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mardi 16 juillet 2024

De l'instant présent... les baleines


En ce ciel vacuité, limpide, cristallin
L’océan resplendissait, bleu outremer
Et dans le calme qui l’habitait en clapotis légers
On pouvait l’observer dans son infinité.

Comme si l’œil pouvait loin, très loin, se projeter
Dans cette fine couche où l’air et l’eau se rencontrent
La ligne d’horizon ne se confondait ni avec l’un, ni avec l’autre
Lumière !

Les baleines étaient là, c’est sûr
En ces eaux profondes
Inutile de les chercher du regard, elles y étaient
De passage, en cette beauté éclatante.

Pas un souffle, pas un bruissement, seul le soleil vibrait l’air
Le grand astre est vibration ! Et là, c’était perceptible
Comme l’était la communion de toutes choses
La feuille avec le ciel, et même le ruban de goudron
Et même les autos, et tous ceux qui ne le savaient pas.



© Flip Nicklin/Minden Pictures/Biosphoto
 
 

mardi 9 août 2022

Plume d'ange et l'oiseau

 
Le chant des oiseaux font la voûte céleste
Parfois, un chant s'entend
Qui vient d'un ailleurs
Autre temps, autre lieu.
 
Ce chant vient de si loin …
 
Tout le corps vibre à cet appel
Plume d'ange
S'envole
Rejoint l'oiseau
Son ascension, libre.
 
Traverser des cieux d'azur
Des ciels rougeoyants
Des nuages pourpres
Des nuits profondes
 
Traversée...


jeudi 4 août 2022

Dans le baiser d’un dernier soleil

 
A l’horizon s’est ouvert un chemin de lumière
De l’océan à l’infinité du ciel.

Sur le chemin rouge nous avons rencontré la famille tangue
Les petits, le nez levés, humaient
La chatte le nez baissé en faisait de même
Aucune agressivité.

Ils ont disparus dans les fougères et autres herbes
Le soleil a bu le chemin de lumière, l’a emporté de l’autre côté.



lundi 30 mai 2022

Nous aimerons...

 
Nous aimerons 
Le bruit de nos pas qui s’éloignent au petit matin
La longue marche vers l’horizon jamais atteint
La fatigue du soir, et le bivouac sous le ciel étoilé.
 
Dans le silence retrouvé, toucher en soi
L’indicible vibration d’un chant
Onde
La montagne, la prairie fleurie, l’oiseau là-bas.
 
Rencontres furtives et définitives
Buvant avec félicité chaque gorgée
Nous nourrissant de l’instant présent
Qu’au-delà ne sont que les chimères.
 
Et puis, viendra ce moment, où repos
Nous sera accordé, alors sans regret
Une dernière fois embrasser cet horizon
Et lui sourire…