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vendredi 9 février 2024

Là où glaner c'est voler !


Tu sais, ils ont laissé pourrir les fruits au fond du verger
Ces beaux tangors dévalent la pente, alors même que tu y es
Si juteux, comme des cadavres oubliés qui retournent à la terre.

Ils préfèrent les desserts tout préparés, gélifiés, édulcorés
Ce sont bien ceux-là, pourtant, qui il y a peu de temps
Aspergeaient, de ces ignobles poisons, et les arbres et les herbes.

La femme me disait : « Nous n'avons pas le choix, si non
Cela ne donne rien ! »
A profusion les tangors dévalent la pente, au fond du verger...

Et toi qui les as ramassés, de voleuse ont t'a traitée.




samedi 30 décembre 2023

Et ça pointe du doigt


Les choses ne sauraient être justement désignées
Par le regard extérieur.

La parole d'autrui émane d'un regard extérieur
L'entendre comme il se doit
Cela lui appartient.




 

jeudi 13 avril 2023

mardi 29 mars 2022

Du jugement

 
Juger d’autrui est le premier faux pas
Il y en a bien d’autres, mais celui-ci condamne
A une confusion qui ne cesse de grandir.

Dire ce que l’on pense, ce que l’on comprend, ce que l’on voit
N’est pas juger d’un "tel", disant qu’il est ainsi, comme-ci, comme-ça, etc.
C’est agir, sans se retourner.

Pour juger il faut se retourner
Comme la femme de Loth qui se figea
A tout jamais en statue de sel.

Ne plus être dans le jugement de l’autre
Et le raisonnement gagne en efficacité
L'expression est en lien direct avec la clarté du raisonnement.

C’est en forgeant que l’on devient forgeron
Il faut donc du temps 
Le temps de la technique, le temps d’acérer l’outil esprit.

Combien de fois, ai-je entendu : « Je ne sais pas faire ! »
L’entendre dans toutes ses déclinaisons passives ou agressives
C’est toujours un refus de vivre.

Et non content de cela, justifier son renoncement
Et encore juger de celui qui sans cesse, dans la relation
Remet son ouvrage en chantier.

C’est alors, un blocage, le flux de la relation est stoppé
C’est bien cela que je nomme les barrages sur le fleuve du vivant
Heureusement, rien n’oblige à rester là où le travail ne peut se faire.

Nous sommes libres, profondément libres.
Ce que je vois en toi, c’est en moi que je le vois
Et c’est d’une grande puissance libératrice.

Si à l’instant de Voir, un canal s’ouvre de l’un à l’autre... pure conscience.


mercredi 8 septembre 2021

L'homme

 

Vous voyez toujours ce qui lui manque

ou ce qui est en excès

Jamais l'objet , ce qui Est.



Merci

samedi 8 juin 2019

Cigale et fourmi

La fourmi se demande-t-elle ce qu’est,  donner ?
La cigale se demande-t-elle si sa participation au vivant est un acte gratuit ?
Seulement l’homme, qui prend et ne sait pas donner, se pose la question
Sans jamais y répondre, seulement des jugements et des justifications.





jeudi 7 février 2019

Tellement, tellement !

Nous sommes tellement, tellement
Habitués, conditionnés
A juger !

Dire cela très beau, et cela qui ne le serait pas
Laid donc !!!! Oh laideur qui condamne
Et les larmes !!!!

Ce qui est déclaré beau, serait donc juste
Et le laid ? injuste ?
De fait, cela est injuste
Injustice au nom de ... 

Le pire dans cette affaire ce sont ceux
Ceux qui malmenés par ce système
Et nous le sommes tous
Le défendent bec et ongles
Comme la mère défend son petit.





mardi 10 juillet 2018

Le jugement dernier

Et ce temps, où tout ce que tu faisais
Ce n'était pas bien, jamais bien
Le jugement tombait comme l'épée Damoclès
Ou encore comme le tranchant de la guillotine.

"Tu n'es pas à la hauteur !"

Quel était donc ce jugement ?
Se prétendait-il sans faille ?
Au-dessus de tout, vérité absolue ?
C'est bien ainsi qu'il se présentait.



 Internet

mercredi 4 octobre 2017

Jugements et dernier jugement

On les avait montrés du doigt, ceux qui ne voyant rien venir après avoir tant attendu, avaient perdu patience. Mauvais perdants, ils avaient tout jeté, le bébé avec l'eau du bain, clamant haut et fort qu'on ne les reprendrait plus à partir en de telles chimères. Cyniques, méchants, ils s'en sont allés.
Mais qui les montrait ainsi du doigt ? Ceux qui se pensaient arrivés, ceux qui croyaient avoir gagné, ceux qui se sentaient si beaux, si grands, si exceptionnels.

Oh mes amis, il n'y a rien attendre, et tout à faire pour ne jamais désespérer.
Ce qui peut se montrer du doigt, doit être traité avec la plus grande des gentillesses, malheureusement c'est elle que sans cesse on roue de coup, on rabroue, on moque, on ignore, on utilise en tellement d'exigence. Et lorsqu'elle est bien essorée, on la jette comme une vieille serpillière toute usée, plus que des trous. C'est là peut-être que dans un ultime sursaut de dignité, elle s'en va toute déchirée.

Tout est faux dans ce scénario. 
Ce qui peut se montrer du doigt, si glorieux en certains, si démunis chez les autres, la petite personne, on dit aussi l'ego, n'a d'existence que le temps de se séparer. Ce n'est pas la naissance qui produit cela, non c'est l'éducation, les relations, les identifications, les conditionnements, peu à peu, morcelés, jusqu'à ce pas ultime du renoncement, montré du doigt, ne plus entendre la petite voix en soi. Déconnexion, désespérance, soumission... la porte des enfers.



Lucas Cranach

dimanche 23 octobre 2016