lundi 17 octobre 2016

Il n'y a pas de perte

Le seul recours, de l'éclatement de son être et son drame, est aimer. Aimer ne peut vouloir qu'une seule chose qui est de libérer (de sa propre folie) ceux que l'on prétend aimer.
Marcher dans la nuit, le cœur éveillé, cet éveil du cœur qui précède et rend possible l'apparition de la lumière au cœur de la pierre vivante.
Alors s'en est fini de l'auto-apitoiement et sa face hideuse. Nos enfants à naître ne connaîtront plus rien de cette errance qui fait confondre la mort avec une fin de non-recevoir. Mourir est le chemin.

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