J’appelais ça, se
retrouver
Partir, marcher seule,
toujours
La tête vide,
traversée parfois par une pensée
Éphémère, comme
rien ne la retenait.
J’appelais ça, se
retrouver
Partir, marcher seule,
toujours
La tête vide,
traversée parfois par une pensée
Éphémère, comme
rien ne la retenait.
De nos doigts
malhabiles nous aurons repoussé
La fine couche de
sable qui dissimulait
Ne voyant pas que ce
geste participait
Prenant peur nous nous
serons frappés
La poitrine, et cela
était aussi utile
Nous croyant perdus
nous aurons pleuré
Et ces larmes ont lavé
Des mains se tendaient
Que nous aurons refusé
de saisir
Et cela était juste.
Alors, oui
Le dire
La vie est un chemin
d’éveil
Pour tous et en tout.
Il n’y a pas de
passage trop étroit
Ni de montagne trop
haute
Ni de désert
trop aride
Ni de plaine
trop fertile.
Tout Est, à sa juste
place
Qui se fait.
Il n’y a pas de
passage trop étroit
Ni de montagne trop
haute
Ni de désert
trop aride
Ni de plaine
trop fertile.
Tout Est, à sa juste
place
Qui se fait.
Parfois c'est presque
un chemin qui se montre
Si clairement !
Pas un chemin que
mes yeux peuvent voir
Mais je le sens là, c'est plein de
lumière
Et de force
Cet ordre est si parfait.
Ce qui semble si parfait ?
Ce qui "frémit"
derrière le rideau
Je n'ai pas de mot pour dire ce que cela
fait
Derrière le rideau
Je pousse sans arrêt de gros
soupirs
Comme un corps qui se serait tenu en tant d'efforts
Et
qui se voit octroyer le droit à la détente.
Vient
ce moment, où ce n’est plus une question de niveau
Celui qui
serait le tien, bien plus … que le mien
Tu vois… là, cela
peut parler à chacun
Dans chacune des langues
existantes.
Alors, cette histoire de niveaux
Se
révèle être la marque de l’ego
Le penseur qui se sépare
En
un observateur qui juge.
La plus grande des vanités
Ne
parvient pas à cacher
La si grande souffrance de la séparation.
L'idéal
de … réussite, vérification, preuve
Ce qui permettrait de
crier : on a gagné !
Illusion groupale, cette foule
d'un même pas
D'une seule volonté
Tous, tous ensemble,
derrière un chef
Un pape, un seigneur, dieu !
Mais tous,
tous, derrière lui.
Désolée,
un pas de côté
Cela n'est pas mon chemin.