Pleurer,
cela m'est complètement étranger, et pourtant, ce que j'ai pu
pleurer !
Avant
je ne pleurais pas, il fallait tenir et elle a tenu : l'enfant,
la jeune femme, la jeune mère, droite, dure.
Et
puis, bien plus tard… tout redevenait vivant en elle, tout, y
compris les couleurs, la musique, la terre sous les pas, les paysages
s'ourlant à l'horizon, et là elle a beaucoup pleuré. Elle se
cachait pour le faire, aucun témoin de cette rivière de larmes qui
traçait le chemin du vivant en recouvrance.
Peut
être, un seul témoin de ces pleurs, et c'était la fin, la fin de
ce travail, le commencement d'autre chose où les larmes, les pleurs, la plainte n'ont aucune place. Aussi étrangers que peut l'être
les exactions de ce monde que font les hommes, les guerres toutes les
guerres, les exploitations, toutes les exploitations, les mensonges
tous les mensonges. Témoin de cela, cette position extraordinaire du
témoin silencieux, position en conscience agissante.
Débâcle
RépondreSupprimerPrémices du printemps.
Il n'y a pas de printemps sous les latitudes où je vis... o)))
RépondreSupprimerL'intériorité a ses saisons, sous toutes latitudes...o)))
RépondreSupprimerL'intériorité est un travail qui libère de l'illusion du temps, des saisons qui passent, "tous les vents en même temps" (R.U).
RépondreSupprimero)))