Nous aimerons
Le bruit de nos pas qui s’éloignent au petit matin
La longue marche vers l’horizon jamais atteint
La fatigue du soir, et le bivouac sous le ciel étoilé.
Dans le silence retrouvé, toucher en soi
L’indicible vibration d’un chant
Onde
La montagne, la prairie fleurie, l’oiseau là-bas.
Rencontres furtives et définitives
Buvant avec félicité chaque gorgée
Nous nourrissant de l’instant présent
Qu’au-delà ne sont que les chimères.
Et puis, viendra ce moment, où repos
Nous sera accordé, alors sans regret
Une dernière fois embrasser cet horizon
Et lui sourire…
Comme j'aime ce poème en sublime simple forme d'un indicible sourire !
RépondreSupprimerGraeme Allwright - De passage, live 1979, L. Cohen)
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