de ceux que je nomme ciel vacuité.
Peu à peu les yeux découvrent l’ampleur du processus, la crête des montagnes si nette, les feuilles, les branches vivantes dans cette profondeur, c’est un bruissement lumineux, chaque brin d’herbe s’anime de l’intérieur.
Le corps se meut, sans effort. Il n’y a plus de réelles frontières entre dedans et dehors, ce n’est que transparence. Lorsqu’on présente à cette lumière la main, elle devient diaphane, la ligne rosée de la peau ébauche une forme.
L’acuité visuelle est grande, elle s’éveille à la vibration, voit ce qui tranche sans séparer. L’air plein de cette énergie qui se déverse en tout.
Absence d’émotions.
Pas de Ho, de Ah, que c’est beau !
 
Ce n’est pas le silence, au plutôt si, le silence est là, au-delà des bruits de la vie qui n’ont pas cessé, au-delà des pensées qui suivent leur train.
Tout est comme à l’habitude, et même l’énervement après ce chien qui n’écoute pas, mais derrière, tout près, le silence en cette intensité.
 
Nous voici sur le chemin du retour, et brusquement Noireau plonge dans le fossé, avec tant de puissance qu’il casse la laisse et là, tout près, un petit chat roux, qu’il tue, en un instant.
Je le vois, qui plonge ses crocs dans le ventre doux du jeune animal…
Hallucinant, dans cette intense lumière qui pénètre tous les corps, ce chien, qui prend sans pitié, la vie en l’autre.
Il s’éloigne avec la victime en sa gueule, puis il revient triomphant déposer à mes pieds cette offrande. Juste, là, dans cette herbe inondée de l’intense lumière.

Un homme arrive qui voit la scène et le chat en la gueule du chien, et le chat déposé à mes pieds. Désignant le chaton inerte : « Celui là était là-bas ce matin, je l’ai vu, mais comment a t-il fait pour venir jusqu’ici ? »



mardi 5 juillet 2022

En l'amour décidé

 
En l’amour décidé
Comme on décide un matin
De se mettre en chemin
Conscient qu’il n’y a pas de chemin
Conscient de la complétude
En cela la beauté
Naissance et mort
Un seul mouvement en soi.
 
L’homme nouveau
Est celui-là
Qui ose faire alors qu’il est fait
Il ne peut plus se perdre.



dimanche 19 juin 2022

… mais aussi, Faux cotonnier, Couilles du pape, Petite ouate…

 

Sur un tas destiné au compostage, j’ai ramassé de longues tiges avec ces drôles de boules, légères, gonflées, transparentes on les dirait.
Quel beau bouquet, zen, dépouillé, comme j’aime.
Du vert tendre, quelques boules, chaque jour un peu plus, sont passée au kaki.
Se fendre en deux sous l’impulsion d’un germe blanc sortant d’une coque de grains noirs
Et puis, ce matin…

Que c’est beau !
Éclatement du germe en douces et si légères fibres cotonneuses
Porteuse chacune d’une petite graine noire
Sculpture aérienne, suspension d’un moment, une à une elle s’envole
Qu’un coup de vent vienne à passer, pffffffffffffffffffff

Et là j’ai cherché sur l’internet, et ce que j’ai trouvé
Tant de graines, de formes, de façon d’être dans la relation au monde
Tellement, tellement…
Quelle puissance de création dans la nature !
Incroyable, et puis j’ai trouvé
Boulestrier quel joli nom, approprié.


lundi 16 mai 2022

Flux et reflux

 
Ne sens-tu pas ?
Cet élan qui se dit en l’un
Vient se dire en l’autre 
A chaque fois, il grandit
Gagne en profondeur
A chaque fois, différent.
 
Là où il aura été malmené il lui faudra être indestructible
Mais le voici accueilli, bras ouverts, il ose la vulnérabilité
Où il aura été saisi par la main qui s’agrippe, il se fait distance.
 
Ainsi, il en va des mots que nous échangeons
Si je les lâche ces mots
Que je les laisse aller, ils ont leur propre chemin.
 
Vient ce moment, où, silence et parole se rejoignent
Non pour se compléter, ni pour s’opposer
Mais parce qu’en vérité ils ne font qu’un.


jeudi 12 mai 2022

Du samsara ou la matrice

 

Comprenez bien, cette chose si simple
"Ils" n'auront d'influence sur vous
Que celle que vous leur donnez.

Un seul ennemi
Il est en nous
La peur.

La peur est un grand aspirateur d'énergie
Elle vide de l'intérieur celui qui se laisse posséder par elle
C'est cette force née de l'aspiration en soi
Qui génère ces systèmes tentaculaires
De surveillances, de contrôles
De falsifications, de mensonges.

Voyez donc le cercle infernal
Et le seul levier pour y mettre fin
En vous, en chacun de nous.
 
 

SLT7 : Lorsque ce cercle se resserre encore, que l'esprit ne peut plus actionner le levier, effondrement, c'est un trou noir ! 

 

Miche : Oui, refonte !

 
 
 

samedi 16 avril 2022

Que s'est-il passé ?

 

J'aime à caresser ton visage
Et le pourtour de tes lèvres
Il n'y a pas de pénétration
Juste le toucher sans limitation.

J'aime à suspendre le vol
Et la chute, on dira atterrissage...

Mais que s'est-il passé ?
Créature, créature
Que s'est-il passé ?


Déjà publié ici


Merci

lundi 11 avril 2022

Joie pour les créatures vivantes.

 
Plus fort que tout qui pourtant résiste
Non, à la manière de l'arbre dans le vent
Non, à la manière de la côte sous la vague
Mais à la manière des tours raides, arrogantes
A l'assaut du ciel.
 
Elles se sont écroulées sans bruit
L'illusion s'efface tout simplement
L'illusion du désamour, de la séparation
L'illusion du repli en soi
A chaque fois, gagner en ouverture.
 
Mais on ne saurait parler de victoire
Le vivant ne participe pas de cette dualité
Toujours nouveau, frais, disponible
Dans ces infinités de calcul
C'est joie pour les créatures vivantes.


dimanche 10 avril 2022

Jasmin de nuit


Ce jasmin respire la nuit
En volutes suaves
Respirer c'est exhaler
Son parfum le plus vrai.

La nuit plus profonde
Que les êtres vivants
Sont à leurs occupations
Tournées vers l'intérieur.

Sa respiration touche
Les étoiles si lointaines
Pulsations de lumière
Battement régulier.


Déjà publié ici


jeudi 10 mars 2022

Le veau et le vent ...

 

Juste distance, juste attitude
« Plume au vent touche le vent »
Elle est le vent
Le vent...

Odeur de végétaux
Parfum vert, frais
Là dans les naseaux
De la vache libérée
Non pas de l'étable, mais
Des camps de concentration
Son petit est là
Elle l'a mis au monde
Il tête goulûment, secoue les tétines
Il gambade dans le pré
Prairie fleurie
Dessus, dessous, entrelacs

Tout est là.





vendredi 11 février 2022

Pauvre France, devenue !

 


Et tant de musulmans français
Et des catholiques, et des juifs, et des … athées aussi
Et même agnostiques, tous français !
Même des non-vaccinés !!!