Juger d’autrui est le premier faux pas
Il y en a bien d’autres, mais celui-ci condamne
A une confusion qui ne cesse de grandir.
Dire ce que l’on pense, ce que l’on comprend, ce que l’on voit
N’est pas juger d’un "tel", disant qu’il est ainsi, comme-ci, comme-ça, etc.
C’est agir, sans se retourner.
Pour juger il faut se retourner
Comme la femme de Loth qui se figea
A tout jamais en statue de sel.
Ne plus être dans le jugement de l’autre
Et le raisonnement gagne en efficacité
L'expression est en lien direct avec la clarté du raisonnement.
C’est en forgeant que l’on devient forgeron
Il faut donc du temps
Le temps de la technique, le temps d’acérer l’outil esprit.
Combien de fois, ai-je entendu : « Je ne sais pas faire ! »
L’entendre dans toutes ses déclinaisons passives ou agressives
C’est toujours un refus de vivre.
Et non content de cela, justifier son renoncement
Et encore juger de celui qui sans cesse, dans la relation
Remet son ouvrage en chantier.
C’est alors, un blocage, le flux de la relation est stoppé
C’est bien cela que je nomme les barrages sur le fleuve du vivant
Heureusement, rien n’oblige à rester là où le travail ne peut se faire.
Nous sommes libres, profondément libres.
Ce que je vois en toi, c’est en moi que je le vois
Et c’est d’une grande puissance libératrice.
Si à l’instant de Voir, un canal s’ouvre de l’un à l’autre... pure conscience.