vendredi 22 avril 2022

Des conditions ?

 

Certes, les conditions dans ce temps-là étaient bio, on pourrait même en se laissant un peu aller parler de conditions "naturelles". Oui, images d’Épinal, souvenirs de l'enfance, l'étable le soir, le tas de foin, elle aimait ses vaches, elle pleurait lorsqu'elles partaient à l’abattoir. Oui, ça fonctionne comme ça dans un cerveau humain, des choses que l'on admet sans même se poser de questions, ça fait parti du décor et tant que le ventre est plein !
 
Et puis patatras les conditions changent, dit-on, et là on les trouve inadmissibles. Mais.............
Elles l'étaient tout autant avant.
C'est ainsi que le créateur en nous procède. « Tu ne comprends pas ? Tu ne vois pas ? Tu trouves ça, juste ? Mignon ? Acceptable ? Tu justifies ? Eh bien voilà le vrai visage de ta participation ! »
Ainsi nous voici rendu à l’élevage intensif, et rien ne permettra un retour en arrière, et si vous continuez à trouver ça acceptable, inévitable, la fin de ce drame est proche, les enfers ont ouverts leurs portes. Tiens, comme ma voisine. Elle sait que je ne mange pas de viande, je la croise dans le chemin, elle ne veut pas que je l'approche :
 - Je pue !
- Comment ça tu pues ?
- Oui, je prépare le cabri massalé, je pue.  

Ben mon vieux, c'est quelque chose ! Et le cabri... 
Ces animaux sacrifiés par les malbars, la tête coupée, ouahhh, c'est grand et puissant un cabri, les petits séparés de leur mère pleurent comme des enfants, je leur parle parfois....

Pauvre humanité ! 
Mais ne pensez pas, que je vais ainsi en apitoiement
Je n'en fais rien
J'ouvre les yeux, toujours plus.

C'est de conscience dont il est question, ici.





2 commentaires:

  1. Encore une raison pour laquelle je n'aime pas les religions, elles maintiennent des rites obscènes !

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Merci de vos commentaires