Cette
personne parlait d'étapes, d'une progression bien définie en ses
termes et résultats, je l'avais jusque-là écoutée et le charme
agissait. C'est donc l'insistance : des étapes, des
définitions, qui me fit réagir.
-- Mais
enfin, il faut bien penser le chemin du retour, le chemin pour rentrer chez le père !
-- Ouahhh,
tu fais tout ça pour rentrer chez le père ? Qu'est-ce que
c'est que cette idée ? Il eut été plus simple de rester chez
ton père.
-- Non,
je rentrerai fort, et sage, grandi, je pourrai prendre sa place.
-- Hé
ben, bon voyage à toi, moi je ne rentre nulle part.
Anonyme : Le père symbolique, peut être ? Comme rentrer chez soi.
Miche :
Oui le sens de la famille peut-être très étendu ou très rétréci,
c'est même chose.
Cela ne change rien, il est toujours question
d'un retour, vers un "lieu" qui attendrait ce retour comme
"on" attend le messie.
Soit tout change à chaque
instant
Soit rien ne change
Dans les deux cas, le retour n'a
aucun sens.
Quichottine :
J'aime la réponse.
Faut-il vraiment devoir "rentrer"
quand l'important est le chemin parcouru ?
Miche : Pour le Petit Poucet, le devoir "rentrer" était important, un peu comme si cela faisait parti du chemin, mais voilà...
Ah oui ! Quelle re-tour que ce retour chez le père !
RépondreSupprimerInterdiction de quitter la grappe, le grenier !
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