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dimanche 27 octobre 2024

Du classic au quantique

 

Si cela appartient à la personne
Dans son processus de nettoyage
De grandissage, etc.
Il n'y a rien d'autre à faire
Que de respecter, se tenir à la juste distance
On ne gagne rien à entrer dans le labyrinthe d'autrui
Premier stade.

Le deuxième est celui où la personne a compris
A intégré certaines règles incontournables du sujet
D'étude qui est le sien
Elle ne se trompe pas, ne va pas au hasard, elle applique
Au pied de la lettre un processus précis
Le faisant elle témoigne de ce niveau de représentation
Du vivant, ce niveau où cela communique.

Il y en a un troisième qui n'appartient ni à l'horizontalité
Ni à la verticalité, il est de la dynamique de la transversalité
Celui-là tout en disant que cela n'est pas possible
Par exemple la non-représentation, par exemple l'instant présent
Par exemple le contact direct, par exemple la liberté absolue
Celui-là avançant les pions dans sa démonstration de la négation
Parle, agit, de cet espace, de ce non-lieu, de cela qu'il dit impossible.
 
 
 
 

 
 

jeudi 3 octobre 2024

Du rebond

 

J'ai toujours aimé le son de ce rebond
Il dessine le vide si vivant
Ce qui semble séparer
Et qui finalement unis.


 



mardi 1 octobre 2024

Des correspondances

Après autant d'exigences
Que non ce n'est pas ça !
Voilà... 
Éclat de rire !

Synchronicités
Résonances
Liens d'évidence
Un niveau d'une très grande intelligence
Échappant à la raison basique attachée au bon sens
Qui prétend dire ce que sont les choses qu'elles ne peuvent pas être autres.
 

Merci Ariaga

Ariaga
Elles peuvent être autre à notre niveau vibratoire, nous sommes libres d'évoluer en tant que totalités dans la Totalité. Enfin je crois, je ne suis jamais certaine de rien ...

Miche
Un moment il y aura eu nécessité à fixer une chose dans une définition, une compréhension, une utilisation, mais passé cet instant, comme tu le dis Ariaga, tout change.
C'est comme être "certain", parfois une nécessité, l'instant d'après on peut laisser filer...

 


jeudi 26 septembre 2024

Inimitable talent

 

Ça, impossible à imiter, l'énergie circule ou ne circule pas
Et quand cela est, peu importe les distances
Les mots et les silences
Cela s'impose, et en toi cela commande "se laisser-faire".

Un curieux "laisser-faire" qui n'empêche pas les résistances
Au contraire, plus il y a de résistance plus le laisser-faire
Est profond, définitif, irréversible.
 
 
 
 
 
William H Mageston
 
 
 

lundi 15 juillet 2024

Le troisième passage


Toutes les forces se sont repliées
Et c'est la graine !
Non, la graine ne dort pas
Même si toutes les apparences
Manifeste de ce silence de mort.


Et voilà...
Doucement l'énergie vitale
Comme la jeune pousse
Plonge ses racines
Et perce la croûte terrestre.


Cela se fait, doucement
Les forces se déploient.

 

 



vendredi 12 juillet 2024

Des fils emmêlés

 

Il y a toujours un moment où les choses se dévoilent pour peu que l'on soit authentiquement dans ce désir. Il n'existe rien sans désir, ou plutôt il n'y a pas de direction.
 
Quand cela chuchote, que la rumeur s'enfle, pour celui qui reste, là, malgré la cacophonie ambiante, et comme c'est difficile la cacophonie, pour celui-là, vient toujours ce moment de la vérité. 


 
 

 

jeudi 27 juin 2024

La chasse aux sorcières


Les harmoniques de l'âme sont tellement dérangeantes pour les esprits bien pensants qui ne veulent pas se pencher sur les enfers.
Comme il est difficile de reconnaître en ces visions horribles, un réel que nous prétendons rechercher par ailleurs, dans des formes polies et gracieuses afin d'endormir le sens de l'étrange.
C'est donc un refus d'étudier "l'anatomie du terrible" alors même que le développement nécessaire a été atteint, et pour se pencher et pour entendre et pour comprendre.
 
 

Merci Anonyme

Anonyme : L'homme moderne pense gagner sa liberté par raison gardée. En effet il a tort, seule la traversée du monde invisible, le franchissement de la porte interdite, le dépassement des limites …

Miche : C'est encore une question de circulation, de communication entre ceci et cela, entre les deux forces que nos esprits ont appris à opposer plutôt qu'à marier, laisser se marier en soi, en sa propre chair, en esprit...
Alors il est possible d'aborder ces rives, (où il n'y a plus la possibilité de crier, cela n'est pas vrai ! Cela est le fruit d'une imagination malade, démoniaque! ) sans perdre la raison bien que celle-ci ne puisse plus fermer la porte...

Anonyme : Le courage ou les moyens de raconter, si souvent critiqués, évitent les longues discussions d'où il ne ressort rien d'autre qu'un nauséeux jus de chaussettes.

Miche : Oui ce niveau de communication échappe à la forme discussion. Et, chose encore plus rare, ils se communiquent sans se réunir.



 
Florence Trocmé
 

vendredi 7 juin 2024

Du tranchant


- Tout est utile !

- Ben là va falloir faire du tri !
Parce que NON, tout n'est pas utile.

 

 

 

mardi 4 juin 2024

De la blessure


C'est vraiment une blessure
D'être né en cette condition
D'un arrachement à un autre
En tant de manques et d'absences
Et le temps comme un sang qui s'écoule
Comprendre qui est prendre en soi
C'est un travail non pas de guérison
D'évolution.

Aussitôt que tu oublies cela
La blessure se ravive comme au premier jour
Toujours plus cuisante, en tant d'absences
Vite, vite, reprendre la juste position
Le regard posé, sans rien retenir
Le regard en soi qui s'ouvre sur l'immensité
De terres vierges, d'espaces infinis
Tous les temps sont là.

Tous tes visages, mon aimé
Toutes tes silhouettes, et le loup et l'oiseau
La montagne, et les brumes en le dos argenté
L'homme-danseur en son chant, onomatopées
Le vent, l'éclair, le torrent, la source
Et ton sourire transparent en le ciel
Vacuité !
 
 
 
 

 

samedi 1 juin 2024

Du processus


C'est un feu
Coups de buttoir
Pénétration
Brasier en le cœur
Les pensées écrasées
Impossible de résister
S'allonger
Partir
Trou noir
Revenir
Sans aucun souvenir.
 
Plénitude
Dans le désert
Être le désert
Sable blanc
Lumière extatique
Le temps cesse de s'écouler.

 



En ce souffle

 

Quand plus rien, vraiment plus rien, ne raccroche
Ne vient faire regret en amertume de bouche ou de cœur
Quand l'océan est pure lumière...
 
Tu me disais que oui, tu me disais que non
Et je venais, revenais, te poser la question sans relâche
La même en d'autres mots, la même tendue ou relâche
Tu me disais que oui, et je riais
Tu me disais que non, et je pleurais.
 
Alors... le souffle venu de loin là-bas
Le corps étreint par cette vague intense
La question, en moi, a trouvé la réponse
Et c'est « OUI »
 
 

 

 
Dean Stuart
 
 

samedi 18 mai 2024

lundi 13 mai 2024

Il suffit d’un instant…


Quand le temps n’existe plus, ce temps psychologique
Qui freine, qui bloque, qui enferme
Qui fait croire une chose et une autre, suspicion
Passer au crible le moindre fait et geste.
 
Quand le pas se fait si léger, que cela est, planer …
Nul besoin de vérifier, de dire un miracle, cela se fait.
 
Quand ce n’est plus qu’écoulement
De la source qui abreuve le puits
À l’embouchure qui se jette dans l’océan…
Oserais-tu entrer en ce lieu
Armé  du bistouri qui dissèque le vivant ?
 
Cela ne se peut !
Te voici à la porte, ce que tu dis être la porte
Et rageusement tu autopsies chaque fibre
De ce bois vert
Et le temps est ton ennemi
Il est toujours trop tôt, ou trop tard
Et le voilà, qui s’alourdit sur tes épaules
Faisant le morne ennui, l’agonie
Cette peur qui envahit tout espace
Seul ton orgueil, incommensurable
Te commande de tenir cette place intenable.
 
Mais,  ce n’est qu’un cauchemar, un seul geste
Il suffit d’un instant…


John Brett 


dimanche 5 mai 2024

Ascension

 

La sève en son mouvement ascendant
Qu'aucune ouverture, ou encore blessure
Ne puisse laisser se perdre, fuiter
Se disperser.

La sève en sa perception si singulière.




Louise Abbéma  


vendredi 3 mai 2024

Funambules sans filet


Le problème vois-tu, c'est cette frontière pour dire ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, c'est ainsi que les esprits se trouvent séparés de l'expérience. Déconnexion artificielle mais d'autant efficace.
Du coté où l'on prétend le réel, tout est répertorié, calibré, classé, et rien ne doit changer ni de place, ni de forme, ni de couleur, sans qu'aussitôt une armée de spécialistes se déplace pour répertorier, calibrer, classer. Et puis quand cela ne se peut pas, ou qu'on a autre chose à faire, ou qu'on n'aime pas, "la chose innommable" est envoyée de l'autre côté de la frontière dans le pays de ce qui n'est pas réel, autant dire illégal, hors la loi, etc. On l'appelle aussi le pays de l'imaginaire, mais tout aussi bien le pays de la folie.
Imaginaire ce qui se laisse domestiquer, récupérer, dresser, éduquer, conditionner, qui après avoir été gambader dans la prairie rentre à la bergerie sans faire d'histoire.

« Oh quelle belle œuvre d'art, tu as fait là ! On en tirera un bon prix ! Te voilà célèbre, tu as quelque chose à dire au monde ! »
Folie ce qui échappe à tout ça, dans la plus grande des libertés.

Toi, tu es là, petit esprit, on t'aura appris à faire la différence, à respecter la frontière, te menaçant de punitions terrestres et divines, te donnant en exemple tous ceux qui ont chuté, avec force de détails effrayants en tout point. 
Plus tard si cela te démange trop, cette envie d'aller voir de l'autre côté : « Surtout n'y va pas tout seul, il te faut être accompagné » et à nouveau les menaces et l'armée de spécialistes qui s'empare de toi. Ah la puissance des menaces, ces paroles qui disent, qui prédisent, qui engagent l'avenir, et condamnent le présent, on appelle ça aussi les conseils !

Pourtant, quelques uns, se lancent à l'aventure. Au début ce n'est pas toujours consciemment, on dirait l'expression d'une nature plus profonde. Puis peu, à peu, le petit esprit entend le grand esprit en lui. Il le guide à la manière des grands esprits.



Anna Matt


jeudi 2 mai 2024

Qui ?


Dépassé l'état de joie qui fait les larmes aux yeux
Dépassées toutes les tristesses et les colères
Les impuissances.

La tige dressée, je suis cela
C'est bien le goût de cette sève
Qui fait cela ?

La puissance d'un désir dirigé par
Un mental libre de toutes entraves
Déplacement dans le vide.






mercredi 1 mai 2024

Comme un entonnoir,,,


Sélection sans appel
En accord parfait avec ce qui se porte-là
En soi, du premier au dernier souffle.


Maya Kokocinski Molero 


jeudi 4 avril 2024

Petit et grand véhicule


C'est une expérience tout à fait intéressante
D'avoir à changer de véhicule au cours de la traversée
Qui s'inscrit dans le temps que l'on dit d'une vie.

Plus grande encore celle de se passer de véhicule.




Wang Yiguang


dimanche 24 mars 2024

Souvenir, peur, amour


Il y a le souvenir
D’un état où le danger assaillait de toutes parts
On l’on était si petit, si vulnérable
Tout nous étant inconnu, étranger
Dans un monde hostile
Dense, oh combien
Un mur de silence
Tombant sur toutes choses
Tous possibles
Toutes lumières…
 
Avoir combattu cette peur à l’aide de la raison
Qui construit des représentations rassurantes
Des représentations auxquelles il faut croire
Pour qu’elles puissent agir
Et croire, c’est s’identifier à un personnage
Qui joue un rôle, le même toujours
Dans un scénario, toujours le même
Et le monde vivant disparaît derrière ce mur.
 
S'approcher de ce mur
C’est retrouver cette peur originelle
La débarrasser de tous les rajouts
De ce qui se raconte, qui ne nous appartient pas
Et enfin, pouvoir…
 
S’ouvrir plutôt que se fermer
Sans que la raison se sépare en explications
Illusion de solutions
S’ouvrir et oser l’aventure de l’autre
L’autre véritable.

La puissance de l'amour
Dans cette rencontre.




mercredi 13 mars 2024

De la liberté


Discussion avec le corps médical
Vous avez le choix, on vous le dit
Mais !

Non, ma fille, je n'appuie pas sur le bouton M,O,R,T
J'appuie sur le bouton Vie, qui est
Naissance et mort.

Ils ont bien failli me couper les ailes
Mais Cela veillait ,,,
Chaque chose participant

De la liberté !



Gary Aagaard