Affichage des articles dont le libellé est parole d'ailleurs ; créateur et créature. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est parole d'ailleurs ; créateur et créature. Afficher tous les articles

lundi 23 septembre 2024

Angelus


Les hommes debout dans les champs
Ces paysages, de sources, de monts
De petits bois.

Le brouillard, marcher, sans se presser
Marcher d'un pas ferme et assuré
Marcher et ne jamais arriver.
 


 

mardi 23 avril 2024

Embrasser

 
Le temps de perdre ses illusions
Sans en être amer plus que de raison
Le temps de Voir "Ce qui Est".

Et c'est hors du temps de la continuité
Embrasser.





vendredi 19 avril 2024

Le chant

 

On l'avait posée là
Lui disant : tais-toi
Alors elle s'était tu.

De son ventre un son
Montait, en cette longue traversée
Sur ses lèvres un son vibrait.




Jessica Fortner 


jeudi 7 mars 2024

Des explications à posteriori

 

Quand les explications, scientifiques ou pas
Servent à justifier le maintient d'une habitude
Et encore prétendre qu'une habitude soit une loi immuable.

Il n'y a pas de loi immuable.


vendredi 23 février 2024

De la caresse


Attendre, sans impatience
Et puis, ne plus attendre
Bien être si profond, lâcher prise.

N'agit que l'instant qui préexiste
En l'esprit ouvert en l'attention.







jeudi 15 février 2024

Sous la couverture de la très grande fatigue


La tige se redresse
Il était devenu impossible de marcher droit
On marchait encore mais pliée.

Et voici une respiration ample
Qui ouvre, qui s'ouvre.





Maintenant opération, en vue...

 
La chimio c'est fini
Oncologue content, la tumeur a diminué
Manquerait plus que ça !
Qu'elle n'ait pas eu d'effet bénéfique
Avec tous ses effets secondaires néfastes
La chimio.

La tête qu'il fait
Quand je lui dis que vraiment !
Au dedans elle fait quelque chose de terrible
Quelque chose d’indescriptible, destruction totale !
Le cancer ne fait même pas ça !

Le cancer tue !
- Oui, la chimio aussi !!
  Je parle de l'effet en soi
  De cette coupure avec sa propre relation au monde.



jeudi 13 avril 2023

dimanche 12 mars 2023

Le principe

 

La vibration fait la forme
La théorie des cordes 
Et le verbe créateur
L'onde primordiale


Ils disent la découverte !




jeudi 4 août 2022

Dans le baiser d’un dernier soleil

 
A l’horizon s’est ouvert un chemin de lumière
De l’océan à l’infinité du ciel.

Sur le chemin rouge nous avons rencontré la famille tangue
Les petits, le nez levés, humaient
La chatte le nez baissé en faisait de même
Aucune agressivité.

Ils ont disparus dans les fougères et autres herbes
Le soleil a bu le chemin de lumière, l’a emporté de l’autre côté.



vendredi 22 avril 2022

Des conditions ?

 

Certes, les conditions dans ce temps-là étaient bio, on pourrait même en se laissant un peu aller parler de conditions "naturelles". Oui, images d’Épinal, souvenirs de l'enfance, l'étable le soir, le tas de foin, elle aimait ses vaches, elle pleurait lorsqu'elles partaient à l’abattoir. Oui, ça fonctionne comme ça dans un cerveau humain, des choses que l'on admet sans même se poser de questions, ça fait parti du décor et tant que le ventre est plein !
 
Et puis patatras les conditions changent, dit-on, et là on les trouve inadmissibles. Mais.............
Elles l'étaient tout autant avant.
C'est ainsi que le créateur en nous procède. « Tu ne comprends pas ? Tu ne vois pas ? Tu trouves ça, juste ? Mignon ? Acceptable ? Tu justifies ? Eh bien voilà le vrai visage de ta participation ! »
Ainsi nous voici rendu à l’élevage intensif, et rien ne permettra un retour en arrière, et si vous continuez à trouver ça acceptable, inévitable, la fin de ce drame est proche, les enfers ont ouverts leurs portes. Tiens, comme ma voisine. Elle sait que je ne mange pas de viande, je la croise dans le chemin, elle ne veut pas que je l'approche :
 - Je pue !
- Comment ça tu pues ?
- Oui, je prépare le cabri massalé, je pue.  

Ben mon vieux, c'est quelque chose ! Et le cabri... 
Ces animaux sacrifiés par les malbars, la tête coupée, ouahhh, c'est grand et puissant un cabri, les petits séparés de leur mère pleurent comme des enfants, je leur parle parfois....

Pauvre humanité ! 
Mais ne pensez pas, que je vais ainsi en apitoiement
Je n'en fais rien
J'ouvre les yeux, toujours plus.

C'est de conscience dont il est question, ici.