De loin je les
entendais
Les mangeurs de cadavres
Alors j'ai compris.
Ils n'avaient pas
encore reçu
La bonne nouvelle !
Oui, c'est ça !
Ce n'était pas encore
parvenu à leurs oreilles
Que nous pouvons vivre sans manger de
viande
Ni poisson, ni produits laitiers, ni œufs
Enfin rien
qui soit issu de la souffrance
D'êtres sensibles, empathiques,
doués de sentiments.
Comme ils vont être
contents !
Quand ils vont entendre la bonne nouvelle !
L'oiseau
lança son cri
Je levais la tête, je le vis
Il me parlait
Dans
son langage d'oiseau, il me parlait
Et je comprenais.
Nous
parlions en fait le même langage
Celui qui alerte, celui qui
prévient, celui qui met en garde
Que personne ne veut entendre.
Comprends
une chose
Une chose qui est simple à comprendre !
L'homme
en nourrissant, élevant, tuant, mangeant
La chair de la chair,
c'est fait homme tout puissant
Sur le reste de la création
Quand
il a divisé ces tâches, la tâches divisée par lui
Il est
devenu esclave, l'esclave d'un système qui lui échappe
Et la
puanteur de l'industrie de l'élevage, des élevages.
Comprends
bien, il n'y aura pas de retour en arrière
C'est verrouillé dans
l'ADN même
Il n'y a que le changement profond.
Ne plus
consommer de viandes, de poissons...
Parce
que, y'a la Marie, c'est sûr !
Mais !
Il y a vos
bouches qui soufflent
Ces relents de viandes mal
digérées
Faisandées aux antibiotiques.
- C'est juste, et de quoi se console-t-il ainsi ?
- Rire, et pourtant il ne cesse de se consoler.
Image champêtre, et pourtant ...
Comme le disait Louis De Funès
« J’ai abandonné la pêche le jour où je me suis aperçu qu’en les attrapant,
les poissons ne frétillaient pas de joie. »
... le prédateur est utile, il a son rôle à jouer, et il le joue bien, ainsi depuis des millions d'années la nature n'a jamais cessé de créer.
Et voilà l'homme ! et voilà les pollutions, les destructions, notre survie même mise en cause, très sérieusement.
L'homme n'a pas vocation à être un prédateur; en se conduisant ainsi, il ne participe pas du lien au tout, du lien en tout...
Je ne fais pas polémique, je dis ce qui me tient à cœur, fort, fort !