mardi 17 mai 2016

Il n'y a pas de retour en arrière

Cette personne parlait d'étapes, d'une progression bien définie en ses termes et résultats, je l'avais jusque-là écoutée et le charme agissait. C'est donc l'insistance : des étapes, des définitions, qui me fit réagir. 
 
-- Mais enfin, il faut bien penser le chemin du retour, le chemin pour rentrer chez le père !
-- Ouahhh, tu fais tout ça pour rentrer chez le père ? Qu'est-ce que c'est que cette idée ? Il eut été plus simple de rester chez ton père.
-- Non, je rentrerai fort, et sage, grandi, je pourrai prendre sa place.
-- Hé ben, bon voyage à toi, moi je ne rentre nul part. 
 

4 commentaires:

  1. Le père symbolique, peut être ? Comme rentrer chez soi.

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  2. Oui le sens de la famille peut-être très étendu ou très rétréci, c'est même chose.
    Cela ne change rien, il est toujours question d'un retour, vers un "lieu" qui attendrait ce retour comme "on" attend le messie.
    Soit tout change à chaque instant
    Soit rien ne change
    Dans les deux cas, le retour n'a aucun sens.

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  3. J'aime la réponse.
    Faut-il vraiment devoir "rentrer" quand l'important est le chemin parcouru ?
    Bises et douce journée Miche.

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  4. Pour le Petit Poucet, le devoir "rentrer" était important, un peu comme si cela faisait parti du chemin, mais voilà... o)))
    Je t'embrasse Quichottine

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